Pour un pasteur protestant: la "domination" s’appelle en fait une… "priorité ". MDR !

Mortes de Rire(Photo non contractuelle).

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Info d’un (Visiteur)-

« Pour changer, un pasteur protestant :

« Pendant longtemps, je pensais que l’homme et la femme étaient pareils, que seules des subtiles distinctions physiques les distinguaient. J’ai découvert que s’il n’y a rien d’aussi semblable à un homme, c’est bien une femme, et que paradoxalement, il n’y a rien de plus différent qu’un homme et qu’une femme. L’homme n’est pas différent de la femme seulement dans son physique mais aussi et premièrement dans sa spiritualité ainsi que dans son psychisme. Mais attention, il n’est pas question ici de PRIMAUTÉ, pour savoir de qui, de l’homme où de la femme est meilleur, mais de PRIORITÉ ; sachant aussi garder à l’esprit que homme ou femme ; il n’y a pas de juste, pas même un seul, et que tous, homme ou femme, nous sommes soumis à la servitude sociétale qui nous opprime au sein d’un monde profondément malade. »

(Ce pasteur ne s’appelle pas Lapalisse mais Christophe Deville.)

« En conséquence, au concept de l’ABCD de l’égalité, nous opposerons le concept de SIMILARITÉ et SUPPLÉMENTARITÉ (et pas de Complémentarité, ce qui signifierait que sans l’un ou l’autre, la femme ou l’homme serait incomplet, ce qui est faux). De même que théologiquement, le Père est l’égal du Fils qui est l’égal du Saint-Esprit, et pourtant, c’est cet ordre qui prévaut, de même aussi, comme le Fils est soumis au Père (alors qu’ils sont égaux dans leurs attributs), cette soumission n’est pas une domination, mais une PRIORITÉ qui n’altère en rien cette égalité. »

http://www.cdeville.fr/2014/06/abcd-de-l-egalite.html

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Un commentaire:

« On n’en sort pas de l’affirmation biblique : La femme est soumise à l’homme…?  »

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« cette soumission n’est pas une domination, mais une PRIORITÉ qui n’altère en rien cette égalité. »

Est-ce que ce pasteur n’aurait pas fumé un petit joint, par hasard ?

La soumission est bien le corollaire d’une… domination !

Dans une domination il y a bien un dominant et un(E) …dominé(E)

Ce qui…ALTERE(!) en tout point…l’EGALITE !!! :##

Merci visiteur , en effet: « On n’en sort pas de l’affirmation biblique : La femme est soumise à l’homme…? !

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

4 réflexions sur « Pour un pasteur protestant: la "domination" s’appelle en fait une… "priorité ". MDR ! »

  1. Le pasteur persiste et signe:

    « On n’en sort pas de l’afirmation biblique : La femme est soumise à l’homme…? »

    « pasteur Christophe Deville Il y a 8 heures
    Merci pour votre intérêt. L’affirmation Biblique à laquelle il est fait référence ici se trouve dans le livre des Éphésiens, au chapitre 5 (versets 21, 22 et suivants). Néanmoins, le texte original en Grec s’exprime différemment de nos versions françaises. Le texte Grec ne dit pas « femme, soyez soumises à l’homme ». Il dit au verset 21 : soumettez-vous LES UNS AUX AUTRES. Cette soumission est réciproque et s’applique à des les éléments que l’Apôtre Paul va décliner aux versets qui vont suivre et s’appliquent à des domaines qui, d’une manière générale est difficile d’un côté pour l’homme et de l’autre pour la femme. Je dis bien qu’il s’agit d’une généralité.
    – Au verset 22, l’apôtre s’adresse aux épouses sans réutiliser le verbe « se soumettre » qu’il a utilisé plus haut lorsqu’il écrit (nous nous répétons) : « Soumettez-vous les uns aux autres ». Il écrit donc « épouses : à vos maris en les servant. Et il va préciser d’une façon subtile (car je crois qu’il sait que nous, les hommes, nous sommes un peu « couillons » sur les bords) : comme si c’était le Christ lui même.
    – au verset 25, c’est au tour des hommes. L’apôtre écrit : « Époux, à votre femme, en les aimant ». Là encore, il sait que le problème de l’homme (c’est toujours une généralité), c’est de témoigner de l’amour et de l’affection.
    Ce texte nous enseigne ainsi que l’homme aussi, pour sa part, doit se soumettre à la femme.
    Un ouvrage intéressant sur le sujet : Gary CHAPMAN, Les Langages de l’amour tente de réguler un peu les rapport « hommes/femmes » selon 5 indicateurs http://livre.fnac.com/a898508/Gary-Chapman-Les-langages-de-l-
    amour »

    « Vaudoo Il y a 1 jour
    Votre opinion est largement diffusée sur http://tingy-tanana.blog.fr/2014/08/16/pour-un-pasteur-protestant-la-domination-s-appelle-en-fait-une-priorite-mdr-19153557/ »

    « pasteur Christophe Deville Il y a 9 heures
    Merci de l’information. Certains ne sont pas forgés au discours théologique et interprètent mal mes propos : Dans la théologie Trinitaire, Le Fils est soumis au Père, et pourtant, ils sont égaux dans leurs attributs (attributs divins). La Parole de Dieu présente l’ordre prioritaire ainsi : 1/ Dieu Le Père ; 2/ Dieu Le Fils ; 3/ Dieu Le Saint-Esprit. Cela ne veut pas dire qu’il y a Primauté de l’un sur l’autre, mais qu’il est question de PRIORITÉ. C’est sur la base de cette même relation que les écritures décrivent le rapport Homme / Femme lorsque l’apôtre Paul dit que de la même façon que Le Christ c’est livré à mort pour son épouse (l’Église), de même, l’homme doit aimer son épouse en n’hésitant pas à se donner entièrement pour elle. Il est en effet dommage que cette réalité biblique fasse rire certains. La Bible affirme qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour son prochain. Or, Lui, il a donné sa vie à notre place alors que nous ne le méritions pas et que nous étions encore pécheurs. »

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  2. Tinguy, au risque de transformer votre site en un forum théologique (mais en publiant un très long texte « La religion est plus profonde que… Dieu. » vous « tendez les fesses pour vous faire botter »), puis-je citer ma contribution au débat avec le pasteur Deville?

    « Merci de votre volonté de dialoguer avec patience avec ceux qui ne comprennent pas votre réflexion, ou bien doutent de son bien-fondé, ou encore la contestent.

    Je ne suis pas du tout « forgé au discours théologique » et si j’osais interpréter ses propos, je le ferais sûrement mal.

    Cependant, je ne dois pas être le seul à ne pas être « forgé »… Beaucoup de discours théologiques chrétiens et juifs ont dévoyé la Bible, telle que vous l’interprétez, pour en faire un outil de domination masculine sur les femmes. (Bien de musulmans font la même chose avec le Coran.) En lisant le livre « Les femmes de Platon à Derrida » de Françoise Collin, Evelyne Pisier et Eleni Varikas, j’ai été choqué par l’inanité de propos de trop nombreux religieux, philosophes et autres « chercheurs » sur les les femmes et leurs relations avec les homes. Cela m’a incité à écrire, avec Benoit Vitse, la comédie « Toutes ces âneries sur les femmes » puis la publier sur Internet http://www.aneries-sur-les-femmes.fr

    Pour en revenir à votre façon de voir : Comment dois-je comprendre que si Dieu et son fils sont égaux, le père a la « priorité » ? La priorité chronologique est évidente (celle de l’âge, donc de l’expérience et de la sagesse? Cela n’a pas grand sens par rapport à quelqu’un qui est intemporel et/ou éternel…), mais s’agit-il aussi de la priorité dans la prise des décisions ? La parole de Dieu « pèse-t-elle » plus que celle de son fils ? Je suppose qu’en cas de désaccord entre leurs opinions c’est celle de Dieu qui prévaudrait. Ma compréhension de cette question est naïve, comme elle l’est nécessairement pour la très grande majorité des « non-forgés ». Vous pourriez me répondre que Dieu et Jésus ne peuvent pas connaître de désaccord… mais une telle entente absolue n’est pas possible entre les hommes et les femmes. Parmi eux, la question du sens de la « priorité » reste donc ouverte.

    Vous écrivez que les hommes doivent se soumettre à leurs femmes « en les aimant », jusqu’à être prêts de sacrifier leur vie pour elles, tandis que les épouses doivent se soumettre à leurs maris « en les servant comme si c’était le Christ lui même». (Vous ajoutez que Saint Paul insiste sur ce qui est difficile pour les uns et les autres, à savoir aimer pour les hommes, servir pour les femmes. Cela fait sourire le « coquin d’homme » que je suis – comme, d’après vous, le sont tous les hommes. Les femmes, elles, ne doivent pas trop aimer l’idée, surtout si elle est défendue par une autorité comme Saint Paul, que les hommes auraient du mal à les aimer.) L’un doit aimer, l’autre doit se soumettre : cela ne vous rappelle-t-il pas la relation classique entre les parents et les enfants ? Ne vous étonnez pas que le site féministe qui polémique avec vous n’aime pas voir les femmes traitées comme des grandes enfants.

    Par ailleurs, ne trouvez-vous pas que donner à l’époux l’importance comparable à celle de Christ est un peu exagéré ? Je vous taquine, mais, sérieusement, ne pensez-vous pas qu’une telle recommandation soit susceptible de créer un profond trouble dans l’esprit des croyantes ?

    Enfin, une question de fond : telles quelles sont présentées par vous, les relations entre les femmes et les hommes supposent une égalité de valeur, mais une asymétrie des attitudes, avec une « priorité » en faveur des hommes, peu importe le sens donné à ce terme. Suivant ce modèle, l’organisation de la famille serait « pyramidale ».

    Je ne crois pas que dans le monde actuel ce type d’organisation de la société soit le seul possible, et encore moins le seul souhaitable. Au contraire, il me semble que cette organisation doit être de plus en plus souvent « horizontale » – au niveau des civilisations comme au sein des familles. Nous vivons dans un mode ouvert où toutes les cultures se côtoient, s’échangent et se confrontent. Cela entraîne une complexité qu’aucun individu ni groupe restreint d’humains ne peuvent comprendre, et encore moins gérer tout seuls. Cette complexité implique la nécessité de la démocratie à tous les niveaux – de la famille aux relations entres les États. Je sais, beaucoup de pensent que la démocratie est « le pire des systèmes » – Churchill ajoute « à l’exception de tous les autres » -, mais je crains que les hommes et les femmes, pas plus que les religions, les politiciens, les autres groupes ne puissent arriver à la compréhension mutuelle et à des relations pacifiques sans que tous s’écoutent avec respect et peuvent s’exprimer librement.

    La « priorité » ? Je veux bien admettre que « la chemise est plus proche que le manteau » (dicton slovaque) et que chacun défend, à juste titre, d’abord ses intérêts et (ou bien ensuite?…) ceux de ses proches. Toutefois, nous ne nous battons plus avec des gourdins et, vu la puissance de destruction acquise par les individus, nous avons le plus grand besoin d’apprendre à nous connaître, à nous comprendre et à nous respecter malgré nos différences. Cela nécessite une égalité sans « priorités ». »

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    1. « Vaudoo (Visiteur)
      lundi, 18. août, 2014 @ 13:48:41

      « Pasteur Deville? Espérons qu’il n’est pas Anglais car en anglais « devil » signifie « diable ». Dans quel engrenage aurais-je alors mis mon doigt? »

      Quand les com juet les… comiques ?

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