« Dans la religion juive, on trouve une peur fantasmagorique des menstruations féminines.
Dans la Torah, le Lévitique interdit à un homme d’approcher une femme qui à ses règles. « Lorsqu’une femme éprouvera le flux, c’est-à-dire le sang qui s’écoule de son corps, elle restera sept jours dans son isolement, et quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. Tout meuble sur lequel elle aura couché pendant son impureté sera impur et tout objet sur lequel elle se sera assise sera impur. Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se baignera et sera impur jusqu’au soir. Celui qui touchera un objet placé sur le lit ou le meuble sur lequel elle s’est assise, cet homme sera impur jusqu’au soir. S’il partage sa couche avec elle et que l’impureté de cette femme se communique à lui, il sera impur pendant sept jours et tout lit sur lequel il couchera sera impur. Lorsqu’elle sera guérie de son écoulement, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. » Si le même passage existe à propos des hommes (« tout homme qui a un flux découlant de sa chair, son flux le rend impur») c’est sur l’écoulement des femmes qu’on insiste le plus. Dans les commentaires rabbiniques, on trouve cette phrase: « si une femme en règles passe entre deux hommes, si c’est au début de ses règles, elle tuera l’un deux, et si c’est à la fin de ses règles, elle causera un conflit entre eux. » (Talmud de Babylon) Pour certains rabbins, l’existence des règles vient de la malédiction d’Ève, coupable de la chute d’Adam et de sa mort.
Les lois de Nidda définissent les lois de pureté physique et réglementent la sexualité du couple marié. « Quand une femme mettra au monde un enfant mâle, elle sera impure pendant sept jours. Le huitième jour on fera la circoncision de l’enfant puis elle restera chez elle pendant trente trois jours pour accomplir sa purification. Elle ne touchera aucune chose sainte et n’ira pas au sanctuaire. Si elle met au monde une fille, elle sera impure pendant deux semaines et restera chez elle soixante dix jours pour accomplir sa purification. » Les rapports sexuels sont suspendus par l’apparition des règles et permis qu’après le bain rituel qui clôt la période des sept jours de purification, la fin des règles étant confirmée par une analyse minutieuse des sécrétions génitales.
En dehors des recommandations extrêmement restrictives et stigmatisantes concernant les menstruations, le judaïsme voit dans le péché originel plus un péché de la connaissance (et donc de concurrence avec dieu) qu’un péché de la chair. La sexualité est considérée comme naturelle puisqu’elle mène à la procréation, les époux peuvent avoir des relations sexuelles après la ménopause, mais toute dispersion de sperme en dehors du vagin d’une femme est condamnée, ainsi que la masturbation (dont le Talmud dit: « dans le cas d’un homme, la main qui descend plus bas que le nombril devrait être coupée »…(Extrait).
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Dans la religion musulmane
La problématique de la pureté tient une place prépondérante. Pour le croyant tout ce qui sort du corps est impur et transmet la souillure. La pureté originelle se reconquiert grâce aux rites de purifications. Il existe deux formes de purification, l’une répond à l’impureté mineure qui accompagne toute excrétion urinaire ou intestinale, l’autre à l’impureté majeure qui résulte de l’émission de sperme, des menstrues et des lochies. Il existe une définition détaillé des deux sources d’impureté spécifiques aux femmes: les menstrues et les lochies. La femme menstruée ou accouchée ne peut plus avoir de contact avec le sacré, il lui est interdit de pénétrer dans la mosquée, de réciter des prières, de lire et de toucher les livres saints. Elles est tenu de rompre le jeûne du Ramadan dès l’apparition des règles. Le coït est interdit pendant les règles et les quarante jours qui suivent l’accouchement, les attouchements au-dessus du nombril et en dessous des genoux n’ont pas d’effet contaminant. La purification n’est possible qu’à la fin des menstruations, ce qui établit l’idée que la femme est moins spirituelle, puisqu’elle prie et jeûne moins que l’homme.
http://loriginedumonde.hautetfort.com/archive/2012/01/07/le-sang-des-femmes-dans-les-religions-monotheistes.html
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Religion catholique
… »Le Lévitique – chapitre 15 -(Moïse est lauteur du livre du Lévitique.)
« La femme qui aura un flux, un flux de sang en sa chair, restera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir.
20 Tout lit sur lequel elle couchera pendant son impureté sera impur, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur.
21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
22 Quiconque touchera un objet sur lequel elle s’est assise lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
23 S’il y a quelque chose sur le lit ou sur l’objet sur lequel elle s’est assise, celui qui la touchera sera impur jusqu’au soir.
24 Si un homme couche avec elle et que l’impureté de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.
25 La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières, ou dont le flux durera plus qu’à l’ordinaire, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle.
26 Tout lit sur lequel elle couchera pendant la durée de ce flux sera comme le lit de son flux menstruel, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur comme lors de son flux menstruel.
27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
28 Lorsqu’elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure.
29 Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, et elle les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation.
30 Le sacrificateur offrira l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l’expiation devant l’Éternel, à cause du flux qui la rendait impure.
31 Vous éloignerez les enfants d’Israël de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s’ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d’eux.
32 Telle est la loi pour celui qui a une gonorrhée ou qui est souillé par une pollution. »
http://forums.france5.fr/cdanslair/Religions/position-religion-chretienne-sujet_1395_1.htm
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« Le vrai problème a surgi en Occident, dans les diocèses parlant latin dAfrique du Nord, dItalie, de Gaule et dAngleterre.
* Des conciles locaux en France : Orange (441) et Épaone (517) décrétèrent quaucune femme diacre ne pouvait être ordonnée dans leur région. La raison en était la crainte que les femmes ayant leurs règles ne souillent le sanctuaire.
* Le Pape Gélase I er (494) sopposa à ce que des femmes servent à lautel.
* Le Synode diocésain dAuxerre (588) décréta que les femmes devaient se couvrir les mains dun linge dominical pour recevoir la communion.
* Le Synode de Rouen (650) interdit aux prêtres de remettre le calice dans les mains dune femme ou de lui permettre daider à distribuer la communion.
* Lévêque Timothée dAlexandrie (680) stipula que les couples devaient sabstenir de relations sexuelles les samedis et dimanches avant de recevoir la communion ainsi que le jour. Les femmes ayant leurs règles ne pouvaient recevoir la communion, ne pouvaient être baptisées ni visiter une église à Pâques.
* Lévêque Théodore de Canterbury (690), ignorant la lettre du Pape Grégoire le Grand adressée à son prédécesseur, interdit aux femmes ayant leurs règles de visiter une église ou de recevoir la communion. Les femmes restaient impures durant les 40 jours après avoir mis au monde un enfant.
* Lévêque Théodulfe dOrléans (820) interdit aux femmes dentrer dans le chur. Il déclara également que : Les femmes doivent se rappeler leur infirmité, et linfériorité de leur sexe : et par conséquent elles doivent prendre garde de ne toucher aucune des choses sacrées qui sont liées au ministère de lÉglise.
Les théologiens scolastiques et limpureté rituelle de la femme
La rhétorique à lencontre de limpureté rituelle présumée des femmes se poursuivit grâce aux théologiens du Moyen Âge.
* Les femmes ne sont pas autorisées à visiter une église durant leurs règles ou après un accouchement. Car la femme est un animal qui a ses règles. Si son sang touche des fruits, ils ne mûriront pas. La moutarde perd sa saveur, lherbe se dessèche et larbre perd ses fruits avant terme. Le fer rouille et lair sassombrit. Lorsque les chiens en mangent, ils attrapent la rage. Paucapalea, Summa, Dist. 5, pr. § 1 v.
* Les femmes ne peuvent pas porter la communion aux malades et doivent rester en dehors de léglise après un accouchement. La raison en est : Car ce sang est impur et détestable, comme déjà Julius Solinus la écrit dans son livre sur les miracles dans le monde, parce quà cause de son contact les fruits ne mûrissent pas, les plantes se dessèchent, lherbe jaunit, les arbres perdent leurs fruits, lair sassombrit, si les chiens en mangent, ils attrapent la rage… Et les relations sexuelles au moment des règles sont très dangereuses. Non seulement parce quà cause de limpureté du sang le désir davoir des contacts avec une femme ayant ses règles doit être refoulé : dune telle relation pourrait naître un ftus manqué. Rufinus, Summa Decretorum, passim.
* Les femmes ne peuvent pas toucher les vases sacrés. La naissance dun enfant amène une double malédiction : Il y a deux commandement dans le (Ancien) Testament, lun concernant la mère qui met au monde un enfant, lautre touchant laccouchement lui-même. Concernant la mère qui met au monde un enfant, quand elle donne naissance à un enfant mâle, il lui est interdit pendant quarante jours, en tant que personne impure, dentrer dans le Temple : la raison en est que le ftus, conçu dans limpureté, est réputé être resté sans aucune forme pendant quarante jours. Mais si le nouveau-né est une fille, la période est doublée, car le sang de la menstruation, qui accompagne la naissance, est considéré tellement impur que, comme Solinus le déclare, les fruits se dessèchent et lherbe jaunit à son contact. Mais pourquoi la période est-elle doublée dans le cas dune fille ? Réponse : parce quune double malédiction pèse sur la croissance féminine. Car elle est soumise à la malédiction qui a frappé Adam et aussi le : Tu enfanteras dans la douleur (= punition). Ou, peut-être, parce que, comme la science des médecins le révèle, les ftus de sexe féminin demeurent sans forme à la conception deux fois plus longtemps que les ftus de sexe masculin. Sicardus de Crémone, Mitrale V, ch. 11.
La prétendue impureté rituelle de la femme provoqua de nombreuses interdictions dans le Droit canon
La prétendue impureté rituelle de la femme a fait son entrée dans le Droit canon avec le Décret de Gratien (1140), qui devint en 1234 la loi officielle régissant lÉglise, une partie essentielle du Corpus Iuris Canonici qui resta en vigueur jusquen 1917.
* Les femmes ne peuvent distribuer la communion
* Les femmes ne peuvent enseigner dans léglise
* Les femmes ne peuvent ni enseigner, ni baptiser
* Les femmes ne peuvent toucher les objets sacrés
* Les femmes ne peuvent ni toucher ni revêtir les vêtements sacrés
Les interdictions rituelles concernant la femme dans le Corpus Iuris Canonici (1234 – 1916) sont par exemple :
* Les femmes ne peuvent être ordonnées
* Une femme ne peut normalement pas baptiser
* Une femme ne peut toucher le corporal
* Les femmes ne peuvent recevoir la communion durant leurs règles
* Les femmes doivent recevoir la communion dans la main sur un drap de communion ou sur la langue
* Pour recevoir la communion, les femmes doivent être voilées
* Les femmes ne peuvent faire partie dune chorale à léglise
La ridicule interdiction faite aux femmes de chanter dans une église fut réitérée plus dune fois par la Sacrée Congrégation pour la Liturgie. Les filles ou les femmes ne pouvaient être membres daucune chorale déglise (décret du 17 septembre 1897). Les femmes ne peuvent faire partie dune chorale; elles appartiennent au rang des laïcs. Des chorales composées uniquement de femmes sont totalement interdites, excepté pour des raisons sérieuses et avec lautorisation de lévêque (décret du 22 novembre 1907). Toute chorale mixte, composée dhommes et de femmes, même sils restent loin du chur, est totalement interdite. (Décret du 18 décembre 1908).
Le Codex Iuris Canonici, promulgué en 1917, contient les canons ci-dessous reposant sur limpureté rituelle présumée de la femme :
* Les femmes constituent le dernier choix comme ministre du baptême
* Les femmes ne peuvent pas distribuer la sainte communion
* Les filles ou les femmes ne peuvent être servants de messe à lautel
* Seuls les hommes peuvent recevoir les Ordres Sacrés
* Les femmes doivent avoir un voile sur la tête à léglise
* Les linges sacrés doivent dabord être lavés par des hommes avant dêtre manipulés par des femmes
* Les femmes ne peuvent pas prêcher à léglise
* Les femmes ne peuvent pas lire les Écritures Saintes dans une église
Revirement en 1983 ?
Le nouveau Code de Droit canonique (1983) apporte plusieurs améliorations en ce qui concerne le statut de la femme dans lÉglise. Alors quil maintient linterdiction de lordination des femmes, et quil réserve les ministères de lecteur et dacolyte aux seuls hommes,..
Avec ces modifications dans le Droit canon, traduites dans la pratique, lÉglise officielle a finalement reconnu, dans un certaine mesure, que le préjugé à légard des femmes concernant leur impureté rituelle nétait pas fondé. Pourquoi alors les autorités religieuses nen tirent-ils pas la conclusion évidente que leur objection à lordination des femmes, laquelle était interdite en fonction du même préjugé, au moins en partie, est nulle.
Dans le passé, beaucoup de Pères de lÉglise, de canonistes, de théologiens et de responsables de lÉglise étaient de lopinion que les femmes ne pouvaient être ordonnées prêtres à cause de leur menstruation qui les rendaient rituellement impures.
Puisque les femmes nétaient pas autorisées à sapprocher de lautel, de toucher les linges dautel ou les vases sacrés, quelles ne pouvaient entrer dans une église durant leurs règles ou après un accouchement, et ainsi de suite, comment pouvaient-ils imaginer une femme présidant lEucharistie à lautel ?
Par conséquent, il est indéniable que leur opposition aux femmes prêtres reposait, dans une grande mesure, sur le préjugé que les femmes constituaient un danger rituel.
Il est évident que cette prévention culturelle et sociale rend invalide leur jugement sur laptitude de la femme à être ordonnée. »..(Extrait).
http://www.womenpriests.org/fr/traditio/unclean.asp
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Pour l’Eglise, les règles des nanas sont signe d’impureté mais pas le sperme des mecs ? Pas fous les bourdons ! Ne pas se marier pour les prêtres OK ! Mais ne pas se masturber, mission impossible pour beaucoup ?
Concernant les propos religieux hystériques au sujet des règles il n’y a pas une religion pour sauver l’autre !
Cependant, ce sont les…femmes qui sont les courroies de transmission les plus zélées des religions
Plus masochistes, tu meurs ? :##
On demeure incrédule à la lecture de ce fatras misogyne: COMMENT en est-on arrivé là ?
Et POURQUOI les femmes n’ont-elles pas bronché ???