Par French Moments:
« En lisant le livre de Sophie Cassagnes-Brouquet « La vie des femmes au Moyen Âge.
« Si la vieille femme est considérée comme le symbole de la laideur, le corps de la jeune fille est associée à la pureté et à la blancheur de linnocence et lobjet de toutes les mises en garde. La beauté féminine, tantôt redoutée, est un objet de fantasmes pour les clercs comme pour les laïcs » (page 39)
« De nombreuses vies de moines, en particulier celles de Saint Antoine et de Saint Benoît, reprennent le topo du diable déguisé en jeune fille afin de mettre à lépreuve le saint homme. La jeune fille aux longs cheveux, la sirène sont les symboles de ces démons succubes qui sincarnent dans un corps féminin pour faire chuter les plus vertueux » (page 54).
« Si la jeune femme est une tentatrice, la vieille sale et répugnante incarne la sorcière et le visage de la mort. Avec la ménopause, elle ne peut plus évacuer les humeurs dangereuses que produit son corps, elle les garde en elle et devient aussi nocive que le poison le plus violent » (page 58).
Nous avons été frappés par le cruel destin des recluses :
« La recluse est une femme qui senferme à vie dans une petite cellule murée, le reclusoir. Elles sont nombreuses dans toutes les villes médiévales. Vers 1230, Rome ne compte pas moins de deux cent soixante recluses. Cette situation, qui peut nous sembler terrible, résulte dun choix volontaire, mais irréversible. La candidate à la réclusion est interrogée par lévêque qui lautorise à senfermer vivante et accomplit le rite qui met fin à sa vie sociale. Elle assiste à ses propres funérailles devant le clergé et le peuple, avec messe de requiem et extrême-onction, puis est enfermée solennellement. Pour bien signifier cette mort symbolique, une tombe est creusée à lintérieur du reclusoir. La porte est définitivement fermée, la serrure cachetée à la cire ou cimentée à lextérieur. La recluse ne peut communiquer avec lextérieur que par une petite fenêtre par où on lui passe le nécessaire. Elle est totalement dépendante ; si on loublie elle meurt de faim, de soif, ou de froid » (page 105).
Mais ce qui nous a surpris le plus, ce sont les différents rapports sociaux qui existaient entre les hommes et les femmes et surtout certains traits descriptifs misogynes décrits dans le livre qui sont parfois encore dactualité : on accuse la femme dêtre bavarde, criarde, querelleuse, insensée, désobéissante et rebelle. Lhomme doit se méfier de sa femme car elle est capable de semer le trouble dans son ménage, et de surcroît dans la vie de léglise. Dans Il Reggimento, lhumaniste Francesco da Barberini a consigné quelques recommandations aux femmes, souvent associées à des pratiques stéréotypées négatives : « …(Extrait).
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« Mais ce qui nous a surpris le plus, ce sont les différents rapports sociaux qui existaient entre les hommes et les femmes et surtout certains traits descriptifs misogynes décrits dans le livre qui sont parfois encore dactualité »
Encore …largement d’actualité, hélas !
Et relayé sans modération sous couvert…d’humour(si, si!) ou de propos ironiques ou condescendants, …