Jean-Paul II : égalité femmes/hommes et crimes pédophiles de prêtres…

( Si vous l’avez raté ).

Par Anne Soupa (Présidente du Comité de la jupe)

« Jean-Paul II et les femmes En canonisant Jean-Paul II, ce 27 avril prochain, Rome accepte de pactiser avec les ombres de ce pontificat.

On a souvent évoqué le double aveuglement du pape devant les agissements pervers du fondateur de la Légion et devant les crimes pédophiles de certains prêtres. Mais envers les femmes, ce sont ses propres initiatives qui sont en cause. Il faut dire que l’émancipation des femmes forçait l’Église de la seconde moitié du siècle dernier à se prononcer. Vatican II prend clairement position en refusant « toute forme de discrimination fondée sur le sexe » (Gaudium et Spes, 29, 2) et Paul VI, tout en restant sur les positions traditionnelles de l’Église, prône une intense promotion des femmes dans la société et dans l’Église.

Mais Jean-Paul II, en apportant une réponse très particulière à la question de l’émancipation des femmes, infléchit gravement le cours des choses. Déjà, avant même d’être pape, il avait obtenu de Paul VI le refus de la contraception, contre l’avis dominant de la commission ad hoc. (Humanae Vitae, 1968). Et surtout, durant tout son pontificat, il a déplacé la question en faisant remonter son analyse au niveau ontologique : plutôt que de reconnaître l’égalité foncière entre hommes et femmes, il a voulu établir sa conception de la différence féminine, fondée sur une vocation originelle et il l’a imposée aux femmes, allant bien au-delà de la position classique de l’Église, infirmant même certaines positions de son prédécesseur.

Jugeant sans doute que celui-ci (Inter insigniores, 1976) n’avait pas assez verrouillé théologiquement l’accès des femmes à la prêtrise, Jean-Paul II insiste dans Ordinatio sacerdotalis (1994), qui requalifie la matière au niveau de « la constitution divine même de l’Église » et non plus d’une simple discipline interne, ajustable selon les temps et les besoins. L’Église « n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles. » Conclusion : la matière même sort du champ du débat.

Parallèlement, un front s’ouvre, comme souvent en matière religieuse, du côté des sources scripturaires. Dans la Lettre aux femmes de 1995, écrite peu avant la Conférence de l’ONU sur les femmes, à Pékin, Jean-Paul II voit dans le fameux verset du récit de la création de l’homme et de la femme (« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui soit assortie » Genèse 2, 18) le fondement de « la vocation de la femme », qu’il définit ainsi : « Depuis l’origine, donc, dans la création de la femme est inscrit le principe de l’aide » (§7). Mais la lecture du pape sur interprète le texte. En effet, dans ce récit, le terme hébreu, adam, traduit en Français par homme, désigne l’être humain en général, non encore différencié. Comment prétendre alors fonder la vocation de la seule femme, sinon en tordant le sens d’un récit qui installe tout être humain en vocation d’aider l’autre ?

Une fois ce léger gauchissement effectué, l’écheveau se dévide tout seul. Dans la même Lettre, le pape poursuit : « C’est en effet spécialement en se donnant aux autres dans la vie de tous les jours que la femme réalise la vocation profonde de sa vie » (§12). Et le cardinal Ratzinger, son préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de surenchérir, dans la Lettre aux évêques de 2004 : « La femme garde l’intuition profonde que le meilleur de sa vie est fait d’activités ordonnées à l’éveil de l’autre, à sa croissance, à sa protection. (…) Cela développe en elle le sens et le respect des choses concrètes, qui s’opposent aux abstractions souvent mortifères pour l’existence des individus et de la société. » (III, 13).

Ainsi dessinée, la différence féminine ne peut que croître et embellir. Jean-Paul II invite ardemment les femmes à se précipiter vers leur vocation unique : aimer, envers et contre tout, comme Marie, vierge et mère à la fois. Marie, qui réalise « la plénitude de la perfection de «ce qui est caractéristique de la femme», de « ce qui est féminin». Nous nous trouvons ici, en un sens, au point central, à l’archétype de la dignité personnelle de la femme » (Lettre apostolique Mulieris dignitatem II, 5, 1988).

Comme la plupart des différentialismes modernes, celui de Jean-Paul II s’appuie sur force compliments. « Femmes, il vous revient d’être sentinelles de l’invisible », dit-il à Lourdes en 2004. Et dans la Lettre aux femmes, il les remercie, loue leurs vertus et, se faisant leur protecteur (un rôle bien masculin !), il entend les défendre contre toutes les violences dont elles sont l’objet, celles du sexe en particulier. Mais il faut bien voir que cette édification d’une différence flatteuse et d’une vocation si prestigieuse revient à dresser les barreaux de la cage où Jean-Paul II enferme les femmes, même s’il en cisèle les barreaux à l’or fin. En effet, à partir du moment où la « vocation » est propre aux seules femmes, elle déqualifie l’être féminin. L’homme n’a pas de vocation, il est. La femme, elle, est faite pour. Injonction terrible, qui assujettit, instrumentalise, mais aussi culpabilise, car si la femme ne fait pas ce pour quoi elle a été créée, elle se met en faute.

Quant à exalter en Marie le modèle de « la femme » accomplie, c’est flirter avec un fondamentalisme bien éloigné du projet biblique. Pourtant, Paul VI avait rappelé avec force que Marie était la figure de tout croyant, quel que soit son sexe !

Enfin, l’usage inconsidéré de la louange trahit une idéalisation qui nuit aux vraies femmes. Le bien dont Jean-Paul II gratifie les femmes va en réalité à une femme idéale, fantasmée, inaccessible, « la femme ». être vierge et mère, qui pourrait supporter le défi ? Femme si désincarnée qu’elle en devient une femme objet, tandis même que le pape dit vouloir le contraire…

Car avec force séduction, Jean-Paul II a tout simplement occupé le terrain, il a bien « communiqué ». Mais le constat s’impose : ce pape qui a tant parlé des femmes n’a fait que parler à leur place. Les femmes dans l’Église catholique sont toujours « inaptes », à exercer la cure d’âmes, à prêcher, à enseigner, à sanctifier, à gouverner. Ainsi, le masque est levé : comme le différentialisme prôné par les Blancs américains envers leurs concitoyens Noirs, le différentialisme catholique initié par Jean-Paul II se révèle être d’abord un combat pour ne pas reconnaître aux « différents » le statut de sujet.

Anne Soupa est aussi l’auteur de Douze femmes dans la vie de Jésus, Salvator, 2014,

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/05/02/le-recul-de-la-cause-des-femmes-sous-le-pontificat-de-jean-paul-ii_4410916_3232.html

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 » En effet, à partir du moment où la « vocation » est propre aux seules femmes, elle déqualifie l’être féminin. L’homme n’a pas de vocation, il est. La femme, elle, est faite pour. Injonction terrible, qui assujettit, instrumentalise, mais aussi culpabilise, car si la femme ne fait pas ce pour quoi elle a été créée, elle se met en faute. »

La messe est dite ? ? ?

Amênnnnnn ! :##

Juste avec un minou : pas de poings ni de fusil !

… » [Lors de son happening à Stockholm], elle cache la partie « sensible » de son corps avec un carton sur lequel elle a écrit « Coran », tandis que deux militantes européennes en portent également, avec respectivement l’inscription « Bible » et « Torah ». Sur une autre photo, elle apparaît sous le titre « la fin de Mohamed », Mohamed désignant en l’occurrence probablement le président égyptien Mohamed Morsi puisqu’une des militantes a écrit sur son corps « l’apocalypse par Morsi », tandis que Aliaa a écrit sur son torse : « La charia n’est pas une constitution ».

En légende de la photo, le texte appelle « le grand peuple égyptien d’empêcher l’asservissement religieux de la part du nouveau prophète Morsi » et de « permettre à l’Egypte de parvenir à un véritable développement démocratique ». De même, le groupe Femen met en garde le président Morsi que, s’il devait donner l’ordre d’ouvrir le feu sur son peuple, sa fin sera parmi les crocodiles du Nil et non pas dans une sépulture digne des pyramides. « A mort la servitude religieuse, vive la liberté et les droits de l’homme », conclu la page »…(Extrait).

http://www.courrierinternational.com/article/2012/12/21/aliaa-magda-elmahdy-a-nouveau-nue-contre-le-regime-de-morsi

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Si ces petites nanas -courageuses,- se contentaient de se lamenter comme beaucoup le font, personne n’entendraient leurs… « voix » ! 😉

Super mignonne en plus, l’arme du délit, hahaha !

" Il a kidnappé 30.000 enfants en vingt ans et court toujours."

« En quelques heures, 234 d’entre elles avaient été entassées dans des camions et emmenées dans la jungle. 43 ont réussi à s’échapper. Certaines ont sauté des camions du convoi, qui roulait lentement, d’autres se sont enfuies en atteignant la forêt.

Le sort de leurs camarades demeure un mystère. Chaque jour qui passe augmente la probabilité que les adolescentes aient été violées, peut-être tuées, en captivité. Compte tenu de la signification du nom du groupe Boko Haram, «interdiction de l’éducation occidentale,» et de leur objectif d’éradiquer toute laïcité dans le nord du Nigeria largement musulman, il n’est pas tellement étonnant que le groupe ait l’habitude d’enfermer des enfants dans des écoles avant d’y mettre le feu.

A ce jour, il s’agit de leur plus grand enlèvement de masse. Les lycéennes ont été emmenées dans la jungle pour servir d’esclaves sexuelles, mais leur enlèvement dépasse la volonté de trouver «des cuisinières et des épouses.» Pour Boko Haram, il s’agit de démanteler la fragile société existante en attaquant ses institutions essentielles: les écoles.

Boko Haram, qui vise les enfants, est l’organisation terroriste la plus haineuse qu’on puisse imaginer. Depuis ses débuts en 2002, l’agressivité de ses militants n’a fait que croître. Lorsque j’ai visité leur bastion de Maiduguri en 2007, leurs membres ont tiré des machettes, qu’il appellent coutelas, et ont failli tuer un journaliste nigérian, le photographe avec qui je voyageais et moi-même. Nous avons réussi à nous échapper après qu’un courageux vieil homme local est entré dans notre voiture et nous a conduit en lieu sûr. Aujourd’hui, le groupe n’hésiterait pas à nous tuer ou à nous enlever.

L’absence d’éducation renforce le groupe

Boko Haram s’oppose à l’éducation occidentale parce que selon ses membres, celle-ci représente une menace pour la pureté de la société islamique multi-centenaire du nord du Nigeria. Les atrocités qu’ils commettent masquent des griefs légitimes partagés par la majorité des 177 millions d’habitants du pays.

Malgré la grande richesse pétrolière du Nigeria, ses citoyens ne bénéficient que de très peu de services publics de base, comme l’éducation. La plupart des écoles publiques sont payantes et seuls ceux qui ont les moyens peuvent s’y inscrire. L’éducation est autant un symbole de l’espoir d’un avenir prospère qu’un moyen pratique pour y parvenir. Ces institutions deviennent des cibles faciles pour des bandes de jeunes hommes sans foi ni loi comme les membres de Boko Haram.

Les tactiques de Boko Haram n’ont rien de nouvelles. Les talibans aussi visent les écoles de filles. Et les échos ailleurs en Afrique sont tout aussi inquiétants. En 1996, Joseph Kony, fondateur de l’Armée de résistance du seigneur qui a depuis été inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, a enlevé 139 écolières dans leurs dortoirs du St. Mary’s College dans le nord de l’Ouganda. Une nonne, sœur Rachele Fassera, a suivi les filles dans la forêt et réussi à négocier leur libération, à l’exception de 30 d’entre elles.

Dix-huit ans plus tard, Kony, qui a kidnappé 30.000 enfants en vingt ans, court toujours. Malgré les renforts américains envoyés sous la forme de forces spéciales venues aider les soldats africains à le traquer, Kony est toujours quelque part entre la République Centrafricaine et le Soudan, dans une région de la taille de la Californie, accompagné d’environ 250 partisans qui étaient, à l’origine, ses victimes. Enlevés à leurs foyers lorsqu’ils étaient enfants, eux aussi furent violés et forcés de tuer des membres de leur famille et d’autres enfants »…(Extrait)

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« Boko Haram s’oppose à l’éducation occidentale parce que selon ses membres, celle-ci représente une menace pour la pureté de la société islamique multi-centenaire du nord du Nigeria. »

Les dégâts collatéraux des religions !

Elle a fait son pipi debout ! (sur l’air du "bébé toute seule ")

Par Katy Waldman:

 » Une entreprise de San Francisco appelée Stand Up Life vient d’inventer le meilleur des outils pour aider les femmes à être enfin les égales des hommes. C’est donc des toilettes que sortira la refonte complète des relations hommes-femmes, et son instrument sera le Stand Up, «votre premier accessoire-pipi jetable, biodégradable, qui se case dans le sac à main et se glisse dans la poche»…

C’est un triangle magenta sexy qui dirige votre pipi dans les toilettes sans que vous ayez besoin de vous asseoir, le Stand Up est un origami urinatoire perpendiculaire..

Les instructions d’utilisation de votre Stand Up se réduisent à quatre étapes faciles: dépliez, appuyez, urinez, jetez! Un genre de veni vidi vici du pipi. Et vous pouvez commander votre pack de 6 en ligne pour 6 dollars après avoir juré de «ne plus jamais vous retenir»…( Extraits)

http://www.slate.fr/life/86515/faire-pipi-comme-un-homme-feminisme-vertical

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Il y a un bon bout de temps déjà qu’Aline -instit qui vivait avec son mari sur un bateau dans la baie du Marin(Martinique)- m’a appris à faire pipi debout à l’avant de son 8 mètres, lors d’une virée sur l’île de Sainte Luçie.

Je ne vous donnerai pas les détails de ses explications pour ne pas se faire pipi dessus, mais le fait est que…tout s’est bien passé !

Petite précision importante: Le voilier était au mouillage et nous étions en bikini- sans petits pois 😉

33 900 pages vues au mois d’avril ; merci pour l’intérêt :-))

Merci pour l'intérêt !

« Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson. » Rebecca West

« Un féministe est un homme qui accepte de couper la poire en deux tout en s’assurant que la poire est encore la femme » Louise Leblanc.

« Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l’homme ne souhaite pas les charger. » Simone de Beauvoir

« Le féminisme, c’est ne pas compter sur le Prince Charmant. » Jules Renard

« C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète. »« C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète. » Simone de Beauvoir

« Féminisme. Oui, je crois qu’il est convenable, avant que de faire un enfant à une femme, de lui demander si elle le veut. » Jules Renard

« Il y a plus inconnu encore que le soldat inconnu : sa femme ! » Anonyme

« La femme est tout ce que l’homme appelle et tout ce qu’il n’atteint pas. » Simone de Beauvoir « …

(Citations sur le féminisme )

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Merci pour la visite et douce nuit !

"Pas de récompense pour le «wanted», mais un appel à délation sur le réseau social" !

Par Laurent DECLOITRE (LA RÉUNION)

« HISTOIRE : A Saint-Denis de la Réunion, une commerçante diffuse sur sa page Facebook la photo d’une cliente soupçonnée de vol à l’étalage.

«Afin de lutter contre le vol et son impunité, nous partageons ci-dessous la photo d’une voleuse récidiviste. Merci pour tout retour d’info en message privé.» Cet incroyable avis de recherche est diffusé depuis ce mercredi matin sur la page Facebook d’Addict, une boutique de prêt-à-porter bien connue de Saint-Denis de la Réunion. Sous le titre en gros caractères «Alerte voleuse !», les 1705 fans de l’enseigne découvrent le portrait en gros plan d’une jeune femme élégante, en robe blanche, portant des boucles d’oreille, et un autre cliché la montrant de plain-pied en train de pousser son bébé dans un landau. Seul le visage de l’enfant a été caché par une bande noire…

Pas de récompense pour le «wanted», mais un appel à délation sur le réseau social qui suscite de nombreuses réactions, le post ayant été partagé sur d’autres pages. Wendy, une cliente d’Addict, se déclare «choquée». «Répondre au vol par la délation et la diffamation est tout aussi condamnable et beaucoup plus dangereux», estime-t-elle. «Syl Vie» partage la même indignation : «On pourrait reconnaître très facilement cette femme dans la rue et la lapider publiquement pendant qu’on y est ?»

Mais le post a aussi reçu 42 «J’aime» et quelques messages de soutien, comme celui de Mikaël, pour qui «un commerçant se défend pour préserver un business sans aucune aide». Annabelle comprend elle aussi le geste en tant que «chef d’entreprise démuni».

Plainte au commissariat

Carine Costa, la propriétaire de la boutique, située dans le centre-ville du chef-lieu, se justifie avec passion. Elle raconte comment sa vendeuse a surpris en flagrant délit la cliente en train de cacher «pour 400 euros» de vêtements sous la poussette de son bébé : «Interrogée, la dame a ri au nez de mon employée puis s’est énervée en démentant et est sortie.» La vendeuse, seule à ce moment, n’a pu la poursuivre.

Carine Costa, qui s’apprête à prendre la présidence d’une association de commerçants, a alors alerté ses collègues de la rue Jules-Auber. Et voilà que le lendemain, la maman soupçonnée du vol fait à nouveau du lèche-vitrines habillée de la robe disparue la veille. Une commerçante la prend en photo, ce qui incite Carine Costa à porter plainte au commissariat de Saint-Denis. «Mais les policiers m’ont fait comprendre qu’elle ne risquait pas grand-chose, car les vols de ce genre ne font jamais l’objet de condamnation effective !», raconte-t-elle.

La gérante, «désolée» d’en arriver à cette extrémité, décide alors de placarder les portraits sur les murs de sa boutique de vêtements, chaussures et accessoires pour adultes, mais aussi de diffuser l’avis de recherche sur internet. «Quelqu’un la reconnaîtra peut-être et me donnera son identité de façon à ce que la police l’arrête»…

Chèques impayés en vitrine

Carine Costa sait qu’elle n’a pas le droit d’agir de la sorte, ce que confirme un avocat spécialiste de droit civil de Saint-Denis. «On peut prendre quelqu’un en photo dans un lieu public, rappelle Alain Antoine.Mais on n’a pas le droit de diffuser le cliché sur Internet, surtout avec cette mention de voleuse.» La commerçante pourrait répondre de diffamation, atteinte au droit à l’image, dénonciation calomnieuse…

Christopher Glick, directeur de l’association de gestion du centre-ville dionysien, connaît bien la commerçante, avec laquelle il a milité récemment pour une ouverture plus tardive des boutiques en soirée. Mais il confesse ne pas pouvoir «cautionner» un tel acte dont la généralisation entrainerait des «abus». En revanche, le président de l’Association des commerçants de l’océan se déclare complètement solidaire de sa collègue. « Je ferais pareil», lance Ilfhane Kazi, depuis sa boutique de vêtements pour bébés, Lola et moi. Il y a peu, le gérant collait sur sa vitrine les chèques impayés, avec le nom et l’adresse des particuliers. Désormais, il les couche sur un cahier qu’il fait tourner dans le quartier… »

Laurent DECLOITRE LA RÉUNION (correspondant).

http://www.liberation.fr/societe/2014/04/30/alerte-voleuse-l-appel-a-la-delation-sur-facebook-d-une-boutique-reunionnaise_1008194?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

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« la cliente en train de cacher «pour 400 euros» de vêtements sous la poussette de son bébé : «Interrogée, la dame a ri au nez de mon employée puis s’est énervée en démentant et est sortie.» La vendeuse, seule à ce moment, n’a pu la poursuivre …Une commerçante prend la voleuse en photo, ce qui incite Carine Costa à porter plainte au commissariat de Saint-Denis. «Mais les policiers m’ont fait comprendre qu’elle ne risquait pas grand-chose, car les vols de ce genre ne font jamais l’objet de condamnation effective !», raconte-t-elle.

Quand des gens ne se sentent plus défendus par l’état, ils finissent par se faire « justice » eux-mêmes ?

"On se sauve soi-même, en se laissant aimer. Pour cela il faut du cran – femme, on en a "

( Pointez souris pour légende ).
Le baiser de Nangyuan(Non contractuel).

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Communiqué par un (visiteur)-

Par mademoiselledupetitbois :

 » … une belle liste de bons hommes qui, de près ou de pas loin, m’ont témoigné leur soutien dans les épreuves, exclusivement féminines ou non.

Ces hommes-là, face à l’agression ou dans la vulnérabilité de certaines situations, ont su me rendre plus forte. Non pas en m’offrant une protection masculine (du moins si l’on juge que l’amitié n’est pas une forme de protection en elle-même – je crois qu’elle l’est), mais en me considérant. Tout court. En ne m’enfermant pas dans je-ne-sais-quel stéréotype (il y en a tant !), en ne me réduisant pas à mon sexe, à mon genre, aux clichés. En considérant la personne que je suis, et sa parole. Sans ignorer non plus la femme dont ils sont curieux, et sans crainte ni peur de me tancer joyeusement aussi parfois. En étant eux-mêmes, en somme : leur proximité m’a permis de constater que non, l’homme n’est pas (notamment) qu’un prédateur ou un méprisant sujet faisant de la femme son objet. Je leur dois une fière chandelle à ces hommes-là : ils m’ont évité, à certains moments de mon existence, bien des écueils, dont le danger de devenir misandre. Et tout ça avec force rires à gorge déployée, bien entendu.

Ce que l’on comprend à travers l’amitié ne trouve pas sa traduction immédiate en amour, eh non. Mais l’amour vient. Il arrive, un jour, par surprise, et met à bas des murailles érigées au fur et à mesure des mauvaises rencontres, d’une mauvaise éducation (les deux mon capitaine). Il parvient par sa force à éradiquer la peur et sa cohorte d’agents armés jusqu’aux dents. Un amour salvateur. Du moins on aime à le croire, et cette force de salvation, on l’a en soi. On se sauve soi-même, en se laissant aimer. Pour cela il faut du cran – femme, on en a. L’homme qui se fait le relais n’est en revanche pas forcément à la hauteur (loin de là), il peut se révéler un autre fumier de la pire espèce encore plus tordu que les précédents, mais l’important n’est pas là : l’important, c’est que chemin faisant, on apprend à ne plus avoir peur, sans se mettre en danger. Moi, je dois ça à un petit gros manipulateur. Eh oui. »

http://mademoiselledupetitbois.wordpress.com/2013/03/08/des-hommes-en-cadeau/#more-2212

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« On se sauve soi-même, en se laissant aimer.  »

C’est tellement vrai: se laisser…aimer(!)et finir par SE faire confiance en s’aimant, aussi, un petit peu plus chaque jour, pour commencer…

« L’amour salvateur » existe: je l’ai rencontré ! 😉

Pour copier mademoiselledupetitbois : « Cet homme-là, face à l’agression ou dans la vulnérabilité de certaines situations, a su me rendre plus forte. Non pas en m’offrant une protection masculine (du moins si l’on juge que l’amitié n’est pas une forme de protection en elle-même – je crois qu’elle l’est), mais en me considérant. Tout court. »

« Pour cela il faut du cran -femme, on en a »

Je me demande souvent dans quel état seraient les…mecs, s’ils étaient soumis scrupuleusement(!), au même mauvais sort réservé aux femmes partout dans le monde -et depuis des siècles,- par la famille, les sociétés, les religions/coutumes/traditions ?

Merci Visiteur pour ce lien

Et merci aussi pour : » m’avoir toujours considérée. Tout court. En ne m’enfermant pas dans je-ne-sais-quel stéréotype…féministe(!) rédhibitoire ».