"12 ans, des rapports sexuels imposés en rentrant du collège par son voisin, Hamadoun Tandina, un conteur malien alors âgé de 68 ans."

AFP

 » Elle n’a pas tremblé un instant. Une ado a affronté devant la cour d’assises de Melun (Seine-et-Marne) le septuagénaire qui l’a violée à l’âge de 12 ans, à des dizaines de reprises, et dont elle a eu un enfant.

A la barre, la voix est d’abord fluette, celle d’une collégienne de 15 ans, baskets aux pieds et coiffée de longues tresses. Mais très vite, elle s’affirme, racontant sa sixième, les journées de cours et les rapports sexuels imposés en rentrant du collège par son voisin, Hamadoun Tandina, un conteur malien alors âgé de 68 ans.

«J’ai vraiment de la haine pour lui, il me dégoûte», dit-elle. Sa mère à quelques mètres derrière elle sur le banc, elle ne s’est pas démontée face aux trois juges professionnels et aux jurés, dont cinq hommes. Elles n’ont pas demandé le huis clos, très fréquent pour ce type d’affaire.

Dans cet appartement à la porte toujours ouverte pour les enfants du quartier, auxquels M. Tandina racontait des histoires, «j’allais faire des photocopies pour un exposé. La porte a claqué derrière moi. Il s’est collé à moi, il a caressé ma poitrine, j’ai pleuré», raconte la jeune fille, un peu perdue à son arrivée à Combs-la-Ville, en grande banlieue parisienne, depuis la République démocratique du Congo, aux alentours de 10 ans.

Face à elle, celui dont l’ADN a certifié qu’il était le père de l’enfant, en costume sombre, la moustache fournie, nie les viols jusqu’à l’absurde, se présentant comme la victime d’une redoutable séductrice.

La défense évoque des relations consenties, une jeune fille «formée» et très mûre ? «Quand quelqu’un veut quelque chose, il ne pleure pas», rétorque-t-elle à la cour, avant d’expliquer : «il m’avait menacée de mort si je parlais». Pourquoi continue-t-elle à se rendre chez lui, des mois durant, pour y avoir des relations sexuelles ? «On est prêt à tout faire pour ne pas mourir», dit-elle.

– «Je l’aime mon fils» –

Lorsque son agresseur, conteur professionnel qui a officié dans plusieurs centres culturels et notamment au musée parisien du Quai Branly, se lance dans des envolées lyriques, elle ne le quitte pas des yeux. Lui n’hésite pas, à grand renfort de gestes des bras et des mains, à la décrire comme «une femme, les seins gonflés comme une star», qui aurait «menti sur son âge».

Elle «m’a manipulé, profitait que ma femme ne soit pas là, elle me suivait, elle n’attendait que ça», a avancé M. Antanaga, père de dix enfants de trois épouses successives, en sus de celui né des viols, sans pouvoir expliquer pourquoi il n’avait pas mis fin de lui-même à la relation. «On n’est pas dans un conte là, monsieur, on est dans la réalité», le coupe, agacée, la présidente de la cour d’assises Catherine Katz.

«J’avais tout le temps une tenue correcte mais en même temps j’ai le droit de m’habiller comme je veux sans qu’il ne me saute dessus», dit la jeune fille.

C’est lorsqu’elle évoque sa vie d’aujourd’hui, maman trop jeune qui jongle entre le brevet qui arrive dans un mois, le pouponnage et les rendez-vous chez le psy, que la jeune victime lâche un sanglot. «Je ne peux plus faire comme les autres. Je peux plus sortir, je dois faire mes devoirs mais je n’ai plus beaucoup de temps, j’ai un fils à gérer», raconte-elle.

«Elle gère deux vies en parallèle et elle réussit mieux que d’autres. Elle mène son bonhomme de chemin», salue l’assistante sociale du collège.

Ses derniers mots seront pour son fils : «il est pas trop capricieux, il est sage. Je l’aime mon fils. Je vais pas lui en vouloir, il est comme il est, il a rien demandé». Elle rêve de devenir sage-femme. Quant au père de l’enfant, qui encourt 20 ans de prison, «qu’il paye pour ce qu’il a fait».

Verdict attendu mercredi soir. »

http://www.liberation.fr/societe/2014/05/28/collegienne-et-deja-maman-elle-affronte-le-septuagenaire-qui-l-a-violee_1028794

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« elle ne s’est pas démontée face aux trois juges professionnels et aux jurés, dont cinq hommes […] Verdict attendu mercredi soir »

Souhaitons-lui d’être…crue !

On ne peut s’empêcher d’imaginer, avec horreur ce vieillard à l’assaut de cette petite fille de …12 ans, qu’il salit en la terrorisant

"Ce Monde Aujourd’hui est un Gâchis ": «This World Today Is A Mess» ? ? ? par Donna Hightower

Vidéo : http://www.blog.fr/srv/media/dewplayer.swf?son=http://data9.blog.de/media/421/7688421_d1dbe8c833_a.mp3

«This World Today Is A Mess» par Donna Hightower

… »Et tu sais quoi ?

Tu essayes de tendre une main compatissante

Tu sais ce qu’il(elle) va faire?

Il(elle) va prendre ta gentillesse pour de la faiblesse

Tu essaies de faire aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse

Ah! ah! oublie- ça ! Ce sera forcément quelque chose de

différent ! « …

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Le message de la chanson ?

« Ne jamais faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’il nous arrive  »

…Pour que le monde ne soit plus un gâchis !

Je pense qu’elle porte bonheur :

Je l’écoutais en boucle, en dansant toute seule dessus

Pour exorciser l’insondable gâchis de mon enfer conjugal…

Aujourd’hui ma vie est « trop » chouette, avec Monamoureux

Et quand j’écoute cette chanson maintenant

Je danse de…bonheur 😉

Merci, merci la vie !

"Mon oncle me montre son sexe et me demande de le toucher" ? […] Je suis une "salope allumeuse" !

« Par Maud M – Victime:

J’avais douze ans et je rêvais d’apprendre à jouer du piano. Par chance, un de mes oncles m’a proposé de me donner des cours de solfège et de piano gratuitement chez lui. À l’époque, il était marié et avait un garçon. Comme il habitait loin, mes parents me déposaient chez lui le mardi et venaient me récupérer le mercredi.

Un jour, il m’a demandé de m’asseoir sur son lit, puis il a commencé à me caresser la jambe assez haut sur la cuisse. Instinctivement, je lui ai demandé d’arrêter immédiatement. Je savais que ce n’était pas normal qu’un adulte caresse ainsi un enfant.

Il m’a donné un billet de 100 francs et m’a demandé expressément de ne rien dire. Personne n’avait besoin d’entendre notre petit secret.

Il m’a montré son sexe et m’a demandé de le toucher

En rentrant à la maison, je n’ai rien dit.

Le deuxième mercredi, nous sommes allés aux Galeries Lafayette à Paris pour voir les vitrines de Noël. De nouveau, il a posé sa main sur ma cuisse dans la voiture. Mon frère et mon cousin étaient sur la banquette arrière.

Une fois chez eux, il a encore essayé d’être seul avec moi. Et là, il m’a montré son sexe et m’a demandé de le toucher. J’ai refusé catégoriquement. Il m’a encore glissé quelques billets pour acheter mon silence.

Ce soir-là, j’ai dit à mes parents que je ne voulais pas y retourner, que je ne voulais pas apprendre le piano. Ils n’ont pas compris car c’était quelque chose qui m’intéressait depuis toute petite, ils ont cru qu’il s’agissait d’un simple caprice.

J’y suis retournée une troisième fois, mais j’ai insisté pour que mon frère m’accompagne prétextant que je ne voulais pas être seule. Mon oncle a recommencé et j’ai compris que ça n’allait pas s’arrêter là.

Pour ma famille, j’étais une « salope allumeuse »

Je suis donc rentrée à la maison et j’ai tout dit à mes parents. Ils étaient très ouverts d’esprit et je savais qu’ils m’écouteraient. Ma mère m’a tout de suite crue et m’a soutenue à 100%. Mon père, lui, m’a assuré qu’il me croyait lui aussi, mais je sais qu’il a eu pendant plusieurs années quelques doutes.

Dès le lendemain, ma mère m’a accompagnée chez notre médecin généraliste et lui a raconté ce qui s’était passé. Ce dernier nous a conseillé de ne pas porter plainte, car c’était le pot de terre contre le pot de fer, sa parole contre la mienne. Il valait mieux prendre du recul avec la famille. Dans les années 1980 et dans mon milieu, ce genre de choses étaient incomprises.

Ma mère a écouté ses conseils. Elle a toutefois décidé d’en parler à ma grand-mère, à sa sœur (la femme de mon oncle) et au reste de la famille. Elle voulait simplement les mettre en garde : qui sait si cela n’allait pas se reproduire ?

C’était un homme à l’apparence gentille, toujours là quand on avait besoin de lui et qui avait une très bonne réputation. Résultat : à part ma grand-mère, personne ne nous a crus. On m’a accusée d’être une « allumeuse », une « petite salope provocatrice ». J’avais 12 ans.

Nous avons donc choisi de couper tous les ponts avec cette partie-là de ma famille.

Je voulais porter plainte, mais je n’ai pas pu

Cet homme, que je ne considère plus comme un membre de la famille, a eu d’autres enfants. Sans cesse, une question me hantait : avait-il arrêté ou avait-il abusé d’autres enfants ?

Plus tard, j’ai appris qu’une de mes cousines avait elle aussi été victime d’attouchements, mais elle n’a pas souhaité épilogué dessus. Les années ont passé et j’ai tout mis de côté. Je préférais occulter ce qui s’était passé.

Ce n’est qu’à 30 ans, alors que j’essayais d’avoir mon premier enfant, que j’ai ressenti le besoin de régler mes comptes.

Le jour de mon accouchement, mon oncle est venu me rendre visite dans ma chambre d’hôpital. Tout a ressurgi et je lui ai dit que je ne voulais pas le voir, qu’il n’était pas question qu’il se penche sur le berceau de mon fils. Il fallait qu’il parte et qu’il ne revienne jamais.

Je me suis rendue à la police, je voulais savoir s’il y avait un quelconque recours. J’avais besoin que la justice fasse son travail et me reconnaisse comme victime, et non comme la coupable que j’avais été aux yeux de certains.

C’était trop tard. Le délai de prescription qui permettait alors de porter plainte jusqu’à 10 ans après sa majorité était dépassé.

Je n’arrive pas à trouver de stabilité amoureuse

Même si je n’ai pas été violée, je peux vous dire que ce traumatisme a eu des répercussions sur ma vie de femme. Quand j’ai commencé à fréquenter des garçons, j’ai eu beaucoup de difficultés à trouver une certaine stabilité, et je n’y suis toujours pas arrivée.

Longtemps, je me suis sentie coupable, à tel point que j’ai préféré ne pas parler de ce qui m’était arrivé à mes compagnons.

Puis, un jour, travaillant dans le milieu sportif, j’ai appris qu’il existait une association, Colosse aux pieds d’argile, qui vient en aide aux personnes agressées sexuellement. Je me sentais concernée et j’y ai trouvé l’écoute dont j’avais besoin.

30 ans c’est bien mais insuffisant

Repousser le délai de prescription en matière de viol à 30 ans est une avancée considérable, mais elle est loin d’être suffisante. Il n’existe pas de prescription pour un crime, pourquoi devrait-il y en avoir pour des agressions sexuelles ?

Des enfants ont été détruits à cause de cela. J’ai été détruite. J’estime que les victimes doivent avoir la possibilité de porter plainte peu importe leur âge ou la date des faits.

34 ans après les faits, j’y pense de moins en moins, mais mon inquiétude n’a pas disparu pour autant. À chaque fois que je vois une personne avoir des gestes tendres à l’encontre d’un enfant, qui peuvent n’être que de l’affection, mes angoisses remontent à la surface.

Aujourd’hui, j’ai réussi à tourner la page, mais cette histoire, elle, est toujours là, au fond de moi. Et je sais qu’elle n’est pas prête de disparaître comme par enchantement.

Propos recueillis par Louise Auvitu

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« Cet homme, que je ne considère plus comme un membre de la famille, a eu d’autres enfants. Sans cesse, une question me hantait : avait-il arrêté ou avait-il abusé d’autres enfants ? […] Plus tard, j’ai appris qu’une de mes cousines avait elle aussi été victime d’attouchements, mais elle n’a pas souhaité épilogué dessus. »

Et voilà comment ces monstres sexuels continuent leurs saloperies encore et encore…

J’ai eu connaissance (la Réunion est si petite) de l’agissement d’un pédophile au sein d’une famille…chrétienne intégriste(!) qui n’a pas porté plainte !!! Se contentant d’avertir sa…femme !

Les futures petites victimes* ??? Qu’elles se démerdent…en se taisant elles aussi !!!(Lire les avis* des psy sur ce genre de pervers sexuels)

L’important ? Préserver un monstrueux secret, pour le bien de…la FAMILLE !!!!!!

Ameeeeeennnnnn !

 » Famille je vous hais  » ?

PS- « C’était un homme à l’apparence gentille, toujours là quand on avait besoin de lui et qui avait une très bonne réputation « , cela ne vous rappelle pas quelqu’un, sur blog.fr ?

J’ai une amie d’une quarantaine d’années, qui réside dans un lointain pays(on doit se revoir cet été en Ardèche) -j’ai raconté son histoire il y a quelque temps, sans la citer et avec son accord- qui a connu pire: elle a été violée depuis l’âge de 5 ans… Elle est, à ce jour, toujours détruite.

Elle écrit: « When I was 5 years old i was victim of sexual abuse by my favourite uncle. It happened more than once until the last one when I resisted and had a fight with him. I could not win that fight, obviously… and it was so devastating for me that I totally forgot all of that until I was 19. All my life I tried hard not to be beaten by those events trying to recognize in which varied and hidden ways it goes on affecting me. So with the help of psicological therapy, every time I saw the old pattern taking control I have figured out how to deal with the new symptom and each time I believed it is finally over…well…reality shows me it is not over, just a ceasefire!!! It is exhausting. And boring. I barely share this.

Having this pre-cancer in the cervix is another symptom of that, and it makes me very angry because I thought (naively again) that I had already looked at the past from every possible angle and really felt free of those influences…Well, this disease come to tell me I was wrong. I am still ON MY WAY to freedom.

May be freedom is like happiness, not a state, just a path… »

Traduction (Google):

« Quand j’avais 5 ans, j’ai été victime d’abus sexuels par mon oncle préféré . Cela s’est passé plus d’une fois jusqu’à la dernière quand j’ai résisté et que je me suis battue avec lui . Je ne pouvais pas gagner ce combat , évidemment … et il fut si dévastateur pour moi que j’ai totalement oublié tout cela jusqu’à mes 19 ans.

Toute ma vie je me suis efforcée de ne pas être abattue par ces événements en essayant de reconnaître de quelles façons variées et cachées ils affectaient ma vie. Donc, avec l’ aide d’une thérapie psychologique, chaque fois que j’ai vu l’ancien modèle prendre le contrôle, j’ai compris comment faire face au nouveau symptôme et chaque fois que croyais que c’était terminé … eh bien … la réalité me montre qu’il n’en est rien, juste une pause ! C’est épuisant . Et ennuyeux . Je porte cette peine .

Avoir ce pré- cancer du col utérin est un autre symptôme de cela, et cela me rend très en colère parce que je pensais ( naïvement à nouveau ) que j’avais déjà regardé le passé sous tous les angles possibles et m’étais vraiment crue libérée de ces influences … Eh bien , cette maladie vient de me dire que j’avais tort . Je suis toujours sur mon chemin vers la liberté.

Peut être que la liberté c’est comme le bonheur, pas un état,juste un chemin  »

Si tous les « méchants/tordus » étaient repérables à cause de leur seule apparence…

Ils ne pourraient pas accomplir leurs forfaits

Dans l’indifférence ou avec la bénédiction(!) de tous les autres