"C’était juste une femme libre dans un monde d’hommes. " !

Calamity Jane en femme 1884. Denver Public Library.(Sexy en plus!)

… « C’était une femme vraiment hors du commun, elle s’habillait en homme, fumait, buvait beaucoup, portait des armes, explique-t-il, et elle a participé à une multitude d’événements et d’expéditions ».

On la retrouve en effet sur tous les théâtres des opérations de l’époque : le chemin de fer, le bétail, l’armée, les Indiens, l’or… Sans qu’elle y soit toujours invitée. Elle a ainsi effectivement rejoint les rangs de l’Armée de l’Union en tant que guide. L’expérience a d’ailleurs vite tourné court, elle n’est apparemment restée que quelques jours auprès des troupes nordistes.

…elle a été une femme exceptionnelle. Indépendante, extravertie, se déplaçant sans cesse, du Wyoming au Dakota, du Montana au Colorado. C’était aussi une femme sentimentale. « On sait qu’elle avait le cœur sur la main, qu’elle était généreuse, poursuit Gregory Monro, partout où elle allait, elle n’hésitait jamais à s’occuper des gens démunis, des malades, des enfants. » Elle-même a eu plusieurs enfants, deux, peut-être trois, il n’a jamais été possible de le déterminer exactement. L’existence de l’un d’entre eux, Jane, est notamment révélée à travers les Lettres de Martha à sa fille »…(Extrait).

http://www.americancenterfrance.org/front/12-10-1-Musees

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(Si vous l’avez raté).

Par Zoé Varier:

« Ce soir […] on entre dans la légende de l’Ouest, du grand Ouest américain, il y aura des cow boys, des indiens, les Dalton passeront une tête, il y aura Buffalo Bill. Un monde sauvage et hostile, des hommes courageux, virils, qui n’ont peur de rien, revolver à la main. Et au milieu de ces hommes, une femme devenue une légende : Calamity Jane. Elle s’appelait Calamity Jane, elle jurait, buvait et s’habillait comme un homme. C’était une femme à part. Solitaire, vagabonde dans l’âme, vantarde, gouailleuse, amoureuse des grands espaces. C’était une femme dans un mode d’hommes. Calamity Jane voulait vivre libre. C’est ce qu’a retenu la légende.

D’elle, il nous reste des photos, des coupures de journaux, et des lettres qu’elle aurait écrites à sa fille entre 1877 et 1902. Cette correspondance c’est la confession intime d’une mère à sa fille qu’elle a dû abandonner parce qu’elle ne pouvait plus s’en occuper. Rien à voir avec la Calamity Jane que tout le monde croit connaître. Mais qui était vraiment Calamity Jane ? Grégory Monro a sillonné le Dakota du Sud et le Montana à sa recherche, il a rencontré des historiens américains qui se sont passionnés pour elle. Il a cassé son plan d’épargne logement quand les lettres ont été vendues aux enchères, et depuis 10 ans il cherche à comprendre cette femme bien plus complexe que ne le dit la légende. »

Réécouter l’émission icihttp://www.franceinter.fr/emission-lheure-des-reveurs-mais-qui-etait-calamity-jane

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« C’était juste une femme libre dans un monde d’hommes. »

Dans les années… 1880 !!!

Personnalité d’autant plus fascinante et… »incroyable », quand on la compare au… »modèle féminin »(!!!) plébiscité par les religions, la mode, et les sociétés…d’aujourd’hui :##