AFP
» Pour pouvoir l’épouser, le fiancé de Rose Akurut a, comme il est d’usage en Ouganda, payé à la famille de sa promise une forte dot: bétail et argent liquide. Une coutume devenue un tribut ruineux qui transforme les femmes en bien et favorise la violence conjugale.
Six mois après leur mariage, le mari de Rose Akurut a commencé à la battre régulièrement, au point de provoquer des saignements d’oreilles et des séquelles irréversibles. Tout en la frappant, il hurlait « Mes vaches! », raconte-t-elle.
« Je pensais alors qu’il fallait que je supporte ça, parce qu’après tout la dot avait été payée. Mais cela a atteint un niveau que je ne pouvais plus endurer », se souvient la jeune femme de 26 ans, qui a finalement fui chez ses parents, avec ses trois filles et ses deux fils, dans la région de Bukedea, à environ 250 km à l’est de Kampala.
La mère de Rose, Anna Amiti, 50 ans, l’admet: si elle s’est réjouie des fiançailles de sa fille, c’est notamment en raison de la dot. « J’étais très heureuse. J’allais en tirer avantage, des vaches allaient arriver », explique-t-elle.
Les parents de Rose Akurut ont réclamé au fiancé six vaches, quatre chèvres et 400.000 shillings ougandais (environ 120 euros) pour la main de leur fille »…(Extrait).
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« Selon une étude commandée par Mifumi, 84% des Ougandais établissent un lien direct entre violence conjugale et dot. »…
« Les gens font du mariage un commerce, privent leurs enfants d’école et arrangent des mariages précoces parce qu’ils en retirent quelque chose », estime Dina Atim, une responsable de Mifumi. Dans l’autre sens, la dot encourage les maris à considérer leur épouse comme un bien et « contribue à la violence » domestique, poursuit-elle.
Comme le fait de payer pour utiliser sexuellement des femmes, conduisent des mecs à leur faire subir des violences et les pires saloperies sexuelles
Parce qu’ils ont… payé(!): ce ne sont plus des êtres humains, juste des OBJETS sexuels à disposer, comme ils l’entendent !
« considérées par leur mari « comme leur propriété au nom de la coutume » et ne pouvant échapper à un mariage violent car incapables de rembourser la dot, selon Dina Atim. »
Il faudrait reformater(!) la… planète entière
Pour mettre fin au mauvais sort réservé… aux femmes(!), partout dans le monde :##
Je me suis souvent demandé, quel aurait été l’état général de la seconde moitié -masculine- de l’humanité, si elle avait été soumise à tant de domination/violences misogynes de nature familiale/sociétale/politique/
religieuse…
Et quand on sait que ce sont les …FEMMES(!), qui sont les courroies de transmission les plus zélées, de toutes ces horreurs misogynes (par le biais des traditions, coutumes, religions…)
On se dit que c’est…FOUTU ? ![]()
