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Par Stéphanie Lamy Devenez-
Co-fondatrice du collectif Abandon de Famille – Tolérance Zéro!
… »Aussi, les parents ayant l’attribution de la résidence de l’enfant doivent rendre des comptes pour tous leurs faits et gestes, et en cas de déménagement, même pour raisons professionnelles, voient la résidence de l’enfant souvent transférée à l’autre parent (très souvent le père). Assignées à résidence, de nombreuses mères séparées supportent des charges exorbitantes, par crainte de perdre leurs enfants.
Quant aux auteurs de violences, y compris économiques, ou de délaissement de la famille (INED : 14% de pères séparés ne cherchent plus à voir leurs enfants lorsqu’ils restent célibataires ; 24% lorsqu’ils ont refait leur vie et ont des enfants issus de cette nouvelle union), ceux-ci sont dédouanés de leurs actes par manque de textes de lois réprimant cette forme de violence ou d’abandon. Différentes études démontrent que les mères sont tenues pour responsables de la pacification de tous les conflits. La prise en compte par le juge des affaires familiales des violences faites aux femmes et aux enfants, qui est prévue par loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010, n’a eu AUCUN effet si ce n’est une sur-responsabilisation, y compris économique, des mères par effet mécanique d’une sous-responsabilisation des pères, alors même que l’autorité parentale paternelle est rarement remise en question »…
(Extrait).
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« La réalité que vivent la majorité des mères, c’est celle de la double voire triple journée. C’est-à-dire le cumul du travail rémunéré (salarié ou non), du travail domestique et du travail parental[…]Assignées à résidence, de nombreuses mères séparées supportent des charges exorbitantes, par crainte de perdre leurs enfants[…]Enfin, le monstrueux 40% de pensions alimentaires impayées[…]subitement contribuer à la charge matérielle des enfants une fois le couple parental rompu – et ce sans leur contrôle préalable! – est perçu par ces pingres pères (sortons les violons) comme une véritable émasculation. »
Sans oublier pour certaines le « travail sexuel domestique »(!)…obligatoire et gratuit, lui aussi!
Et pour une grande majorité, encore, l’acceptation d’endosser le second rôle et de servir de faire-valoir marital ?
Conclusion: ne PAS vivre en couple et faire un bébé toute seule ? :##
