… » Si l’homme possède, en général, une plus forte libido que la femme, il éprouvera généralement un profond malaise lorsqu’il sera confronté à la sexualité compulsive de sa partenaire. S’il est à l’aise avec une femme « bien dans sa sexualité », il sera rapidement déboussolé par celles qui prennent souvent l’initiative.
Il faut bien l’avouer, depuis la nuit des temps, l’homme est le chasseur, le conquérant. Même s’il fantasme sur la femme ayant une libido plus prononcée, il se retrouvera rapidement mal à l’aise lorsqu’il trouvera cette femme émancipée dont il rêve pourtant depuis des lunes. Ce n’est plus lui, mais bien sa partenaire, qui réclame l’union charnelle. Souvent, sa libido sera à la baisse. Il manifestera moins d’appétit. Des tensions risquent de s’accumuler dans le couple.
En fait, l’homme n’est pas habitué à devenir la proie. Généralement, ce sont ses besoins qui régissent, la plupart du temps, la vie sexuelle du couple. Lorsqu’il est confronté à un rôle d’objet, il perd souvent confiance en lui. Il craint que ses performances au lit soient comparées à celles d’autres partenaires.
Face à une sexualité compulsive, l’homme se sentira souvent en perte de contrôle. Il lui faudra une bonne dose d’humilité et de compréhension s’il est confronté à l’infidélité de sa compagne pour qui le sexe n’est qu’un exutoire. Celui qui compose facilement avec ses propres galipettes se sentira trahi si sa partenaire saute la clôture avec un, ou une, inconnue. Car il n’est pas rare que, pour satisfaire ses désirs, la femme se tourne vers un partenaire du même sexe qui « connaît mieux le corps féminin et ses zones érogènes ».
Mais au-delà des besoins exacerbés, une sexualité saine demeure gage de succès chez la plupart des couples. C’est aux deux partenaires de trouver un équilibre qui permettra, à l’un et à l’autre, de mieux répondre à ses besoins personnels et à ceux de son (sa) partenaire » …
Henri Michaud, rédacteur Canal Vie
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« ce sont les besoins de l’homme qui régissent, la plupart du temps, la vie sexuelle du couple. »
Bein oui, quand on a mal au ventre on va aux toilettes
Et quand les bourses sont pleines, il faut les soulager…Dans un récipient à sperme: la nana. Tu as envie, tu n’as pas envie, tu couches quand même ?
Quand on parle de rapports sexuels on sous-entend toujours : éjaculation ! La féministe Susan Sontag, confirme dans « Réflexions sur la libération de la femme » :
« nous devons
nous-mêmes, redéfinir la sexualité (féminine). Car, ni les rapports sexuels en soi, ni les aventures à la chaîne ne nous satisfont »