Réflexions de Peter Bu (Visiteur) -http://www.aneries-sur-les-femmes.fr- concernant une ONG internationale qui défend lexploitation sexuelle comme un droit à la « santé » pour les hommes :
« N’hésitez pas à vous moquer, les hommes ne se privent pas non plus de plaisanter sur le cerveau des femmes, si petit qu’il en devient invisible. Tant que cela ne fait que rire…
Quant à votre question: « la prostitution « librement consentie »,
« Librement »,dites-vous ? Vous aimez et approuvez trop la « liberté/respect » des femmes, pour penser cela ! »
Ce n’est pas moi qui le dis mais certaines prostituées qui se pavanent à la télévision. J’ai du mal à les croire en croisant leurs « collègues » dans la rue. Je peux imaginer plein de raisons pour qu’elles mentent. Mais je ne peux pas exclure qu’elles disent leur vérité. Peut-être confondent-elles le libre arbitre et le glissement sur la pente qu’elles considèrent comme le moindre mal…
Nous échangeons sur la prostitution la plus sordide que même Amnesty condamne. (Sur ce sujet Amnesty a fait un volte-face en 2012.) Il y en a d’autres, moins impitoyables mais difficilement défendables, elles aussi.
Certaines femmes disent qu’elles se vendent par compassion – les « deux mains fort habiles » que le Bon Dieu nous a données ne règlent pas tout. Est-ce sincère, ou bien juste une manière de se consoler?
En Allemagne, la sécurité sociale prend en charge ces « soins » aux handicapés. Est-ce seulement la misère ou bien la générosité qui pousse certains femmes à se faire employer de la sorte?
Il existe une forme de prostitution dont on ne parle pas, celle des femmes qui s’offrent à un seul homme (qu’elle ne désirent pas, sinon cela n’aurait pas de rapport avec ce débat) en échange de la possibilité de partager sa richesse et son pouvoir. Elles sont très nombreuses. Malgré les apparences le plus souvent elles ne le font pas par libre décision, elles non plus, dans la société patriarcale et inégalitaire elles n’ont pas d’autres choix.
Enfin, que penser de jeunes bourgeoises parisiennes, parfois mariées, qui « travaillaient » de temps en temps pour la fameuse Madame Claude – par ennui, en espérant se divertir avec un homme intéressant, ou pour soffrir une énième robe…?
Je me suis toujours senti mal à l’aise face à ce problème, avant même avoir lu des récits de Grisélidis Real et autres. Je n’arrive pas à imaginer comment les femmes peuvent (sur)vivre (à) la prostitution, même en se droguant. En plus, elles doivent convaincre leur clients qu’elles les désirent! Cela dépasse l’entendement.
Parfois je dis en plaisantant que l’activité sexuelle est le seul domaine où je préfère les amateurs aux professionnels… mais le fléau de la prostitution ne devrait pas exister.
P.S. Je pense que vos lectrices pourraient tout de même imprimer cette page de votre site et lenvoyer à :
Amnesty International – donateurs
75939 Paris cedex 19
Si Amnesty la reçoit en quelques dizaines dexemplaires, cela fera réfléchir ses têtes d’oeuf. »
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« J’ai du mal à les croire en croisant leurs « collègues » dans la rue »
Moi aussi !
« Le fléau de la prostitution ne devrait pas exister. »
En effet !
Cela résume bien toutes vos réflexions sur la prostitution,… finalement !;)