Par J.G.
» Jai demandé un mandat damener pour que lon soit sûr que la mère soit présente à laudience. Quelle entende ce que déclare sa fille, et ce que cest que la loi. Mais nous avons affaire à un roc de certitudes, sur lequel tout cela rebondit Je suis presque contente quà la fin des débats, il y ait eu ces larmes (de la mère, NDLR). Elle montre enfin un peu démotion. »
Ces mots sont ceux de la vice-procureure Caroline Armand, adressés hier au tribunal correctionnel dAvignon mais surtout à la prévenue, une mère de famille condamnée au final à un an de prison avec sursis pour violences sur sa fille dune quinzaine dannées (*). La représentante du parquet espérait une audience aux vertus « pédagogiques ». Mais la mère a surtout nié ces violences, affirmant à mots couverts que sa fille était « maligne » comprendre manipulatrice.
Cette jeune fille, aujourdhui, est placée, loin du foyer familial cavaillonnais. Après le signalement aux services sociaux de soupçons de violences (elle arrivait marquée à lécole), elle avait déclaré « Parfois je préfère mourir que de continuer à vivre ce mal avec eux ». Eux, cest dabord lun de ses frères, condamné par le tribunal pour enfants à un stage de citoyenneté. Et puis la mère. « Elle ma frappée à coup de chaussure, mais cest pas grave, cest ma mère » peut-on lire parmi les explications de ladolescente »…(Extrait)
*****************************************************************************
« Elle ma frappée à coup de chaussure, mais cest pas grave, cest ma mère »
Au contraire, ce n’est pas tolérable !
Si cette jeune fille garde cette vision du comportement « normal »(!) d’une « mère » -ado signalée aux services sociaux à cause de soupçons de violences (elle arrivait marquée à lécole),-
Quelle mère sera-t-elle, un jour ?
La vice-procureure, au sujet de la mère: « nous avons affaire à un roc de certitudes, sur lequel tout cela rebondit »
La mère reproduit les … »certitudes éducatives »(!) héritées de sa propre famille
Et ainsi de suite ? :##
Idem, concernant des pères ?
« Familles, je vous hais » (André Gide)