(« LÉrection de la Croix » par Pierre Paul Rubens)
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Par Chloé Andries:
« Il y a quelques mois, jai visité une église avec la fille (10 ans) dune amie. Alors quon se baladait machinalement, déjà prêtes à déguerpir vu labsence de joyau architectural ou pictural apparent, je lai trouvée bouche bée devant le Christ en croix.
Au bout de quelques minutes, la gamine me lâche, hypnotisée :
« Cest Jésus, lui ?
Oui pourquoi ?
Ouah, il est trop beau. Tas vu ses muscles et tout ? Aaaaah, ça me fait bizarre, je sais pas. »
En voyant sa réaction, mélange de fascination et de gêne, je me suis souvenue que moi-même, gamine, pendant que je mennuyais ferme à la messe, mes yeux restaient parfois scotchés sur ce corps musculeux (celui que javais en face de moi était sculpté dans le bois, dont les nuds épousaient les courbes du corps, un vrai canon) »…(Extrait).
La suite ici http://blogs.rue89.nouvelobs.com/religion/2014/07/26/jesus-nu-therese-en-extase-aaaaah-ca-me-fait-bizarre-233279
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« Le premier mec que jai vu quasi nu » ? « Le Christ en croix. » !
C’est vrai que la représentation de jésus quasi nu, peut paraître bizarre et non égalitaire(!), vu le comportement quasi hystérique de l’église concernant la nudité des… femmes ! :##
Jésus quasi nu, pas de problème pour l’Eglise ! Mais la vierge Marie, par exemple, représentée enceinte avec un joli ventre rond, et juste vêtue d’un bout de tissu lui cachant le sexe ?
Horreur et damnation !
SAMBO NANAS 
Vous avez de la chance de voir en Jésus sur la croix un homme musclé et beau. Les pères de l’église seraient bien surpris en vous lisant. Cela ne correspond sûrement pas à leurs intentions.
Vous parlez des oeuvres d’art, mais moi, au lieu d’un beau mâle j’y vois un homme torturé. En visitant, lors de mes voyages, plusieurs églises l’une après l’autre, au bout d’un moment je n’en plus d’imaginer la férocité avec laquelle Jésus a été traité, lui et de centaines de milliers d’autres humains. Spartacus et 2000 esclaves soulevés avec lui cloués sur des croix…! Cela dure depuis des millénaires, jusqu’à nos jours, une torture plus féroce que l’autre. J’en ai la nausée et ne supporte plus cette église utilisant l’image de la torture comme outil de soumission de ses ouailles.
Je sais, je connais l’explication officielle de la souffrance de Christ, généreuse et consolatrice. « Il s’est sacrifié pour toi! Si lui a pu accepter librement une telle douleur pour te laver de tes pêchés, alors toi, tu peux supporter la tienne… » Cela aide les croyants. Mais je n’arrive pas à me convaincre que l’intention profonde de l’église ne soit pas de les terroriser pour mieux les dominer.
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P.S. : Comme nous sommes sur un site féministe, que diriez-vous si des hommes savouaient « émus » par les fesses de femmes violées par la soldatesque? Les chefs-duvre sur ce sujet ne manquent pas.
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Cher Peter,
J’ai toujours été gênée, moi aussi, par cette représentation d’un homme presque nu: ce n’est pas parce que l’on sait que même une jolie femme va aux toilettes, qu’une uvre d’art célébrant la beauté par exemple, se croirait obligée d’inclure un… WC, pour coller au plus près de la vérité… »corporelle » de la belle ?
Pourquoi Jésus et pas Marie enceinte ? c’est émouvant de porter la vie, non ?
« Mais je n’arrive pas à me convaincre que l’intention profonde de l’église ne soit pas de terroriser les croyants pour mieux les dominer. »
Moi non plus !!!
Ceci dit, j’ai vu un jour, à la médiathèque de St Denis (Réunion),
un ouvrage intitulé: « Jésus a dit qu’il est le fils de Dieu »,
(que je n’ai pas eu l’opportunité de lire)
C’était sûrement un homme de grande valeur, mais on n’est pas tenu de le croire sur paroles ? Cela relève de la foi, mais pas de la… « vérité » !
« Il n’y a quasiment aucun élément entre les récits de la naissance de Jésus et sa vie publique…L’année de sa naissance n’est pas non plus connue précisément. L’estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 73 à 5 avant notre ère. La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11021 qui seront appelés « Évangiles » vers 1503, textes dont le but n’est pas historique mais d’enseignement religieux, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse : « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée. »(Wikipédia).
En effet ! 😉
« que diriez-vous si des hommes savouaient « émus » par les fesses de femmes violées par la soldatesque? »
Heu..Qu’ils sont normaux, peut-être ? 😉
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