Par Sandra Lorenzo:
» Le mot « nymphomane » a conservé la connotation péjorative qui lui avait été accolée au XIXe siècle. La femme qui aime « ça » est pareille à une nymphe qui hante la ville peu vêtue et prête à céder à des appétits sexuels exagérés.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’un désir sexuel qui devient incontrôlable pour une personne malgré tous ses efforts peut être aussi le symptôme de maladies graves : « une tumeur cérébrale, un problème endocrinien, une intoxication alcoolique, une prise excessive de médicament ou un accès de trouble psy. Quand une femme a du jour au lendemain des accès de désir proches de la frénésie, cest peut-être quelle a un cancer ou quelque chose de grave… », rappelle le docteur Yves Ferroul, chargé de cours dHistoire de la Sexologie à Lille »…(Extrait).
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« Comme le rappelle la journaliste spécialisée Agnès Girard, pour « guérir » de cette folie, les chirurgiens de la fin du XIXe siècle n’hésitent pas à pratiquer « l’ablation des ovaires » et à « mutiler des milliers de femmes parce qu’elles ont des pulsions sexuelles ». En 2014, ces mutilations existent encore, comme dans certains pays d’Afrique où l’excision est encore pratiquée »
Pour changer un peu: « couper » des mecs…dans certains pays africains ? :##