La violence pour exister…

Mix-Cité (Image de Mix-Cité)

… [ « Quand t’es dans le fun, quand tu tapes la personne, tu peux pas t’arrêter si on vient pas te séparer ».
Ainsi s’exprimait récemment une jeune fille interrogée par France Inter. La frustration est là, cette montée des violences physiques l’atteste. Attitude virile pour ne pas perdre la face. Jouissance dans l’expression de la violence. Que procure t-elle ? Pourquoi ces passages à l’acte faciles et nouveaux ? On n’attend pas ça de femmes. Criminalité féminine sans pitié quand elle démarre surtout face à d’autres filles. Plus violentes que les garçons.

La persistance d’un patriarcat très fort ne peut être niée dans les cités. Mais seuls les sociologues pourraient répondre. Il faut une enquête, une étude de ce phénomène. D’autant que cela se produit dans des zones de relégation sociale avec des critères qui nous échappent. La perte d’estime de soi créée de nouveaux codes sociaux, voire tribaux.

Le regard en arrière vers une mère épanouie et forte n’est déjà plus possible pour la nouvelle génération, car ces mères ne sont que des victimes ayant perdu toute fierté, comment pourraient-elles servir de modèle ?

Les très jeunes filles absorbent vite la violence, j’ai pu le mesurer dans un centre social : des jeunes filles (pré ados) nous présentaient un exercice de théâtre d’improvisation ; la moitié des éléments qui en ressortaient avaient à voir avec un : la violence ; deux : la domination masculine (notamment le viol) et trois : l’individualisme et le mépris pour les « faibles ». Ce qui ne doit pas faire oublier que les premières victimes de cette violence en sont les principales actrices…]
Source Politique Jeunesse et Travail Social

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Zone Interdite a réalisé un reportage, -diffusé il y a quelques jours- sur une bande d’une dizaine de filles 14/16 ans .

Samia:  » On va chercher la merde » . (Mais aussi des Françaises de souche: FDS !).

Vols en réunion, vandalisme, chahut dans le métro, vocabulaire cru, insultes, violences aggravées ,bagarres, tabassage en règle (coups de pieds dans la bouche de sa victime : double fracture de la mâchoire…)

En groupe elles s’arrogent tous les droits…

Même la présence de la police ne parvient pas à les calmer !

La famille transmet la violence, l’école exclut, la rue imprime SA culture…

La « gentillesse » des filles et la « rage » des garçons ne sont pas innés…Ni génétiques !!!

C’est juste l’empreinte sociale, familiale, religieuse…

Qui les « éduque » POUR des « RÔLES OBLIGES » masculin et féminin !

…Où ils reproduiront les « modèles » de machisme et de soumission, tétés dans le biberon..

Mais, de plus en plus, des petites nanas se rebiffent: « Pour les policiers, une telle violence répond en partie aux agressions dont font l’objet les filles dans les quartiers sensibles. »(Le Figaro)