"Il y a des rats, des moustiques, de la saleté"…

…  » Suresh Patidar est venu du Madhya Pradesh, un Etat du centre de l’Inde, à douze heures de train de Bombay, avec sa femme Leela malade d’un cancer du sein.

« Il y a des rats, des moustiques, de la saleté », déclare l’homme en montrant la rue où le couple dort depuis un mois. Mais « un hôtel est très cher, c’est impossible pour nous ».

Le Tata Memorial propose aux patients des chambres gratuites ou très peu chères à travers la ville, mais pas en nombre suffisant, alors que l’hôpital attire tous les ans quelque 50.000 patients. Et leur nombre augmente chaque année.

« Il y a toujours de plus en plus de monde », déclare S.H. Jafri, porte-parole de l’établissement. « Beaucoup d’organisations caritatives donnent des repas ou des produits de première nécessité (aux alentours de l’hôpital), ce qui fait que les gens restent là ».

Les riverains se plaignent des routes encombrées et du manque d’hygiène. L’inpecteur de police Sunil Tondwalkar a écrit aux autorités de la ville pour leur demander de bouger les malades vers des logements appropriés. Il estime par ailleurs que ces attroupements peuvent attirer « les terroristes », « les mendiants et les voleurs ».

Mais les patients n’ont pas d’autre choix. Peu d’hôpitaux en Inde proposent des traitements du cancer à des prix abordables pour les plus pauvres, voire la gratuité. Plus de 60% des malades du Tata Memorial bénéficient d’un traitement subventionné et 14% de soins gratuits, selon le porte-parole de l’établissement »… (Extrait)

Source orange réunion

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Pour l’instant, notre « sécu » fonctionne…