« Croire en un Dieu cruel rend l’homme cruel »- Thomas Paine.
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« La page noire du christianisme, 2000 ans de crimes, terreur, répression. » par Enrico Riboni, athée, libre-penseur.
« Préface
Il y a près de 2000 ans, naissait en Galilée un fondateur de secte, qui finira crucifié environ 30 ans plus tard. Ses avant-derniers mots sur la croix furent « Donnez-moi à boire ». Et pourtant! La secte qu’il avait fondée deviendra ensuite la plus grande de tous les temps. Elle prendra le pouvoir politique dans l’empire romain, abolira la liberté de religion, puis amoncellera des montagnes de cadavres: ses membres massacreront des millions d' »infidèles », « hérétiques », « sorcières » et autres, puis se massacreront entre eux en donnant à l’Europe les guerres les plus féroces qu’elle ait connu. Une telle histoire pourrait inciter à la modestie, mais les chrétiens revendiquent, au contraire, un monopole de l’éthique. Ils proclament qu’ils adorent le seul Dieu, dieu qui est « amour », et se considèrent meilleurs que le reste de l’humanité, qu’ils condamnent comme étant un ramassis d’adorateurs de faux dieux.
Seule idéologie à pouvoir partager avec le communisme et le nazisme le podium dédié aux idéologies les plus meurtrières de l’histoire humaine, le christianisme reste une idéologie dominante dans nombre de pays occidentaux, dont le gendarme du monde, les USA. Il est temps d’ouvrir le Livre Noir du Christianisme: 2000 ans de terreur, persécutions, répression. Commençons, modestement, par cette Page Noire du Christianisme, qui résume quelques-unes des pires atrocités commises au nom de cette idéologie qui prétend promouvoir l’amour du prochain »…(Extrait)
http://www.astrosurf.com/nitschelm/Page_noire_christianisme.htm
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« Croire en un Dieu cruel rend l’homme cruel »- Thomas Paine.
Encore un exemple? Par Robert Paris 23/06/2014:
« Enfance dIrlande catholique : un des plus grands crimes de lEglise catholique na toujours pas été jugé !!!
LIrlande pensait enfin sêtre réconciliée avec son passé. En février 2013, le pays avait reconnu publiquement sa responsabilité dans « les blanchisseries Madeleine », ces couvents à lintérieur desquels des milliers de jeunes femmes jugées immorales par la société avaient été enfermées et utilisées comme des esclaves. Mais une historienne vient de mettre une nouvelle fois lEtat face à lhorreur de son histoire. Dans ses travaux, Catherine Corless affirme quentre 1925 et 1961, au moins 796 enfants ont été enterrés dans une fosse commune dun centre géré par des nonnes catholiques, à Tuam, dans le comté de Galway.
Cest à partir de recherches sur lorphelinat de Tuam près de Galway, à louest du pays, aujourdhui reconverti en lotissement, que lhistorienne Catherine Corless a retrouvé la trace de sept cent quatre-vingt-treize enfants non baptisés et donc enterrés secrètement, sans cercueil ni pierre tombale.
Linstitution, gérée par les surs du Bon Secours entre 1925 et 1961, accueillait des filles-mères et leurs bébés. Les conditions de vie y étaient extrêmement difficiles. Les jeunes femmes, qui étaient placées là pour expier leurs péchés, se voyaient imposer des travaux pénibles et subissaient mauvais traitements et brimades. Leurs enfants connaissaient un sort similaire et les autorités en étaient tout à fait conscientes, puisquune inspection datant de 1944 décrit un établissement surpeuplé où sévissent maladies, malnutrition et maltraitance.
Cet établissement surnommé « The Home », destiné aux jeunes mères de familles et à leurs enfants nés hors mariage était connu pour être particulièrement strict. En 1944, un rapport dinspection du gouvernement avait découvert des preuves de malnutrition sur quelques-uns des 271 petits pensionnaires et leurs 61 mères. Daprès le « Daily Mail », le document mentionnerait des enfants « fragiles, émaciés et au ventre rond ».
Les enfants étaient scolarisés à lécole locale, mais étaient séparés des autres élèves jusquà ce quils soient adoptés ou placés dans dautres établissements où ils devaient travailler sans rémunération et étaient battus. Catherine Corless, qui elle-même a été à lécole avec certains de ces enfants, se souvient avoir reçu des ordres précis des nonnes, expliquant à tous quils étaient « différents deux et quil était préférable de sen tenir éloigné ». « Si vous vous montriez gentils envers eux, les surs menaçaient de les faire sasseoir à côté de vous », se rappelle-t-elle dans le « Irish Central ». Evidemment, en accord avec lenseignement catholique, ces enfants nés hors mariage navaient pas le droit dêtre baptisés et ne pouvaient donc pas être enterrés dans des sépultures chrétiennes.
Le charnier a révélé lampleur du crime : des milliers denfants ont été torturés par lEglise catholique dIrlande et lont été au nom de la morale catholique réprouvant lenfantement hors mariage. Des enfants ont été maltraités, rendus malades, refusés de soins, livrés aux expérimentations médicales, vendus pour être adoptés par de riches Américains. Des milliers de cadavres peuvent encore être exhumés à côté des institutions catholiques irlandaises. Lampleur du scandale, qui a été couvert pendant des décennies par les plus hautes autorités de lEglise, devrait amener la papauté à étouffer de honte, à cesser de jouer les tontons la morale de lhumanité mais pas du tout ! Aucun pape na jamais reconnu lampleur des horreurs qui sont progressivement découvertes en Irlande. Rien na été fait par lEtat irlandais pour mettre à jour et juger de ces crimes. Rien na été fait par la hiérarchie catholique pour dénoncer ces crimes dont on ignore encore le nombre de victimes : enfants affamés, maltraités, morts de faim et de maladie, enfants torturés, mères obligées dabandonner leurs enfants, de vivre terrées, etc…
Après la découverte de quelque 800 bébés inhumés anonymement près dun ancien couvent de la ville de Tuam, à louest de lIrlande, Dublin a annoncé mardi la création dune commission denquête sur les foyers catholiques qui hébergeaient les filles-mères et le sort de leur progéniture. John Pascal Rodgers, 67 ans, enfant dun viol, a vécu dans linstitution de Tuam.
Tout commence en 1975 quand deux adolescents, partis jouer au football dans un champ attenant à linstitut, découvrent des ossements humains denfants. Les causes de décès sont celles de lépoque : malnutrition, grippe, bronchite, tuberculose ou gastro entérite. Dès lors, le comité dHistoire locale se démène pour que ces enfants reçoivent une sépulture avec une plaque portant le nom des défunts. Parmi ces historiens amateurs, Catherine Corless, une femme de ménage passionnée de généalogie, mène un travail de fourmi pour constituer la liste. On retrouve son nom sur des sites de généalogie dès 2010. Dans la presse irlandaise, elle déclare que ces enfants étaient regardés dun mauvais il par les surs : « Ils étaient toujours mis à lécart dans les salles de classes », affirme-t-elle au Irish Central. « En faisant cela, les religieuses envoyaient le message selon lequel ils étaient différents et que nous devions nous tenir loin deux. » Par ailleurs, plusieurs journaux rapportent que les cadavres auraient été jetés dans une fosse, sans sépulture : « Daprès les preuves présentées par Catherine Corless et Frannie Hopkins, il semblerait que les enfants étaient placés dans la terre, sans cercueil ni pierre tombale », peut-on lire sur un autre site. Aussi troublante que soit laffaire des bébés de Tuam, elle ne doit pas être examinée de manière isolée. Les autorités irlandaises doivent enquêter sur les possibles allégations de maltraitances envers des femmes et des enfants dans dautres prétendus foyers mères-bébés et dautres établissements dirigés par lÉtat ou lÉglise. Toute nouvelle allégation faisant état datteintes aux droits humains doit donner lieu à une enquête indépendante et approfondie, a déclaré Colm OGorman, directeur exécutif dAmnesty International Irlande.
Nous notons que des informations parues dans les médias indiquent quun examen interministériel de ces foyers pourrait avoir été mis en place par le gouvernement. Le cas échéant, cette procédure doit être dotée des caractéristiques nécessaires dindépendance, defficacité et de transparence ou être rapidement suivie dune procédure qui en est dotée. »
Les mauvais traitements infligés par le passé à des femmes et des filles placées dans les « Laveries des surs de Marie-Madeleine », des structures gérées par une congrégation religieuse, ont retenu lattention des médias et du monde politique, surtout depuis que le Comité contre la torture a fait part de son inquiétude en 2011 à la suite dallégations de maltraitances subies par des femmes et des filles dans ces établissements. Cependant, la réponse du gouvernement irlandais à la demande denquête indépendante formulée par ce Comité a été minimaliste. Le « comité interministériel » créé par le gouvernement en 2011 ne respecte pas les obligations de lÉtat et ne doit pas servir de modèle pour les enquêtes sur cette affaire et les autres atteintes aux droits humains commises par le passé.
Nous navons aucune raison de faire confiance à lEtat irlandais ni aux autorités catholiques irlandaises dans lenquête quils prétendent réaliser maintenant que le scandale est devenu public. Ces autorités nont pas davantage montré quon pouvait leur faire confiance en ce qui concerne les crimes pédophiles commis par des religieux catholiques contre des enfants irlandais .
Et lEglise catholique, en Irlande comme dans les autres pays et plus encore par le pape lui-même, continue de refuser le droit des femmes de procréer ou de ne pas procréer librement, le droit à lamour libre, le droit à disposer de son corps au nom de la même morale catholique qui a permis et couvert de tels crime !!! LEglise considère toujours que lamour physique ne doit avoir comme but que lenfantement au sein de la famille reconnue par la religion et que les individus nont aucun droit au plaisir, aucun droit à disposer de leur propre corps, aucun droit à la contraception et à lavortement, aucun droit denfanter hors mariage, aucun droit à la PMA pour les couples ne parvenant pas à avoir denfants.
Non seulement les crimes de lEglise ont imposé une morale abstraite et horrible mais ils ont amené des religieux à disposer dune fortune sur le dos des enfants, en les cachant, en les tuant, en les vendant, en sen servant comme cobayes humains.
LEglise catholique mondiale est salie par le sang de milliers denfants !
Ce crime, qui vient se rajouter à celui des crimes pédophiles dans toute lEglise catholique mondiale, a été couvert comme ce dernier par toutes les autorités sans exception. Les criminels nont jamais été dénoncés à la justice et des millions denfants en souffrent encore aujourdhui. Cela doit absolument être rappelé publiquement alors que lEglise catholique entend intervenir plus activement sur le terrain politique dans le monde et y imposer ainsi ses vues, alors quelle appelle les catholiques à intervenir sur les lieux de santé pour interdire lavortement et la PMA, alors quelle entend peser pour interdire le droit à lhomosexualité et à lamour libre, le droit à lavortement et à la contraception !
Les intégristes catholiques sont aussi dangereux que les intégristes islamistes, juifs, protestants et hindous. Ils représentent une extrême droite fasciste tout aussi menaçante les uns que les autres pour lavenir de lhumanité.
Le droit à la croyance nest pas un droit à imposer ses vues morales aux autres êtres humains !
Le droit à la croyance est un droit des individus et pas un droit à des institutions comme la papauté dimposer sa vision aux gouvernements et aux peuples !
Ne nous laissons pas guider moralement, socialement et politiquement par les assassins, les tortionnaires, les profiteurs sur le dos des enfants irlandais et de leurs mères qui se couvrent de la Bible pour commettre et protéger leurs crimes !!!!
Au début des années 2000, près de 3 000 adultes irlandais affirment avoir subi des sévices sexuels dans des institutions de lÉglise catholique. Celle-ci est contrainte, en janvier 2002, de sentendre avec lÉtat pour les indemniser, en échange de labandon des poursuites judiciaires. En mars 2006, Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, annonce les résultats dune enquête indépendante menée dans son diocèse. Les dossiers de plus de 2 800 membres du clergé de larchidiocèse ont été examinés. Plus de cent prêtres et membres dordres religieux de son archidiocèse ont été accusés dabus sexuels contre des enfants depuis 1940. 350 victimes ont été identifiées, une quarantaine dautres personnes ayant peut-être aussi subi des abus. 105 procès civils ont été intentés. Lors dune rencontre avec les évêques irlandais, Benoît XVI les enjoint à « établir la vérité » sur les abus dont sont suspectés des prêtres et à tout faire pour éviter ceux-ci à lavenir. Le 20 mai 2009, le Rapport Ryan, de la commission présidée par le juge Sean Ryan (en) (Commission to Inquire into Child Abuse) dévoile que des centaines denfants ont été victimes de sévices, depuis les années 1940, dans des institutions religieuses irlandaises. Le rapport dénonce en 2 600 pages les abus subis par de nombreux enfants accueillis par des structures financées par lÉtat et gérées en grande partie par lÉglise catholique. Le mandat de la commission concernait quatre types dabus : physiques, sexuels, de négligence et psychologiques. Le Conseil permanent des évêques irlandais déclare, le 29 mai 2009 : « Nous présentons nos excuses à tous ceux qui, durant leur enfance, ont été si cruellement victimes de violences lorsquils étaient à lécole ou dans des maisons daccueil catholiques ». Larchevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, a confessé que les histoires dabus, « dans de nombreux cas, sont écurantes ». À ses yeux, toutes les organisations ecclésiastiques impliquées dans le rapport devraient examiner sérieusement « comment leurs idéaux ont été dévoyés à cause des abus systématiques » ( ) « Cest un vrai cri dexhortation pour regarder la manière dont nous prenons soin de nos enfants. Si nous sommes vraiment affligés par ce qui est arrivé par le passé, nous devons nous engager pour un avenir vraiment différent ». Le montant des indemnisations à verser aux victimes dabus dans des institutions catholiques avait été fixé à 128 millions deuros. Finalement, la somme totale des indemnité est de plus dun milliard deuros, presque entièrement versé par lÉtat à environ 12 500 des 14 500 victimes. Les montants versés aux victimes vont de 65 000 à 300 000 euros selon les cas ». En novembre 2009, le Rapport Murphy de la commission présidée par la juge Yvonne Murphy (Commission of Investigation into Catholic Archdiocese of Dublin), met en cause une dizaine dévêques accusés davoir couvert les abus perpétrés par des prêtres. Le rapport relève 46 cas de prêtres coupables dabus sexuels. Cette enquête concerne la période allant de janvier 1975 à mai 2004. Sa publication a entraîné, en décembre 2009, la démission de Mgr Murray, évêque de Limerick et ancien évêque auxiliaire de Dublin. Il est suivi, en mars 2010, par Mgr Magee, évêque de Cloyne et en avril 2010 par Mgr James Moriarty, ancien évêque auxiliaire de Dublin. Les 15-16 février 2010, le pape convoque les évêques irlandais au Vatican. Benoît XVI déclare que la la pédophilie est un « crime atroce » et un « péché grave qui offense Dieu et blesse la dignité de la personne humaine ». Il enjoint les évêques de prendre les mesures nécessaires pour réparer, autant que possible, les fautes commises, prendre en compte les droits des victimes et coopérer avec la justice. Le mars 2010, Benoît XVI envoie une Lettre pastorale aux catholiques irlandais, où il redit sa compassion pour les victimes. En mars 2010, 6 évêques irlandais avaient présenté leur démission, trois étant alors acceptées par le pape. Le 31 mai 2010, le pape nomme neuf prélats pour enquêter sur le scandale des abus sexuels commis sur des mineurs en Irlande. Parmi les enquêteurs figurent les archevêques de Westminster, Boston, New York, Toronto et Ottawa ainsi que deux religieuses. Ils examineront, et chercheront à améliorer, les procédures actuelles visant à lutter contre les abus. En novembre 2010, quatre visiteurs apostoliques arrivent en Irlande pour examiner les moyens pris pour répondre aux cas dabus et aider lÉglise locale à cheminer vers un renouveau. En février 2011, à loccasion dune liturgie du repentir dans la pro-cathédrale Sainte-Marie LÉglise, Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, dit sa reconnaissance aux victimes dabus sexuels pour avoir refusé de se taire même lorsquon ne les croyait pas. Il les encourage à continuer à témoigner et souligne que les responsables ne sauraient demander pardon sans avoir dabord reconnu linjustice commise et leur propre échec pour ce qui sest passé.
Mgr Magee, 73 ans, qui a été secrétaire particulier de trois papes, Paul VI, Jean Paul Ier et Jean Paul II, a été impliqué dans le scandale des abus sexuels sur des enfants en Irlande dans un rapport établi en décembre 2008 par lEglise catholique irlandaise.
Un autre rapport publié en Irlande en novembre dernier après trois ans denquête, le rapport Murphy, a révélé comment lEglise catholique de ce pays avait couvert des abus sexuels commis sur des centaines denfants par des prêtres pendant plusieurs décennies cette fois-ci dans le diocèse de Dublin.
Mais on continue à confier des enfants aux prêtres qui ont couvert ces agissements et qui peuvent les recommencer parce quune sexualité normale leur est interdite au nom de la morale catholique… »
http://www.matierevolution.org/spip.php?article4307
La foi de chacun est respectable, mais pas les religions!
Les religions ne sont pas Dieu: elles…OSENT commettre le sacrilège(!) de parler en son nom pour pourrir l’humanité de l’Humanité!
Pour une fois, la plus haute hiérarchie de léglise catholique reconnait les crimes de ses officiants. Dont act.
Mais alors pourquoi « Finalement, la somme totale des indemnités de plus dun milliard deuros, presque entièrement versé par lÉtat à environ 12 500 des 14 500 victimes » – pourquoi « versé par l’Etat »??? Le Vatican serait-il si pauvre – et les contribuables irlandais si stupides?
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« pourquoi « versé par l’Etat »??? Le Vatican serait-il si pauvre – et les contribuables irlandais si stupides?’
Parce que l’Eglise…c’est l’Etat?
En France, où la Séparation de l’Eglise et de l’Etat a été actée, l’Eglise continue à vouloir…légiférer!!!
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