"Une minijupe pour… Erdogan" ?

Par Camille Moreau :

… »Un geste fort pour ces hommes qui, en revêtant ce vêtement féminin, clament leur désir d’une vraie égalité des sexes. « Parce qu’au sein de la société les femmes subissent de nombreuses violences et cela fait du mal à toute la société en général » déclare Bulut Arslan, participant à la manifestation.

Un hashtag, #ozgecanicinminietekgiy signifiant « une minijupe pour Özgecan », a également été mis en place sur Twitter et a été utilisé plus de 1500 fois depuis ce week-end selon la BBC. Des hommes ont publié des photos d’eux en minijupe, un vêtement souvent mal vu et signe de moeurs légères en Turquie.

Depuis le meurtre de cette jeune étudiante, la mobilisation de la population ne faiblit pas. D’autres manifestations étaient organisées ce week-end pour dire non à la violence faite aux femmes. La société turque réclame de réelles sanctions contre les auteurs du crime, et reprochent au président islamo-conservateur Erdogan d’entretenir les violences faites aux femmes en ayant des propos discriminant. Il avait par ailleurs déclaré en novembre 2014 : « Notre religion (l’islam) a défini une place pour les femmes : la maternité ».(Extrait).

http://www.marieclaire.fr/,turquie-les-hommes-en-jupe-pour-dire-non-aux-violences-faites-aux-femmes,734087.asp?xtor=EPR-169

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« Des hommes ont publié des photos d’eux en minijupe, un vêtement souvent mal vu et signe de mœurs légères en Turquie.  »

Ouf ! La Turquie ne se réduit pas à pas au misogyne… Erdogan !

« Ce n’est pas qu’une histoire de femmes, là où les femmes ne peuvent pas se sentir libre, bientôt les hommes ne se sentiront pas libres non plus »

Exact!

Mais beaucoup de mecs, à l’arrogance machiste flamboyante, ont du mal à le réaliser! :##

« La jupe, un vêtement souvent mal vu ?

Heu…pas qu’en Turquie, hélas ? !

« Parce qu’au sein de la société les femmes subissent de nombreuses violences et cela fait du mal à toute la société en général »

Une évidence, mon cher Watson!

« Notre religion (l’islam) a défini une place pour les femmes : la maternité ».

Et la civilisation en… 2015(!), a défini un avertissement à Erdogan: la minijupe ET le bonnet d’âne, si récidive ?

Petit à petit, le niqab fait son nid en occident ?

(Ph. non contractuelle, pointez souris pour légende).
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De Peter Bu (Visiteur) -http://www.aneries-sur-les-femmes.fr-mercredi, 25.fév.

« En 2013, (Zunera Ishaq) qui porte le niqab par conviction, a intenté un recours en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés au motif qu’elle contrevient à ses croyances religieuses. Zunera Ishaq accepte de se découvrir le visage devant des fonctionnaires à des fins d’identifications et de sécurité mais refuse catégoriquement de rester dévoilée pendant la cérémonie.

La Cour fédérale autorise donc les femmes musulmanes à prêter leur serment de citoyenneté en portant un voile intégral et invite Ottawa à mettre fin à cette politique, qu’elle juge «illégale».

Le premier ministre Stephen Harper a annoncé, jeudi, que le gouvernement compte déposer un avis d’appel concernant cette décision. »

http://journaldumusulman.fr/la-cour-federale-du-canada-donne-gain-de-cause-a-une-musulmane-portant-le-niqab/

Le site canadien http://sisyphe.org/spip.php?article5057 publie un bon commentaire, fondé sur l’étude de la religion musulmane, de cette décision de la Cour fédérale.

ATTENTION, MALADIE CONTAGIEUSE !  »

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« Espérons que la justice américaine est vaccinée. »…dites-vous

Espérons, espérons, même si l’espoir fait vivre les imbéciles, dit-on, par ailleurs :##

Mais en étant plus réaliste: petit à petit, le niqab fait son nid, en occident ?

Les Etats* sont tombés sur la tête :

– D’un côté, ils* respectent la « liberté religieuse »

– De l’autre, la « liberté religieuse » est ouvertement… LIBERTICIDE(!) pour les femmes

Cherchez l’erreur ! -l’horreur?-

Il n’y en a pas :

Les religions*, -toutes inventées par des mecs, avec pénis et testicules, des mâles donc,- se sont auto-déclarées* « sacrées »**(!), en commettant le sacrilège d’oser parler au nom de DIEU, pardon, de divers dieux(!!!), plus vrais, plus mâles, plus barbus, plus féroces, plus guerriers, plus homophobes, plus misogynes, etc, les uns que les autres…

Pour se rendre **intouchables !

La lourde chape de plomb liberticide, religieuse(!), se referme, partout sur les femmes

Des femmes avec vagin et ovaires, qui sont ravies de colporter les fables religieuses… misogynes(!!!)

Pour fabriquer, à l’infini, des petits clones misogynes(!), homophobes, intolérants

Allah, pardon, allant jusqu’à pratiquer la violence et l’assassinat, pour obéir aux religions !

Le pire dans tout « ça » ? Les croyants/fidèles sont persuadés qu’ils agissent au nom de DIEU

Alors, qu’ils agissent, en fait, au nom des… mecs(!) qui ont inventé telle ou telle religion

A leur PROPRE image ! :##

A une époque, des religieux catholiques torturaient/tuaient/massacraient/, AUSSI! au nom de DIEU (Inquisition, chasse aux soi-disant sorcières, Croisades, papauté/esclavage…)

Alors, qu’eux aussi, agissaient au nom des…mecs(!) qui avaient inventé cette religion et toutes ces horreurs indignes

Ainsi va le monde des dits… »HUMAINS »(!)

Et tant pis pour…l’HUMANITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Arrêtée parce qu’ "Elle se masturbe au cinéma, pendant la séance de 50 Nuances de Grey"

Par M.C.

… »50 Nuances de Grey, beaucoup de spectateurs ne boudent pas leur plaisir dans les salles. Une jeune mexicaine l’a même montré de façon un peu trop explicite au goût de certains spectateurs d’un cinéma de Sinaloa, à l’ouest du Mexique. Ceux-ci ont été surpris de voir leur voisine du 12e rang… se masturber pendant la séance, rapporte le journal La Verdad.

La police a été prévenue par les spectateurs

Le spectacle offert par cette cinéphile de 33 ans, qui gommait ainsi les frontières entre la fiction à l’écran et la réalité, a peut-être troublé encore davantage les spectateurs quand la police, prévenue par leurs soins, lui a passé les menottes avant de l’escorter hors de la salle. La femme, qui n’est pas mariée, croit bon de préciser le journal, a été arrêtée pour indécence publique. »

http://www.20minutes.fr/insolite/1546947-20150223-mexique-menottee-apres-etre-masturbee-devant-50-nuances-grey

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« La femme, qui n’est pas mariée, croit bon de préciser le journal, a été arrêtée pour indécence publique. »

Plus grave pour la police mexicaine, de se masturber au cinéma, que d’être tabassée par son mari ?

« un rapport du ministère de l’Immigration du Canada affirmait: «La société mexicaine perçoit en général la violence conjugale comme un problème relevant du domaine privé et comme un comportement tout à fait « normal ». C’est pour cette raison que la police hésite à intervenir dans les cas de violence conjugale. » :##

En toute logique, bientôt un procès, pour pratiquer la lapidation en occident, au nom de la "liberté religieuse" ?

La liberté religieuse, un cauchemar fémininement liberticide?(Illustration non contractuelle).

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Par Marie Desgré:

… »Liberté religieuse contre politique vestimentaire. Mercredi, la Cour suprême, plus haute instance de justice des Etats-Unis, doit trancher dans une affaire de discrimination religieuse au travail vieille de sept ans. En 2008, une boutique d’Abercrombie & Fitch à Tulsa (Oklahoma) rejette la candidature de Samantha Elauf, 17 ans, au poste de vendeuse. La jeune musulmane portait un foulard lors de l’entretien, or la chaîne de vêtements pour adolescents impose une politique vestimentaire stricte à ses vendeurs. L’enseigne impose notamment de ne rien porter sur la tête : ni chapeau, ni foulard.

…La marque Abercrombie & Fitch est connue pour employer de jeunes hommes exhibant leurs corps de mannequin à l’entrée des magasins pour attirer la clientèle, et des vendeuses à la plastique tout aussi irréprochable, portant des jupes courtes. Mark Jeffries, l’ex-PDG de la marque poussé vers la sortie l’an dernier, avait déclaré n’embaucher que des vendeurs « cool et sexy » pour faire venir une clientèle du même ordre. La marque ne vend d’ailleurs pas de vêtements pour femme au-delà de la taille 40″…(Extrait).

http://www.metronews.fr/info/etats-unis-abercrombie-fitch-en-justice-pour-refus-d-embauche-d-une-femme-voilee/mobw!peAMfyxxd0chs/

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La marque Abercrombie & Fitch ? « des vendeuses à la plastique tout aussi irréprochable, portant des jupes courtes. »

Pas vraiment le profil d’une musulmane à « foulard » ? Alors, de quoi est-il, vraiment question, dans ce procès ?

Sociétalement parlant, les religions exigent, de plus en plus, de déterminer et de fixer les discriminations sexistes … féminines(!), dans le secteur public, au nom de la liberté de religion

En toute logique, bientôt un procès pour pouvoir pratiquer la lapidation,… en Europe, au nom de… la liberté religieuse ? :##

La bataille contre les exactions religieuses est perdue d’avance:

-d’un côté les religions avancent leurs « pions misogynes et homophobes » au nom de la « liberté religieuse », c’est-à-dire de la liberté de discriminer et de mal traiter -et maltraiter/assassiner- des femmes, des homosexuels, etc

-de l’autre, les Etats sont au garde à vous devant ces comportements religieux qui bafouent la Déclaration des Droits de l’Homme/Femme,…au nom de la « liberté religieuse »!

Comme si la « liberté religieuse » suffisait à… justifier(!!!) la non-liberté des femmes, des homosexuels, etc,, à vivre leur… INTEGRITE/identité sexuelle(!) de femme et d’homo ? (Entre autres, en disposant de leur sexe et de leur cheveux, comme bon leur semble, dans le respect d’autrui)

On a un aperçu très… « convaincant », de l’application de la fameuse « liberté religieuse »(!) par Daesh…

Et les attentats terroristes récents en sont une autre application: « Dieu » exige de punir les « insultes », « On » ne fait que lui obéir au nom de la religion..

Et ce n’est qu’un début…

Ce sera la plus guerrière, la plus humainement(!) liberticide, la plus féroce, la plus sanguinaire, qui récoltera, finalement la liberté de jouir, de la… « liberté religieuse » !

Concernant la musulmane à foulard, ce n’est pas aux sociétés de bafouer les Droits de l’Homme/Femme, pour les religions

c’est aux croyants, de tous bords, d’exiger que leurs religions prennent en compte le fait que la société a -fémininement- évolué de manière plus…humaine et égalitaire (!!!), depuis +ou- 2000 ans !

La "lèpre" sexiste/misogyne, religieuse :"En s’attaquant à la moitié de l’humanité, l’Eglise a commis une erreur grossière."

Violences des  religions (Pointez souris pour légende. Monotype perso, non contractuel).

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Par Marion Festraëts, Patrick Angevin, Siavosh Ghazi, Dominique Lagarde:

… » L’Eglise catholique écossaise a avoué en octobre avoir payé les parents d’une gamine de 12 ans pour que celle-ci n’avorte pas.

Au Koweït, le Parlement – en majorité islamiste – vient de rejeter un décret-loi de l’émir accordant aux femmes le droit de vote et d’éligibilité.

Depuis novembre, les juives ultra-orthodoxes de Jérusalem ne doivent plus utiliser leur téléphone portable en public, car, selon quatre rabbins, cela «porte gravement atteinte aux règles de la pudeur».

En mai 1999, le Vatican a condamné la distribution par l’ONU de pilules abortives aux femmes kosovares violées par la soldatesque serbe.

En novembre dernier, une veuve indienne acclamée par la foule s’est jetée dans les flammes du bûcher funéraire de son mari selon la tradition hindoue du sati.

En septembre, Chérine, une Jordanienne de 20 ans, a été abattue de trois balles et massacrée à coups de couteau par son cousin. Comme une vingtaine de femmes chaque année, Chérine a été victime d’un «crime d’honneur», absous par les religieux islamistes et un article du Code pénal jordanien, qui assure l’impunité à tout homme châtiant l’une de ses proches soupçonnée d’adultère.

La litanie est encore longue des offenses faites aux femmes au nom de Dieu.

Si, reflétant et légitimant la phallocratie ambiante, les religions furent forgées en des temps où la femme ne comptait guère, on comprend moins pourquoi, à l’ère d’Internet et du robot mixeur, leurs interprétations et les lois qui en découlent ont si peu évolué. Les croyantes ont de plus en plus de mal à admettre que Dieu leur ait joué le vilain tour de les vouloir niées, persécutées, cantonnées à des rôles subalternes
Nombreuses, elles réclament dans toutes les confessions une lecture nouvelle, débarrassée des scories de l’Histoire, des livres saints qui les ont mises au pas pendant des siècles. S’il reste aux femmes un territoire à conquérir pour se libérer des derniers carcans, c’est bien celui de la religion. Vaste programme.

Pourtant, à bien y regarder, les choses n’avaient pas si mal commencé. A l’aube des civilisations, les premières idoles du paléolithique et du néolithique sont incontestablement des dames, pourvues des attributs rebondis d’une féminité triomphante. Rien n’indique pour autant que les hommes de l’époque aient particulièrement bien traité leurs compagnes, mais du moins révèrent-ils des divinités féminines. Capable d’enfanter, la femme incarne alors le mystère de la fécondité, comme le sang qui s’écoule d’elle évoque la mort, mêlant intimement en son ventre le secret des origines et celui du trépas. Etroitement liée au cycle de la nature et des saisons, on la loue pour invoquer sa protection ou implorer sa prodigalité.

Cela ne va pas durer. L’apparition des sociétés guerrières et, sans doute, une meilleure compréhension des mécanismes de la procréation désacralisent la femme et mettent un terme à l’âge d’or des déesses fertiles. Les civilisations antiques donnent naissance aux polythéismes dominés par des figures masculines. Le symbole phallique prend le pas sur les douces rotondités maternelles. «C’est la revanche des dieux mâles, explique l’historien des religions Odon Vallet, auteur de Femmes et religions: déesses ou servantes de Dieu? (Gallimard). Pour gouverner à cette époque, il faut se battre. Les dieux sont des chefs de guerre. Les hommes imposent leur domination sur les femmes, qui restent à la maison et perdent leur prestige. Les déesses de l’époque ne sont plus que des gardiennes du foyer.» Jusqu’à ce qu’elles se fassent définitivement déboulonner par les dieux uniques. «La Bible est le premier livre sacré à n’avoir pas de dieu nommé au féminin», souligne Odon Vallet. Des sociétés patriarcales du bassin méditerranéen naissent les trois religions monothéistes – judaïsme, christianisme et islam – attribuant le beau rôle aux mâles. «Dans l’Ancien Testament, deux livres sur 46 sont consacrés à des femmes, et plus de 80% des personnages sont des hommes», dénombre Odon Vallet. Place donc à un seul Dieu, masculin, qui ne va s’adresser qu’à des hommes et n’être enseigné que par des hommes. On sent poindre le malentendu dès la Genèse, qui conte curieusement deux récits de la création d’Adam et Eve. Le premier, qui induit une égalité entre l’homme et la femme, dit que, le sixième jour, Dieu fit l’homme à son image, précisant: «Il les créa mâle et femelle.» Le second texte donne une tout autre version: Dieu ayant créé Adam craint que celui-ci ne s’ennuie et lui octroie une «aide». Il lui prélève une côte pour façonner Eve. Adam est ainsi créé à l’image de Dieu alors qu’Eve l’est à l’image de l’homme. Sur ces bases solides va s’édifier l’histoire de la misogynie sacrée. Saint Augustin décrète: «Homme, tu es le maître, la femme est ton esclave, c’est Dieu qui l’a voulu.» Plus tard, saint Thomas enfonce le clou: «La femme a été créée plus imparfaite que l’homme, même quant à son âme.» Juifs et musulmans ne disent pas le contraire. Pauline Bebe, première et unique femme rabbin de France, ordonnée par la communauté libérale, raconte: «Le Talmud comporte un texte qui dit que Dieu a créé la femme à partir d’une côte de l’homme, car, s’il avait choisi les yeux, elle aurait été curieuse, les mains, elle aurait été chapardeuse, la bouche, elle aurait été bavarde, etc. Mais le texte conclut que, malgré ces précautions, la femme est quand même curieuse, chapardeuse, bavarde…»

Pendant des siècles, les femmes seront vouées aux destins secondaires d’épouses, de mères, voire de signes extérieurs de richesse: le roi Salomon dispose ainsi de 700 femmes et de 2 300 concubines. Les civilisations grecque et romaine ne tiennent pas la femme en plus haute estime. Aristote la voit comme «un mâle stérile», Périclès décrète que «la plus grande vertu d’une femme, c’est de savoir se taire», tandis que la mythologie hellénique est fondée sur la légende de Pandore, première femme de l’humanité, qui ouvrit sa funeste boîte à fléaux et répandit le malheur sur le monde. Les contemporaines de Jésus ne sont guère mieux loties. Si l’homme ne peut se réaliser pleinement que dans le mariage – «Même si un homme étudie toute la Torah et accomplit tous les commandements, s’il ne se marie pas, son âme n’atteint jamais la perfection», affirme la kabbale – il dispose seul du droit de divorcer, ou plutôt de répudier sa femme avec, soyons juste, des obligations matérielles à son égard. Si elle refuse, elle se condamne à la solitude et ne peut contracter d’autre union, sous peine de se retrouver en situation d’adultère et de voir ses futurs enfants exclus de la société des croyants. En rejetant la répudiation pour proclamer l’indissolubilité des liens conjugaux, Jésus fait soudain ?uvre de salubrité publique envers les femmes.

Les juives n’ont alors pas accès au Temple les jours de leurs règles ni après un accouchement, tous les «écoulements» corporels étant jugés impurs. Le Lévitique précise qu’une femme venant de mettre au monde un fils ne doit pas approcher du sanctuaire pendant quarante jours. Si c’est une fille, c’est pire: sa pénitence dure soixante jours. Les jeunes filles sont mariées avant la puberté, pour s’assurer que l’époux sera bien le père des enfants – ainsi Marie, promise à Joseph alors qu’elle n’a pas 15 ans. Quant à la femme adultère, on la lapide. Dans ce contexte, Jésus apparaît comme un prophète du féminisme. «Alors que ses contemporains de Palestine tiennent les femmes pour impures, il ne craint pas de se souiller en les fréquentant», constate l’historien Guy Bechtel, auteur du remarquable ouvrage Les Quatre Femmes de Dieu: la putain, la sorcière, la sainte et Bécassine, qui vient de paraître chez Plon. Le Christ n’hésite pas à leur parler, il les guérit, accepte qu’elles le suivent sur les routes de Galilée. Il va jusqu’à dire – suprême extravagance – que les prostituées entreront au royaume des cieux avant les pharisiens. Il n’en convie aucune parmi ses disciples, pas plus qu’il ne les invite à la Cène, mais c’est à Marie-Madeleine qu’il apparaît le jour de la Résurrection.

La maternité inspire le dégoût i Jésus fait preuve d’une étonnante mansuétude envers le beau sexe, les Pères de l’Eglise vont se charger de remettre les choses à leur place. Leurs interprétations des Evangiles justifieront vingt siècles de phallocratie. «Les commentaires sur Adam et Eve vont se multiplier, analyse Guy Bechtel. La confiture sacerdotale s’accumulera sur le palimpseste d’origine, au point qu’on ne pourra plus lire le premier message de Jésus.» Alors qu’elle était avant tout mère chez les juifs, la femme n’aura même pas droit à cette consolation dans le christianisme. Puisque les premiers chrétiens s’attendent à une fin du monde imminente, à quoi bon faire des enfants? La maternité inspire même le dégoût: saint Jérôme trouve aux femmes enceintes un «aspect hideux» et saint Ambroise clame: «Heureuses les stériles!» Si la femme n’engendre point, à quoi diable peut-elle bien servir? A rien. Tout au plus fera-t-on de quelques pieuses martyres des saintes acceptables, pourvu qu’elles aient subi stoïquement la torture: Agathe, les seins tranchés, périt nue sur la braise, Cécile est décapitée, Blandine jetée aux lions, Apolline, édentée à force de coups, se jette dans les flammes.

Marie, qui joue finalement un rôle secondaire dans la vie du Christ – deux évangiles sur quatre mentionnent sa virginité – va devenir au fil des siècles l’unique femelle à peu près fréquentable. Jérôme, Ambroise et Augustin affirment que Marie fut vierge non seulement avant la naissance du Christ, mais également pendant et après. «Vers 880, Hincmar de Reims, muni d’on ne sait quelles informations, fournit les détails anatomiques: Marie avait mis son enfant au monde ?vulve et utérus fermés?», s’amuse Guy Bechtel. Cependant, c’est à partir du XIIe siècle qu’on entreprend d’en faire une supersainte, que Rome s’acharnera à rendre la plus éthérée, la plus désincarnée, la plus éloignée du commun des mortelles qui soit, un modèle hors de portée, même de la plus pieuse des dames patronnesses. En 1854, Pie IX parfait le tableau: il proclame le dogme de l’Immaculée Conception, qui fait de Marie l’unique femme née sans la marque infamante du péché originel.

Dès le début, les théologiens conspuent l’amour physique et avec lui l’objet et la source de toutes les concupiscences: si l’homme désire la femme, c’est de sa faute à elle, tentatrice et démoniaque. Et les préjugés ont la vie dure: lors de l’Exposition universelle de 1958, le Vatican choisit une photo de Brigitte Bardot dansant le mambo dans Et Dieu créa la femme afin d’illustrer la salle de son pavillon consacrée au Mal. Pour limiter le plus possible le contact avec la chair honnie de la femelle, on inventa même au XVIIe siècle l’inénarrable «chemise conjugale à faire un chrétien», munie d’un trou à l’endroit idoine.

A la fois putain, infernale et idiote endant des siècles, les plus brillants cerveaux du christianisme vont rivaliser de zèle fielleux pour éreinter la femme. Et c’est la surenchère. Odon de Cluny écrit au Xe siècle: «Nous qui répugnons à toucher du vomi et du fumier, comment pouvons nous désirer serrer dans nos bras ce sac de fientes?» Guy Bechtel insiste: «Seule, l’Eglise catholique l’a pensée à la fois inférieure, putain, infernale et, en plus, idiote, ce qui est d’ailleurs contradictoire: comment pourrait-on en même temps avoir les ruses du diable et la bêtise de la bécasse?» Ces élucubrations demeurent cependant l’apanage des beaux esprits retranchés des réalités de ce monde: «Le simple curé de paroisse était loin de tout ça», tempère l’historien. C’est la différence avec l’islam ou le judaïsme ultraorthodoxe, peut-être moins violents dans les textes, mais bien plus coercitifs dans leurs applications.

Reste que cette domination va asseoir pour des siècles la suprématie masculine chez les catholiques. On tiendra les femmes soigneusement éloignées de toute instruction. On leur enjoindra successivement d’être vierges, puis mères, ou tout à la fois, ce qui est malcommode. On les brûlera à l’occasion quand on les croira sorcières et que la rudesse des temps y trouvera son exutoire. Malgré cela, ce sont les religieuses qui constituent le gros des troupes dans les monastères et les couvents – elles sont encore 800 000 dans les ordres, contre 400 000 hommes. Pourtant, Rome n’a jamais débordé d’affection envers ses pieuses filles: pendant des siècles, avec leur consentement et surtout celui de leurs familles, on les enferme dans de froides clôtures (le chauffage est un confort à proscrire), on leur défend de se laver par crainte qu’elles ne se souillent en se touchant, on les maintient dans une ignorance crasse en leur interdisant la lecture des Evangiles et des théologiens, on les empêche de se parler, de dormir, de sortir, bref, on les désespère consciencieusement. Parfois même, si elles ont le tort de prétendre entretenir une relation particulière avec le Christ, on flaire l’hérésie, comme Thérèse d’Avila, Catherine de Sienne ou Hildegarde de Bingen en feront l’amère expérience.

De son côté, le judaïsme continuera de visser les femmes à leurs fourneaux. Si la transmission de la judéité est matrilinéaire, la halaka, la loi juive, interdit aux femmes de prendre la parole dans la synagogue, où elles disposent d’espaces réservés. Soumise à une double injonction déconcertante, la femme juive est censée connaître les 613 commandements de la mitsva, mais n’a pas le droit de les étudier. Le Talmud le stipule: «Mieux vaut brûler la Torah que de la confier à une femme.» Tous les matins, dans une prière rituelle, l’homme remercie Dieu de ne pas l’avoir fait femme. Aujourd’hui, seule la communauté juive libérale – bien implantée aux Etats-Unis, mais minoritaire en France – reconnaît les ordinations de femmes, telle la Française Pauline Bebe. «Les femmes portent toutes sortes de souillures et doivent se purifier régulièrement par l’ablution rituelle. Il y a incompatibilité entre la sexualité féminine et le sacré», écrivent Agnès Fine et Claudine Leduc dans Femmes et religions (Presses universitaires du Mirail).

Néanmoins, contrairement à l’optique chrétienne, la sexualité n’est pas taboue. «Elle n’a pas seulement pour but la procréation, précise Pauline Bebe, mais également le plaisir, reconnu à l’homme comme à la femme. Mais sa présence perturbe l’homme, qui risque d’avoir des idées déplacées. Pour éviter de le détourner de la prière, elle doit cacher les parties de son corps jugées séduisantes: ses cheveux, ses bras, ses jambes…» Epouses, mères, elles n’ont d’autre fonction sociale que celle de croître et multiplier. «Dans des textes du Moyen Age, raconte Pauline Bebe, on lit que les femmes doivent tenir le foyer pour permettre aux hommes d’aller acquérir l’intelligence à l’extérieur.» Règle toujours de mise chez les ultraorthodoxes, où la femme se doit encore de mettre au monde une nombreuse progéniture dont elle devra s’occuper seule, comme elle devra assurer la subsistance du foyer puisque monsieur étudie. Un vieux proverbe yiddish dit que «Dieu ne pouvait être partout à la fois, c’est pourquoi il a créé la mère juive».

Les sociétés les plus oppressives Partout, la femme a été claquemurée chez elle. Dans l’islam encore plus qu’ailleurs. «La rencontre entre l’islam et l’arabité a produit quelques-unes des sociétés les plus oppressives de la planète en matière de condition féminine, écrivent Sophie Bessis et Souhayr Belhassen dans Femmes du Maghreb: l’enjeu (Lattès). Car l’islam a consacré dans la loi et les faits le règne déjà bien établi dans la région de la famille patriarcale, dont le mâle, plus que jamais l’élu de Dieu, est sans contestation possible le chef.» Le Coran semble pourtant poser une égalité de principe: «L’être humain, qu’il soit homme ou femme, est honoré de par sa création originelle. Cette grâce de Dieu et cet honneur sont décernés […] sans distinction de sexe», écrit la sociologue Fatima Naseef dans Droits et devoirs de la femme en islam: à la lumière du Coran et de la Sunna (Tawhid). La 2e sourate du Coran, un brin grivoise, insiste sur la complémentarité des sexes: «Elles sont un vêtement pour vous, comme vous êtes un vêtement pour elles.» Malheureusement, la plupart des versets sont moins aimables: «Les ambiguïtés du Coran, qui ont permis depuis des siècles la pluralité de ses lectures, ne résident pas dans la question de savoir si les femmes sont inférieures aux hommes, mais dans celle de définir les droits qui leur sont accordés à l’intérieur des limites posées par cette infériorité», analysent Sophie Bessis et Souhayr Belhassen. Ainsi ce passage de la 4e sourate: «Les hommes ont autorité sur les femmes, du fait qu’Allah a préféré certains d’entre vous à certains autres, et du fait que les hommes font dépense de leurs biens en faveur des femmes. Celles dont vous craignez l’indocilité, admonestez-les. Reléguez-les dans les lieux où elles couchent. Frappez-les.» Pour couronner le tout, alors que les fidèles méritants seront accueillis au paradis par des cohortes de vierges enchanteresses, les pieuses musulmanes y retrouveront, en guise d’éphèbes… leurs maris.

Pourtant, l’avènement de l’islam a paradoxalement pu constituer un progrès dans certaines régions. Ainsi le Prophète condamne-t-il une pratique courante de l’Arabie préislamique qui consistait à se débarrasser des petites filles dès leur naissance en les enterrant vivantes. Il limite le nombre des épouses à quatre – et encore faut-il se montrer équitable: «Si vous craignez de ne pas être justes, alors une seule» (4e sourate). Enfin, il permet à la femme d’hériter, sa part équivalant à la moitié de celle d’un homme. Et quand le Coran dit: «Qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs gorges», et prescrit une tenue «décente», il ne fait qu’entériner les traditions vestimentaires d’une région où l’on se promenait peu en minijupe. «Bien avant l’islam, les femmes étaient voilées et recluses, y compris chez les juifs et les chrétiens», souligne la sociologue Juliette Minces, auteur du Coran et les femmes (Hachette).

Mais si les juives et les chrétiennes se sont débarrassées de leurs voiles depuis belle lurette, ce n’est pas le cas des musulmanes, qui restent inféodées à ce symbole de leur soumission. Les Européennes ont commencé à s’émanciper timidement depuis la Réforme, qui pose, au XVIe siècle, les premiers jalons en encourageant les femmes à étudier les textes religieux, puis en les associant au ministère de leurs époux. Les chrétiennes, qui, malgré tout, ne subissent ni la polygamie ni l’enfermement, et auxquelles la sphère publique n’a jamais été interdite, vont définitivement prendre au XIXe siècle le chemin de l’égalité. En Occident, l’émancipation est venue plus de la désaffection de la pratique religieuse que du sein des religions elles-mêmes, forcées de suivre le mouvement.

Un parcours inconcevable en terre d’islam, où le culte est d’autant plus prépondérant que la plupart des Etats tirent leurs législations de la charia, la loi islamique. Inspirés de la loi coranique, les codes du statut personnel régissent la situation juridique de la femme. La polygamie et la répudiation demeurent de rigueur à dans la plupart des Etats islamiques, au moins dans la loi sinon dans les faits. Suivant la filiation agnatique qui veut que les enfants appartiennent au père et à sa lignée, la mère n’en a pas la garde. Quant à la femme adultère, son sort se règle encore souvent à coups de pierres: un tribunal des Emirats arabes unis vient de condamner à la lapidation une Indonésienne, enceinte hors des liens du mariage.

Néanmoins, les pratiques diffèrent selon les pays. En Afghanistan, les femmes n’ont absolument aucun droit depuis la prise de Kaboul par les talibans en 1996: recluses, elles ne peuvent sortir qu’entièrement dissimulées sous des forteresses de toile ne laissant voir que leur regard grillagé. Elles n’ont pas le droit d’étudier, de travailler, ni même de se faire soigner, puisque tous les médecins sont des hommes. A côté de cet enfer, la vie des Saoudiennes ressemble à un chemin de roses. Pourtant, elles doivent porter le niqab, qui couvre entièrement le visage sauf les yeux, et vivent dans un monde strictement cloisonné, où il leur est défendu de conduire une voiture ou de côtoyer les hommes. Elles disposent d’écoles séparées, de bureaux séparés, de banques séparées… Seul l’hôpital demeure mixte. Dans ce contexte, parler d’émancipation féminine relève de l’humour noir. L’argument de la défense des droits de l’homme est irrecevable dans ces pays, où il représente l’expression du vieux fantasme colonialiste. Le respect du statut traditionnel de la femme reste considéré comme un rempart contre l’acculturation. Pour le sociologue et spécialiste de l’Iran Farhad Khosrokhavar, maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, la meilleure voie possible passe par la réinterprétation des textes religieux: «Les pays musulmans n’évolueront que si les femmes bougent au nom du Coran, si elles changent la religion plutôt que d’invoquer la modernité occidentale, source de suspicion et de rejet.»

Et ça commence à marcher. En Iran, plus souple que dans les années khomeinistes, le raz de marée réformateur des élections législatives laisse espérer des changements. Le régime autorise les filles à étudier sur les mêmes bancs que les garçons: elles sont scolarisées à 80% et représentent 58% des étudiants à l’université. Elles votent et sont éligibles. Depuis deux ans, on voit même des jeunes femmes maquillées, quelques mèches au vent, se promener dans les rues de Téhéran pieds nus dans leurs sandalettes. Elles raccourcissent leur manteau, qui laisse désormais entrevoir un jean ou des chaussures osées, comme les fameuses bottines rouges de Faezeh Hashemi, la fille de l’ancien président. Surtout, elles peuvent désormais demander de faire figurer le droit de divorcer dans leur acte de mariage, et le juge de la famille peut obliger le mari à verser à sa femme la moitié de ses biens. Selon Farhad Khosrokhavar, l’abandon du voile sera sans doute la dernière conquête des musulmanes, là où son port est obligatoire: «Si elles demandent d’abord le foulard, la société, choquée, se rétractera. Le plus important, c’est de faire passer tout ce qui concerne leur statut, le divorce, etc. Pour obtenir ce qu’elles veulent, elles doivent garder le foulard, garant de leur fidélité à l’islam.»

Les Egyptiennes, quant à elles, viennent de conquérir le droit de divorcer, qui ne leur était accordé que dans des cas extrêmes. Mais elles ont dû renoncer à une autre de leurs revendications: voyager à l’étranger sans l’autorisation de leur mari. Même une femme ministre peut se faire arrêter à l’aéroport sur un simple coup de fil de son époux. Au Maroc, un projet de réforme de la sévère mudawana – le texte qui définit le statut juridique de la femme – est actuellement à l’étude. Il prévoit, notamment, d’élever l’âge du mariage de 15 à 18 ans pour les filles, supprimerait la répudiation et la polygamie, introduirait le droit au divorce et le partage des biens.

Principe d’égalité et doctrines n regard du chemin qui reste à accomplir pour les musulmanes, les points de doctrine qui chiffonnent les catholiques peuvent sembler dérisoires. Des dogmes balayés par les protestants. «Ils n’ont jamais établi de couvents pour y parquer les femmes; Luther n’a pas fait de la virginité une marque d’excellence; et enfin, le mariage des pasteurs leur donne de la femme une connaissance bien réelle», explique Guy Bechtel. «Moins on est au clair sur la place de la femme, plus on idéalise la personne complètement désincarnée de Marie, diagnostique Titia Koen, femme pasteur de l’Eglise réformée de France. Au contraire, Luther a refusé le culte marial et déclaré que les chrétiens, hommes et femmes, étaient tous égaux devant Dieu. Les protestantes se sont beaucoup investies dans la revendication de leur émancipation, pour l’accès à la contraception, dans le soutien au planning familial.» Le sacro-saint principe d’égalité les a tout naturellement conduites à la pastorale – la moitié des pasteurs français formés actuellement sont des femmes. Depuis 1978, les églises anglicanes ordonnent officiellement des femmes. Les Britanniques, qui ont attendu 1992 pour suivre le mouvement, viennent de nommer une chanoinesse au rang de doyenne de la circonscription ecclésiastique de Leicester, un poste élevé de la hiérarchie. Quant aux Eglises protestantes scandinaves, allemandes, et américaines, certaines ont même nommé des femmes évêques. D’autres Eglises chrétiennes emboitent le pas des protestants: fondée en 1870 en réaction au concile Vatican I, l’Eglise Vieille-Catholique – qui compte 500 000 fidèles – vient d’ordonner le 19 février sa première femme prêtre.

Des femmes prêtres? Le Vatican ne veut définitivement pas en parler. Jésus n’a pas choisi de femme comme apôtre, un point c’est tout. Pour se débarrasser du sujet, Jean-Paul II a décrété une bonne fois pour toutes en 1998 que la non-ordination des femmes n’est pas une question de discipline, mais une «vérité de foi». Ce qui empêche ses successeurs de revenir dessus. Lavinia Byrne en sait quelque chose. Cette religieuse catholique anglaise a claqué en janvier la porte de son ordre après trente-cinq ans de vie monastique, car elle ne supportait plus les pressions du Vatican, «dignes de l’Inquisition»: Rome, qui ne lui pardonne pas la publication d’un livre en faveur de l’ordination des femmes, a tenté d’interdire sa diffusion.

Quelques femmes à la barre aideraient pourtant l’Eglise à évoluer. Selon l’Insee, 75% des pratiquants sont des femmes, mais leur nombre ne cesse de baisser: si 20% des Françaises se disaient pratiquantes régulières en 1983, elles n’étaient plus que 15% en 1993, dont 34% de plus de 60 ans. 90% des catéchistes sont des femmes: sans elles, la foi catholique ne serait plus transmise en France. Pour combien de temps encore? Dès les années 60, les femmes ont commencé à prendre leurs distances avec une Eglise qui leur imposait de déballer leur vie intime à des confesseurs plus ou moins inquisiteurs. Guy Bechtel cite ainsi les résultats d’une enquête menée en 1968 et en 1969, qui révèle que 80% du temps de la confession était alors consacré à l’examen de péchés sexuels: «Trop longtemps, Rome a cru avoir le droit de sonder les reins et les c?urs des femmes, de réglementer leur vie sexuelle, de distinguer les bonnes des mauvaises chrétiennes, et de corriger plus souvent que de pardonner», allant parfois jusqu’à interdire la communion aux fautives. Les femmes n’acceptent plus de voir leur sexualité régentée par des célibataires retranchés des réalités de ce monde. Résultat: selon une étude de la Sofres, seulement 6% des catholiques se confessaient encore en 1991.

Pas facile de se sentir à l’aise dans une Eglise qui montre du doigt les utilisatrices de la pilule, qui exclut les divorcés, qui interdit la fécondation in vitro, qui excommunie les femmes ayant subi un avortement. Alors que la plupart de ces problèmes auraient pu être balayés dans la foulée du concile Vatican II – sauf l’avortement, sur lequel l’Eglise ne reviendra sans doute jamais parce qu’elle prête une âme à l’embryon, fût-ce à la douzième semaine de grossesse – c’est le contraire qui s’est produit. La publication par Paul VI de l’encyclique Humanae vitae, en 1968, a jeté un froid glacial. Comprenant que les commissions vaticanes convoquées sur ce sujet s’apprêtaient à statuer en faveur de la contraception, Paul VI a renvoyé tout le monde et signé un texte – largement inspiré par un certain Karol Wojtyla – qui condamne «toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation». Quand Rome se mit aussi en tête de jeter l’anathème sur les techniques «immorales et illicites» de fécondation in vitro, les fidèles en perdirent leur latin: «Autrefois, l’Eglise avait interdit le sexe sans bébé; maintenant, elle interdit le bébé sans sexe», s’étonne Guy Bechtel. Rien dans l’Evangile ne justifie pourtant ces interdits.

S’ensuit le «schisme silencieux»: «Les chrétiens restent des chrétiens, mais ils se sentent de moins en moins liés à Rome», constate Guy Bechtel. Depuis trente ans, les femmes se détournent du culte, et les églises se vident. Le renouvellement des générations ne se fait pas. «En perdant les femmes, l’Eglise perd tout, analyse l’historien. En s’attaquant à la moitié de l’humanité, elle a commis une erreur grossière. Elle a perdu la guerre des femmes. Y aura-t-il une seconde manche?»

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/dieu-est-il-misogyne_492246.html#65S9FsyFJBCbog6I.99

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« Quand Rome se mit aussi en tête de jeter l’anathème sur les techniques «immorales et illicites» de fécondation in vitro, les fidèles en perdirent leur latin: «Autrefois, l’Eglise avait interdit le sexe sans bébé; maintenant, elle interdit le bébé sans sexe», s’étonne Guy Bechtel. Rien dans l’Evangile ne justifie pourtant ces interdits. »

En fait, l’Eglise, comme toutes les religions, ont été INVENTEES par des mecs, avec pénis et testicules

Des humains, donc, des mâles(!) qui se sont autorisés, et s’autorisent toujours(!)

A vouloir contrôler la vie des gens -pas seulement de leurs fidèles !!!-

Dans le seul but de solidifier leur pouvoir sur les consciences

La morale/péché, etc, leur servant juste…d’alibis, sociétalement acceptables!

« Depuis trente ans, les femmes se détournent du culte, et les églises se vident. Le renouvellement des générations ne se fait pas. «En perdant les femmes, l’Eglise perd tout, analyse l’historien. En s’attaquant à la moitié de l’humanité, elle a commis une erreur grossière. Elle a perdu la guerre des femmes. Y aura-t-il une seconde manche?»

La seconde « manche » des femmes* ? l’extinction des… religions !!!!!!

Qui n’aura RIEN à voir avec leur* possible croyance en un… DIEU !

Car, concernant tous ces « dieux » inventés par des mecs : « Les croyantes ont de plus en plus de mal à admettre que Dieu leur ait joué le vilain tour de les vouloir niées, persécutées, cantonnées à des rôles subalternes »

Et mêmes emmurées dans une prison de toile (Burqa), violées( mariages forcés) ou assassinées (crimes d’honneur)…

Vivement l’extinction des religions:

Juste UNE fois, on pourrait croire au… miracle ? :##

Oui je sais, c’est une utopie de l’espérer

Mais « L’utopie est la réalité de demain » ! 😉 (Victor Hugo)

"François Hollande détaillera son plan de lutte contre la misogynie religieuse, au dîner du Crif" ?

Non, hélas !

Le vrai titre de l’article c’est: » Hollande détaillera son plan de lutte contre l’antisémitisme au dîner du Crif » !

«Quand on s’attaque à un juif, on s’attaque à la République elle-même!» François Hollande va profiter, ce lundi soir, du traditionnel dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour traces les grands axes du plan d’actions contre l’antisémitisme et le racisme qui doit être présenté en Conseil des ministres au mois de mars »…(Extrait)

http://www.20minutes.fr/societe/1547299-20150223-francois-hollande-va-profiter-diner-crif-detailler-plan-antisemitisme

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«Quand on s’attaque à un juif, on s’attaque à la République elle-même!»

Bien !

Et quand les religions « s’attaquent aux femmes en tant que …femmes, » le Président de la République laisse faire au nom de la « liberté religieuse », qui s’autorise à définir(!) la liberté et les DROITS(!!!) à… accorder aux femmes ?

"Peu avant l’audience au tribunal, elle abandonne les charges contre son mari violent; en chemin ils se disputent, il l’étrangle avec la cravate qu’il portait pour aller devant le juge"

(Pointez souris pour légende)

Violences maritales...(Photo non contractuelle).

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Par Thomas Morel

 » Andrea et Caleb Crew, jeunes parents de deux enfants de quatre et onze mois, avaient certes eu des disputes dans le passé. Mais rien ne laissait présager le terrible drame qui a frappé le comté de Fairfax, en Virginie, sur la côte est des Etats-Unis, rapporte le Daily Mirror.

Tout a commencé en juillet 2013, quand Andrea a appelé la police, expliquant que son mari venait de lui renverser de l’huile de vidange sur la tête. Dépêchés sur place, les policiers arrêtent Caleb, qui est convoqué devant un juge quelques jours plus tard. Mais alors que tout le monde s’attend à ce qu’il soit condamné, coup de théâtre : Andrea, qui ne peut se résoudre à voir le père de ses enfants être enfermé en prison, décide de se rétracter peu avant l’audience. Les charges contre Caleb sont abandonnées, et le couple sort du tribunal, de nouveau uni.

« Adieu »

L’idylle ne durera pas : alors qu’ils roulent tous deux vers leur domicile, une nouvelle dispute éclate. Andrea menace de porter plainte une nouvelle fois contre son mari. De rage, il l’étrangle avec la cravate qu’il portait pour se présenter au juge. Juste avant qu’elle rende l’âme, il lui adresse un dernier mot : « Adieu ».

Caleb, un ex-marine ayant notamment servi en Afghanistan, pense alors pouvoir échapper à la justice. Afin que personne ne retrouve le corps de sa femme, il l’enferme dans un sac avec des haltères, puis jette le tout dans une rivière proche. Dès le lendemain, il se rend au commissariat pour avertir de la disparition de sa femme. C’est finalement un pêcheur, quelques jours plus tard, qui retrouvera le sac. De nouveau convoqué par la police, Caleb craque rapidement et reconnaît son crime, expliquant qu’il avait fait ça pour ne pas devoir affronter de nouveau la police. Après un long procès devant la justice américaine, il a finalement été condamné à la prison à perpétuité fin janvier. »

http://www.metronews.fr/info/le-fait-divers-du-jour-elle-pardonne-a-son-mari-de-l-avoir-agressee-il-l-etrangle-en-sortant-du-tribunal/mobw!zK6bMasPM36Hk/

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« Andrea, qui ne peut se résoudre à voir le père de ses enfants être enfermé en prison, décide de se rétracter peu avant l’audience. »

Des femmes choisissent de ne pas envoyer en prison le père de leurs enfants, qui les tabassent, elles

Quand des mecs* choisissent de tabasser des mères DEVANT leurs enfants !

Fabricant ainsi leurs* petits « clones »(!), pour beaucoup d’entre eux…

Jessie Gallan, 109 ans : "«Mon secret de longévité, c’est d’être restée loin des hommes. Ils sont source de plus d’inconvénients que d’avantages.»

« L’Italienne Emma Morano, doyenne de l’Europe, et Jessie Gallan, l’Ecossaise la plus âgée du pays, l’assurent toutes les deux: le célibat est la clé de la longévité, rapporte le Washington Post. Les éternels célibataires ont une «plus faible mortalité aux très grands âges», confirme l’Insee.

«Je ne voulais pas que quiconque me domine», explique au New York Times Emma Morano qui, à 115 ans, a passé la majorité de sa vie célibataire après la fin de son mariage en 1938. Jessie Gallan, 109 ans, quant à elle, ne s’est jamais mariée. Au Daily Mail qui est allé la rencontrer dans une maison de retraite d’Aberdeen, elle assure:

«Mon secret de longévité, c’est d’être restée loin des hommes. Ils sont source de plus d’inconvénients que d’avantages.»

Bien que l’Insee relève qu’à «âge donné, les personnes qui vivent en couple risquent moins de décéder que les personnes qui vivent seules», l’institut national de la statistique reconnaît aussi qu’une fois «arrivées aux grands âges, celles qui n’ont jamais vécu en couple font exception». Avoir vécu une période de célibat continu diminuerait les risques de décéder des personnes âgées de plus de 80 ans.

Evidemment, d’autres facteurs de longévité entrent en compte: la génétique par exemple »…(Extrait).

http://www.slate.fr/story/98161/cle-longevite-celibat

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Ce qui est certain, c’est qu’un compagnon peut être perçu comme une source de stress, de surcroit de travail et générateur d’environnement liberticide, dans des couples dits « traditionnels » :##

Alors que le « partageur en tout » sera vécu, -normalement!- comme une source de petits bonheurs quotidiens, favorisant une vie plus sereine et en meilleure santé…

Il existe sûrement des cas où il est préférable pour un mec de « vivre loin des femmes », pour plus de longévité! 😉

Mais la conception sociétale -planétaire- du couple est encore largement patriarcale et fémininement plus stressante ! :##

"Les mâles tendent à vouloir s’accoupler avec toutes les femelles possibles et ces dernières se montrent beaucoup plus sélectives et difficiles…"

Bien choisir le mâle, partageur en tout!, si affinités + + +(Image non contractuelle).
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Repéré par Eric Leser

… » L’enjeu de la difficulté de la reproduction sexuée se mesure dans les comportements différents dans la plupart des espèces des mâles et des femelles du fait de leurs spécialisations. Les premiers tendent à vouloir s’accoupler avec toutes les femelles possibles et ces dernières se montrent beaucoup plus sélectives et difficiles car l’investissement pour elles est considérable. Elles auront à prendre en charge les œufs ou dans les cas des mammifères à éduquer les descendants après les avoir porté dans leurs ventres. Les femelles ont donc intérêt à ne pas se tromper et à choisir un mâle avec des gènes solides »…(Extrait).

http://www.slate.fr/story/98227/reproduction-sexe-complique-dangereux

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« Ceci dit, la reproduction asexuée a tout de même des avantages. Elle est plus simple et permet de se passer de la phase toujours compliquée et aléatoire de compétition, de rencontre et de sélection des partenaires. »

Pas de « rateau » donc, à se prendre ! 😉

« Les femelles ont intérêt à ne pas se tromper et à choisir un mâle avec des gènes* solides. »

Concernant le mâle humain et si affinités + + + : repérer celui* renfermant… l’empathie pour le partage des tâches ménagères et l’élevage des petits ?

Se reproduire ? OK !

Mais en l’assumant(!)…humainement parlant !!!

Juste baiser ? OK !

Mais en acteur…actif(!) de la contraception !

Cela n’existe pas « un enfant fait dans le dos »

Il s’agit seulement, de mâles égoïstes et irresponsables:

JE ne veux pas de progéniture ? JE mets une capote. Point ! :##

Concernant les nanas qui veulent faire un enfant toute seule

Evidemment, elles se fichent de savoir s’il est partageur ou pas

D’autant plus, qu’en général, « il » sème à tout vent

Sans compter ! 😉

Zut, zut et mistanflûte: pas de mariage blogueste en vue, donc !

Image sur leWeb

Zut, zut et mistanflûte: pas de mariage… blogueste en vue, donc ! 😉

Oui, je sais, c’est moins marrant quand on en fait, soi-même, les frais:

Nulle n’est parfaite, dit-on :##

Moralité ? A défaut « d’empathie émotionnelle », choisir l’indifférence ou de regarder ailleurs

Ne nuirait pas à certaines

Au lieu de dégainer des vannes pourries et méprisantes, que l’on croit super drôles en plus

La roue tourne, un jour ou l’autre

Et « cela » semble moins « drôle » tout à coup

Carrément indigeste même !

Zut, zut et mistanflûte: pas de mariage blogueste en vue, donc…