Institut de veille sanitaire:
« A propos de la maladie
Le virus Chikungunya (qui signifie en swahili « marcher courbé », en raison des fortes douleurs articulaires quil provoque) est un arbovirus transmis par un moustique du genre Aedes. Il circule surtout en Afrique de lEst, en Asie du Sud-est et dans le sous-continent indien.
Environ 4 à 7 jours après la piqûre de moustique infectante, une fièvre élevée apparaît brutalement. Sy associent alors typiquement dimportantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes à type dépistaxis et de gingivorragies peuvent survenir, surtout chez les enfants.
Lévolution spontanée de la maladie est le plus souvent favorable. Des formes chroniques existent cependant, caractérisées par des arthralgies persistantes et parfois invalidantes. Aucun cas mortel dinfection à Chikungunya na été rapporté lors des épidémies précédentes. La prise en charge thérapeutique repose essentiellement sur la prescription danti-inflammatoires non stéroïdiens afin de soulager les douleurs.
Situation internationale
Le virus a circulé dans la région sud-ouest de lOcéan Indien depuis le début de lannée 2005, avec en particulier des foyers épidémiques identifiés aux Comores, à Maurice, à La Réunion et à Mayotte.
Situation à la Réunion
Depuis le début de lépidémie à La Réunion, la maladie a connu 4 phases successives de transmission :
une phase pré épidémique du 22 février au 27 mars 2005 avec lidentification de 14 cas ;
une phase épidémique du 28 mars au 10 juillet 2005 avec un pic atteint la semaine du 9 au 15 mai et lidentification dun peu plus de 3 000 cas ;
une recrudescence épidémique depuis le début du mois doctobre, à la fin de lhiver austral, avec en moyenne 200 cas identifiés par semaine ;
depuis la fin du mois de décembre, on assiste à nouveau à une augmentation très importante du nombre hebdomadaire de nouveaux cas, les conditions climatiques actuelles étant favorables à la prolifération du moustique vecteur.
Le système de vigilance, instauré dès mars 2005 et reposant sur la recherche active de cas, a du être adapté début janvier 2006 en raison de la recrudescence épidémique. Dorénavant, la surveillance est donc basée sur le réseau de médecins sentinelles qui permettra de suivre au mieux les tendances de lépidémie.
Entre le 28 mars et le 15 janvier 2006, 430 cas ont été notifiés par les 31 médecins du réseau sentinelle de lîle de la Réunion.
Une estimation à partir dun modèle mathématique, basé sur les séries historiques, permet dévaluer le nombre total de cas présentant des signes compatibles avec une infection à Chikungunya depuis le début de lépidémie (quils aient ou non consulté un médecin) à environ 30 000 cas, dont plus de 5 000 cas lors de la deuxième semaine de janvier. Parmi lensemble de cas, seuls 2424 ont été confirmés biologiquement.
Lépidémie atteint désormais tous les arrondissements, y compris ceux de Saint-Paul et de Saint-Denis qui étaient jusque là épargnés depuis la reprise épidémique à la fin de lhiver austral. Larrondissement de Saint-Pierre reste actuellement le plus touché.
Formes graves et atypiques
La surveillance de la maladie à La Réunion a permis de détecter, parmi lensemble des cas recensés depuis le début de lépidémie, 22 formes graves (13 nouveaux nés et 9 adultes) ayant conduit à une hospitalisation dans un service de réanimation. Parmi les 13 nouveaux nés, 9 ont présenté des tableaux de méningo-encéphalite. La transmission materno-ftale est probable pour 10 de ces 13 nouveaux nés, alors que pour les 3 autres cas, une contamination par piqûre de moustiques est très vraisemblable. Les analyses de confirmation de ces formes graves sont réalisées au Centre national de référence des arbovirus (CNR) en métropole. Lévolution a été favorable à ce jour pour lensemble de ces formes graves.
A ce jour, aucun décès directement lié à une infection aigue à Chikungunya na été rapporté à La Réunion.
Par ailleurs, les médecins signalent un risque de décompensation lié aux effets de linfection aigue sur létat général des personnes vulnérables, en particulier les personnes âgées, les nouveaux nés, les personnes immunodéprimées
Mesures de lutte
Il nexiste ni vaccin ni traitement préventif contre linfection à Chikungunya. Les mesures de contrôle reposent donc sur les efforts couplés de lutte antivectorielle et de lutte communautaire afin déliminer les gîtes de moustiques.
Depuis la fin de lhiver austral, les mesures de lutte antivectorielle ont été considérablement renforcées, mais doivent venir en complément des mesures de lutte communautaire également indispensables. Lensemble de la population est concerné et doit poursuivre les actions quotidiennes de destruction des gîtes potentiels autour des habitations (eau stagnante dans les soucoupes, vases, seaux, détritus
).
Dans ces conditions, les mesures de prévention individuelle contre les piqûres de moustique sont très importantes et doivent être prises de façon quotidienne: spray et crèmes, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs et moustiquaires
Les femmes enceintes et les très jeunes enfants doivent faire lobjet de mesures particulièrement renforcées et adaptées. Le moustique vecteur pique la journée, essentiellement à lextérieur des maisons, avec une activité plus importante en début de matinée et en fin de journée. »
Consulter le dossier « http://www.invs.sante.fr/presse/2006/le_point_sur/chikungunya_270106/CHIKUNGUNYA »
http://www.invs.sante.fr/presse/2006/le_point_sur/chikungunya_270106/
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Ce que j’en SAIS, MOI(!), mais consultez VOTRE médecin, OK ?
Nous habitions à la Réunion à cette époque (natifs!)…mais nous avons été épargnés:
Bien prendre conscience que le moustique vecteur tigré(!) pique… le JOUR(!!!) et éviter de laisser de l’eau stagner* -dans des soucoupes de plantes par ex.- car elle sert de maternité* aux larves !)
1- 5/5 Tropical, sur les parties exposées pour… l’extérieur(!)
1- « Vape » 90 nuits…en PERMANENCE(jour et nuit!) dans chaque pièce…aérée(!) à brancher dans une prise au raz du sol
3- dans les endroits humides porter de préférence des vêtements plus couvrants -moins de 5/5 à passer sur le corps 😉
4- investir dans une moustiquaire ? (J’en avais une vert pâle, super sexy)
Pourquoi « Vape » ? des recherches sur Internet pour savoir la composition chimique de tous les insecticides de l’époque m’ont appris que celui composant « Vape » était le moins nocif: faites VOS recherches aussi ! (Pendant que j’écris ce post, un « Vape » agit dans la pièce à…Maurice, pour parer à la dengue notamment -ou autres.)
Pourquoi 5/5 TROPICAL? Pour MOI, après des recherches sur le Net aussi, c’est le plus efficace et le moins nocif (Aux USA j’utilisais « OFF »; super aussi). Pour économiser pulvériser dans la main* avant de se le passer dessus; ne pas oublier…le visage, et les oreilles(!!!)par des petits tapotements sauf autour des yeux – Tout aussi efficace que la pulvérisation directe* et moins « nocive », parce que moindre
-Tout ce que l’on vous proposera comme répulsifs…aux plantes(!), « dérangera(!) » le moustique mais ne vous protègera pas EFFICACEMENT.
– OUBLIEZ le « bracelet anti -moustique »(!!!): un gadget(?) :-((
Je me répète: demandez CONSEIL à VOTRE médecin OK ?
Tout en sachant que beaucoup n’en savent …pas grand chose; de par leur formation…en France, 😉 ma doctoresse me l’a confirmé l’année dernière en basse Ardèche
PS- En septembre 2013, des chercheurs de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) ont découvert à Mayotte une nouvelle espèce de moustique, Stegomyia pia, soupçonnée de transmettre également ces arbovirus14.
Bon courage !