Kaguya : « Les mâles ont du souci à se faire » , Marianne : dernier N° de Déc 2009 …

L’homme en sursis ?
 » Une équipe japonaise a réussi à donner naissance à une souris ayant pour parents deux femelles. L’expérience nipponne, pas le moins du monde sexuelle, pourrait signer à terme l’arrêt de mort de la gent masculine sur toute la planète. C’est bien la première fois qu’une mammifère voit le jour sans le concours de la petite graine, par parthénogénèse…
Elle a une durée de vie supérieure à ses congénères, d’où le soupçon que le vieillissement vient des mâles.
Kaguya,- c’est le nom de la souris obtenue sans mâle *- inaugure peut-être, une nouvelle ère avec beaucoup de gènes, mais plus du tout de
Plaisir érotique. Car, si on continuait dans cette voie- impénétrable-, les dames pourraient un jour se passer du sexe fort pour accomplir leur devoir de reproduction sur une paillasse.
Les biologistes le savent : les mâles sont des êtres superflus, qui dépensent beaucoup d’énergie à collectionner les conquêtes, mais quand il s’agit de participer à la gestation, il n’y a plus personne : les femelles assument non seulement la grossesse mais aussi l’allaitement.
S’abstenir de leurs services serait plus rentable.
Pour le commun des mortels forniquer est un acte naturel, pas pour les scientifiques, qui se demandent pourquoi le mode acrobatique et coûteux de s’assurer une descendance en faisant la bête à deux dos perdure.
Quelques plantes, insectes, lézards et poissons font déjà des économies en n’investissant plus dans la fabrication des mâles et en se débrouillant tout seul avec les moyens du bord. Et ils ne s’en portent pas plus mal(e).
Lorsque les chercheurs parviendront à transposer l’expérience de la souris à la femme, ces messieurs auront du souci à se faire. L’homme en sursis ?  »
Marianne dernier N° de Déc 2009

* Note de Tingy : Sa naissance a été annoncée au monde le 22 avril 2004 par ses concepteurs, l’équipe japonaise du Dr Tomohiro Kono, du département bioscientifique de l’Université d’Agriculture de Tokyo ( Pourquoi Marianne en (re)parle maintenant ?)