"Le diable ne se cache pas dans les détails, bien au contraire, il se cache dans les non-dits et dans les sous-entendus" !

Par Peggy Sastre

… »Le problème, c’est qu’en refusant de parler précisément d’un acte sexuel, de ses circonstances, de son déroulement, en y jetant un voile de pudeur tellement opaque que plus personne n’y voit plus rien, on cache. Et que lorsqu’on cache, on permet à des criminels de faire ce qu’ils veulent, y compris et surtout leurs crimes. C’est tout le problème du viol: ce même voile de pudeur permet autant aux violeurs de violer en toute impunité qu’aux victimes d’en être accablées et de préférer un silence, parfois mortel, à un recours en justice. Et le serpent se mord la queue (aïe).

Le problème des violences sexuelles, ce n’est pas que la honte doive changer de camp, mais qu’elle disparaisse une bonne fois pour toutes et que l’on puisse voir, enfin et en face, la réalité de ces violences afin de les punir et de les prévenir.

Car en matière de violences sexuelles, le diable ne se cache pas dans les détails, bien au contraire, il se cache dans les non-dits et dans les sous-entendus »…(Extrait).

http://www.slate.fr/story/98061/dsk-proces-tribune

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« Le problème, c’est d’insinuer qu’un individu, parce qu’il est prestataire de services sexuels, consent tacitement à toutes les prestations sexuelles possibles et imaginables. »

C’est ce que pensent pourtant des clients prostituteurs:

Ils paient, ils ont donc le droit de « tout » faire subir à l’objet sexuel qui n’est plus un être… humain(!), à leurs yeux !

Une fellation/sodomie -ou autres-, exécutée par contrainte ou surprise, sans consentement, donc, est un viol…