Par Arnaud Gonzague:
« On conseillera aux curieux douvrir « La fabrique des filles », louvrage très richement illustré des deux historiennes Rebecca Rogers et Françoise Thébaud, pour réaliser combien lécole sest, depuis toujours, mêlée didentité sexuée et dans des proportions inouïes !…
…les gentes demoiselles étaient assignées dès lenfance à un rôle très, très précis dans la société. Le rapport du député républicain Camille Sée (1880), destiné à promouvoir la création de collèges et lycées féminins (donc, fort progressiste pour lépoque), le rappelle : une femme est « née pour être une épouse, elle est née pour être mère ». Certes, scolarisée, mais épouse et mère »…(Extrait).
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Une fille à l’époque: « Certes, scolarisée, mais… »
CONDAMNEE…à un destin fixé par des mecs ???
« se poser une bonne question : quelle ineptie lécole daujourdhui charrie-t-elle avec la meilleure foi du monde ? »
En effet !
Et la détermination -violente ?- avec laquelle l’Eglise envoie ses ouailles gueuler des slogans d’un autre âge dans les manifs, anti-« théorie du genre » ou anti-MPT, conforte l’idée que rien, ne doit changer pour elle !
Où irait- on, si les femmes se mettaient à ne plus se résigner à être les « servantes »(!!!), gratuites, soumises et zélées des hommes d’Eglise(!) et de leurs hommes à elles ? :##
« sexe faible »(?) écrit l’éditeur de l’article…
Quand on voit le comportement des femmes guerrières, cette appellation -condescendante ?- semble à côté de la plaque, pardon de la femme :##