La femme indisposée fait peur: pouvoirs maléfiques, forte capacité de nuire"…

Les règles: « selon le mot d’Edgar Morin, ce qu’une femme doit avoir absolument dans sa vie et ce qu’elle doit absolument cacher »

… »Depuis l’Antiquité au moins, traditions et superstitions ont tenté de canaliser ce phénomène. Car la femme indisposée fait peur, et on lui attribue sinon des pouvoirs maléfiques, en tout cas une forte capacité de nuire. Elle inquiète d’autant plus que la médecine a longtemps ignoré les origines de la menstruation…

Les effets délétères que l’on attribue à la femme indisposée sont des plus divers : « Aux approches d’une femme dans cet état, les liqueurs s’aigrissent, les grains qu’elle touche perdent leur fécondité, les essaims d’abeilles meurent, le cuivre et le fer rouillent sur-le-champ et prennent une odeur repoussante […] »16. Ces observations de Pline l’Ancien se retrouvent à des époques beaucoup plus récentes. Dans bien des régions de la France contemporaine en effet, on pense que la femme, pendant la menstruation, possède le pouvoir de faire pourrir la viande, notamment la chair du cochon : ainsi, « ces jours-là » du mois, c’est le mari qui descend au saloir, sous peine de mettre en danger la réserve de viande de toute une année17. Parfois, ce n’est pas seulement le contact mais le regard même de la femme indisposée qui peut provoquer la catastrophe : en Limousin, au début du xxe siècle encore, aucune femme ayant ses règles n’approche les ruches car un essaim entier pourrait mourir d’un seul de ses regards18. Ailleurs, dans le Nord de la France, ce sont les raffineries de sucre que l’on interdit aux femmes au moment de l’ébullition et du refroidissement du sucre, « car s’il s’en était trouvé une parmi elles ayant ses règles, le précieux produit aurait noirci »19 : en effet, « le sang menstruel est noir » et pourrait compromettre irrémédiablement l’opération de raffinage20. Il arrive aussi a contrario que l’on utilise sciemment les propriétés néfastes de la femme indisposée, notamment quand il s’agit d’entreprendre une action de destruction à grande échelle : ainsi en Anjou, à la fin du xixe siècle, « on faisait encore périr les chenilles qui infestaient un champ de choux en le faisant traverser à plusieurs reprises par une femme réglée, et dans le Morvan, on se protégeait ainsi des sauterelles »

Les exemples comparables abondent, et on pourrait multiplier les récits qui témoignent de ces préjugés populaires sur la menstruation qui pérennisent l’opinion des Anciens. Ce qui est particulièrement frappant, c’est que le discours médical va relayer ces croyances traditionnelles en tentant de leur donner une explication scientifique. C’est en 1920 à Vienne qu’est élaborée par le docteur Bela Schick la théorie des ménotoxines, qui vient donner une justification médicale au prétendu pouvoir néfaste de la femme indisposée. Ayant un jour offert un magnifique bouquet de roses à une jeune fille de sa connaissance, le docteur Schick avait eu la surprise de constater que, dès le lendemain, les roses étaient fanées ; or la jeune fille avait ses règles, et avait eu elle-même plusieurs fois l’occasion de constater le phénomène lors d’occasions précédentes22. À partir de cette observation et d’expériences ultérieures, Schick pose le principe de l’existence de ménotoxines, substances nocives éliminées par la peau de la femme indisposée et qui seraient responsables des différents phénomènes de pourrissement et de fanaison. Très controversée dans le monde médical de l’entre-deux-guerres, la théorie des ménotoxines n’en constitue pas moins, selon le docteur Vosselmann, « une confirmation des vieilles superstitions »

Les préjugés ont donc la vie dure, puisqu’on les retrouve sous la plume des médecins jusqu’à la fin des années 1930 mais également, toujours aussi vivaces, dans nombre de régions rurales de la France de la deuxième moitié du xxe siècle : les observations de l’anthropologue Yvonne Verdier et de ses collègues, dans le cadre d’une enquête du CNRS, ont été effectuées au sein du petit village de Minot en Châtillonais dans les années 197024. Yvonne Verdier constate par ailleurs que toutes les femmes n’ont pas le même pouvoir maléfique pendant leurs règles, et que certaines sont plus virulentes que d’autres : « Les femmes qui font facilement tourner les saloirs ou les mayonnaises sont aussi particulièrement marquées sur le plan sexuel […]. Tout se passe comme si faire tourner un saloir donnait la mesure de l’ardeur amoureuse. Les règles jouent le rôle d’affichage de la sexualité »…(Extraits).

Du sang et des femmes. Histoire médicale de la menstruation à la Belle Époque-
Jean-Yves LE NAOUR et Catherine VALENTI

http://clio.revues.org/114

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Quand des…médecins(!!!) s’évertuent à justifier/accréditer des…SUPERSTITIONS ! :##

Les médecins, tout comme les religieux restent des…mecs(!), la race des dominants avec pénis et testicules, cherchant par tous les moyens à discréditer le féminin !

Curieux: on n’a JAMAIS entendu de « saloperies » propagées au sujet du sperme (texture, odeur, saveur, gestion…)

Une connaissance m’a avoué l’année dernière, que son mari lui a dit d’un ton sans appel qu’il ne tolèrerait jamais de voir un tampon ou une serviette périodique traîner; la mère a passé docilement la consigne à ses deux filles, leur transmettant du même coup une soi-disant infériorité/saleté/impureté/malfaisance… femelle originelle !

Si c’était moi ? J’aurais demandé à mes filles de lui montrer chaque mois, la preuve de leur supériorité femelle de fabriquer et de donner la vie 😉

PS- ce qui est mentionné ici n’est qu’une infime partie du torrent misogyne relatif aux pouvoirs maléfiques des menstrues

"Le sang des femmes: dans les religions monothéistes"

« Dans la religion juive, on trouve une peur fantasmagorique des menstruations féminines.

Dans la Torah, le Lévitique interdit à un homme d’approcher une femme qui à ses règles. « Lorsqu’une femme éprouvera le flux, c’est-à-dire le sang qui s’écoule de son corps, elle restera sept jours dans son isolement, et quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. Tout meuble sur lequel elle aura couché pendant son impureté sera impur et tout objet sur lequel elle se sera assise sera impur. Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se baignera et sera impur jusqu’au soir. Celui qui touchera un objet placé sur le lit ou le meuble sur lequel elle s’est assise, cet homme sera impur jusqu’au soir. S’il partage sa couche avec elle et que l’impureté de cette femme se communique à lui, il sera impur pendant sept jours et tout lit sur lequel il couchera sera impur. Lorsqu’elle sera guérie de son écoulement, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. » Si le même passage existe à propos des hommes (« tout homme qui a un flux découlant de sa chair, son flux le rend impur») c’est sur l’écoulement des femmes qu’on insiste le plus. Dans les commentaires rabbiniques, on trouve cette phrase: « si une femme en règles passe entre deux hommes, si c’est au début de ses règles, elle tuera l’un deux, et si c’est à la fin de ses règles, elle causera un conflit entre eux. » (Talmud de Babylon) Pour certains rabbins, l’existence des règles vient de la malédiction d’Ève, coupable de la chute d’Adam et de sa mort.

Les lois de Nidda définissent les lois de pureté physique et réglementent la sexualité du couple marié. « Quand une femme mettra au monde un enfant mâle, elle sera impure pendant sept jours. Le huitième jour on fera la circoncision de l’enfant puis elle restera chez elle pendant trente trois jours pour accomplir sa purification. Elle ne touchera aucune chose sainte et n’ira pas au sanctuaire. Si elle met au monde une fille, elle sera impure pendant deux semaines et restera chez elle soixante dix jours pour accomplir sa purification. » Les rapports sexuels sont suspendus par l’apparition des règles et permis qu’après le bain rituel qui clôt la période des sept jours de purification, la fin des règles étant confirmée par une analyse minutieuse des sécrétions génitales.

En dehors des recommandations extrêmement restrictives et stigmatisantes concernant les menstruations, le judaïsme voit dans le péché originel plus un péché de la connaissance (et donc de concurrence avec dieu) qu’un péché de la chair. La sexualité est considérée comme naturelle puisqu’elle mène à la procréation, les époux peuvent avoir des relations sexuelles après la ménopause, mais toute dispersion de sperme en dehors du vagin d’une femme est condamnée, ainsi que la masturbation (dont le Talmud dit: « dans le cas d’un homme, la main qui descend plus bas que le nombril devrait être coupée »…(Extrait).

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Dans la religion musulmane

La problématique de la pureté tient une place prépondérante. Pour le croyant tout ce qui sort du corps est impur et transmet la souillure. La pureté originelle se reconquiert grâce aux rites de purifications. Il existe deux formes de purification, l’une répond à l’impureté mineure qui accompagne toute excrétion urinaire ou intestinale, l’autre à l’impureté majeure qui résulte de l’émission de sperme, des menstrues et des lochies. Il existe une définition détaillé des deux sources d’impureté spécifiques aux femmes: les menstrues et les lochies. La femme menstruée ou accouchée ne peut plus avoir de contact avec le sacré, il lui est interdit de pénétrer dans la mosquée, de réciter des prières, de lire et de toucher les livres saints. Elles est tenu de rompre le jeûne du Ramadan dès l’apparition des règles. Le coït est interdit pendant les règles et les quarante jours qui suivent l’accouchement, les attouchements au-dessus du nombril et en dessous des genoux n’ont pas d’effet contaminant. La purification n’est possible qu’à la fin des menstruations, ce qui établit l’idée que la femme est moins spirituelle, puisqu’elle prie et jeûne moins que l’homme.

http://loriginedumonde.hautetfort.com/archive/2012/01/07/le-sang-des-femmes-dans-les-religions-monotheistes.html

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Religion catholique

… »Le Lévitique – chapitre 15 -(Moïse est l’auteur du livre du Lévitique.)

« La femme qui aura un flux, un flux de sang en sa chair, restera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir.
20 Tout lit sur lequel elle couchera pendant son impureté sera impur, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur.
21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
22 Quiconque touchera un objet sur lequel elle s’est assise lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
23 S’il y a quelque chose sur le lit ou sur l’objet sur lequel elle s’est assise, celui qui la touchera sera impur jusqu’au soir.
24 Si un homme couche avec elle et que l’impureté de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.
25 La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières, ou dont le flux durera plus qu’à l’ordinaire, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle.
26 Tout lit sur lequel elle couchera pendant la durée de ce flux sera comme le lit de son flux menstruel, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur comme lors de son flux menstruel.
27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.
28 Lorsqu’elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure.
29 Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, et elle les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation.
30 Le sacrificateur offrira l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l’expiation devant l’Éternel, à cause du flux qui la rendait impure.
31 Vous éloignerez les enfants d’Israël de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s’ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d’eux.
32 Telle est la loi pour celui qui a une gonorrhée ou qui est souillé par une pollution. »

http://forums.france5.fr/cdanslair/Religions/position-religion-chretienne-sujet_1395_1.htm

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« Le vrai problème a surgi en Occident, dans les diocèses parlant latin d’Afrique du Nord, d’Italie, de Gaule et d’Angleterre.

* Des conciles locaux en France : Orange (441) et Épaone (517) décrétèrent qu’aucune femme diacre ne pouvait être ordonnée dans leur région. La raison en était la crainte que les femmes ayant leurs règles ne souillent le sanctuaire.
* Le Pape Gélase I er (494) s’opposa à ce que des femmes servent à l’autel.
* Le Synode diocésain d’Auxerre (588) décréta que les femmes devaient se couvrir les mains d’un linge “dominical” pour recevoir la communion.
* Le Synode de Rouen (650) interdit aux prêtres de remettre le calice dans les mains d’une femme ou de lui permettre d’aider à distribuer la communion.
* L’évêque Timothée d’Alexandrie (680) stipula que les couples devaient s’abstenir de relations sexuelles les samedis et dimanches avant de recevoir la communion ainsi que le jour. Les femmes ayant leurs règles ne pouvaient recevoir la communion, ne pouvaient être baptisées ni visiter une église à Pâques.
* L’évêque Théodore de Canterbury (690), ignorant la lettre du Pape Grégoire le Grand adressée à son prédécesseur, interdit aux femmes ayant leurs règles de visiter une église ou de recevoir la communion. Les femmes restaient impures durant les 40 jours après avoir mis au monde un enfant.
* L’évêque Théodulfe d’Orléans (820) interdit aux femmes d’entrer dans le chœur. Il déclara également que : “Les femmes doivent se rappeler leur infirmité, et l’infériorité de leur sexe : et par conséquent elles doivent prendre garde de ne toucher aucune des choses sacrées qui sont liées au ministère de l’Église.”

Les théologiens scolastiques et l’impureté rituelle de la femme

La rhétorique à l’encontre de l’impureté rituelle présumée des femmes se poursuivit grâce aux théologiens du Moyen Âge.

* Les femmes ne sont pas autorisées à visiter une église durant leurs règles ou après un accouchement. Car la femme est un animal qui a ses règles. Si son sang touche des fruits, ils ne mûriront pas. La moutarde perd sa saveur, l’herbe se dessèche et l’arbre perd ses fruits avant terme. Le fer rouille et l’air s’assombrit. Lorsque les chiens en mangent, ils attrapent la rage.” Paucapalea, Summa, Dist. 5, pr. § 1 v.
* Les femmes ne peuvent pas porter la communion aux malades et doivent rester en dehors de l’église après un accouchement. La raison en est : “Car ce sang est impur et détestable, comme déjà Julius Solinus l’a écrit dans son livre sur les miracles dans le monde, parce qu’à cause de son contact les fruits ne mûrissent pas, les plantes se dessèchent, l’herbe jaunit, les arbres perdent leurs fruits, l’air s’assombrit, si les chiens en mangent, ils attrapent la rage… Et les relations sexuelles au moment des règles sont très dangereuses. Non seulement parce qu’à cause de l’impureté du sang le désir d’avoir des contacts avec une femme ayant ses règles doit être refoulé : d’une telle relation pourrait naître un fœtus manqué.” Rufinus, Summa Decretorum, passim.
* Les femmes ne peuvent pas toucher les vases sacrés. La naissance d’un enfant amène une double malédiction : “Il y a deux commandement dans le (Ancien) Testament, l’un concernant la mère qui met au monde un enfant, l’autre touchant l’accouchement lui-même. Concernant la mère qui met au monde un enfant, quand elle donne naissance à un enfant mâle, il lui est interdit pendant quarante jours, en tant que personne impure, d’entrer dans le Temple : la raison en est que le fœtus, conçu dans l’impureté, est réputé être resté sans aucune forme pendant quarante jours. Mais si le nouveau-né est une fille, la période est doublée, car le sang de la menstruation, qui accompagne la naissance, est considéré tellement impur que, comme Solinus le déclare, les fruits se dessèchent et l’herbe jaunit à son contact. Mais pourquoi la période est-elle doublée dans le cas d’une fille ? Réponse : parce qu’une double malédiction pèse sur la croissance féminine. Car elle est soumise à la malédiction qui a frappé Adam et aussi le : “Tu enfanteras dans la douleur” (= punition). Ou, peut-être, parce que, comme la science des médecins le révèle, les fœtus de sexe féminin demeurent sans forme à la conception deux fois plus longtemps que les fœtus de sexe masculin.” Sicardus de Crémone, Mitrale V, ch. 11.

La prétendue “impureté rituelle” de la femme provoqua de nombreuses interdictions dans le Droit canon

La prétendue “impureté rituelle” de la femme a fait son entrée dans le Droit canon avec le Décret de Gratien (1140), qui devint en 1234 la loi officielle régissant l’Église, une partie essentielle du Corpus Iuris Canonici qui resta en vigueur jusqu’en 1917.

* Les femmes ne peuvent distribuer la communion
* Les femmes ne peuvent enseigner dans l’église
* Les femmes ne peuvent ni enseigner, ni baptiser
* Les femmes ne peuvent toucher les objets sacrés
* Les femmes ne peuvent ni toucher ni revêtir les vêtements sacrés

Les interdictions rituelles concernant la femme dans le Corpus Iuris Canonici (1234 – 1916) sont par exemple :
* Les femmes ne peuvent être ordonnées
* Une femme ne peut normalement pas baptiser
* Une femme ne peut toucher le corporal
* Les femmes ne peuvent recevoir la communion durant leurs règles
* Les femmes doivent recevoir la communion dans la main sur un “drap de communion” ou sur la langue
* Pour recevoir la communion, les femmes doivent être voilées
* Les femmes ne peuvent faire partie d’une chorale à l’église

La ridicule interdiction faite aux femmes de “chanter dans une église” fut réitérée plus d’une fois par la Sacrée Congrégation pour la Liturgie. Les filles ou les femmes ne pouvaient être membres d’aucune chorale d’église (décret du 17 septembre 1897). “Les femmes ne peuvent faire partie d’une chorale; elles appartiennent au rang des laïcs. Des chorales composées uniquement de femmes sont totalement interdites, excepté pour des raisons sérieuses et avec l’autorisation de l’évêque” (décret du 22 novembre 1907). “Toute chorale mixte, composée d’hommes et de femmes, même s’ils restent loin du chœur, est totalement interdite.’ (Décret du 18 décembre 1908).

Le Codex Iuris Canonici, promulgué en 1917, contient les canons ci-dessous reposant sur l’impureté rituelle présumée de la femme :

* Les femmes constituent le dernier choix comme ministre du baptême
* Les femmes ne peuvent pas distribuer la sainte communion
* Les filles ou les femmes ne peuvent être servants de messe à l’autel
* Seuls les hommes peuvent recevoir les Ordres Sacrés
* Les femmes doivent avoir un voile sur la tête à l’église
* Les linges sacrés doivent d’abord être lavés par des hommes avant d’être manipulés par des femmes
* Les femmes ne peuvent pas prêcher à l’église
* Les femmes ne peuvent pas lire les Écritures Saintes dans une église

Revirement en 1983 ?

Le nouveau Code de Droit canonique (1983) apporte plusieurs améliorations en ce qui concerne le statut de la femme dans l’Église. Alors qu’il maintient l’interdiction de l’ordination des femmes, et qu’il réserve les ministères de lecteur et d’acolyte aux seuls hommes,..

Avec ces modifications dans le Droit canon, traduites dans la pratique, l’Église officielle a finalement reconnu, dans un certaine mesure, que le préjugé à l’égard des femmes concernant leur “impureté rituelle” n’était pas fondé. Pourquoi alors les autorités religieuses n’en tirent-ils pas la conclusion évidente que leur objection à l’ordination des femmes, laquelle était interdite en fonction du même préjugé, au moins en partie, est nulle.
Dans le passé, beaucoup de Pères de l’Église, de canonistes, de théologiens et de responsables de l’Église étaient de l’opinion que les femmes ne pouvaient être ordonnées prêtres à cause de leur menstruation qui les rendaient “rituellement impures”.

Puisque les femmes n’étaient pas autorisées à s’approcher de l’autel, de toucher les linges d’autel ou les vases sacrés, qu’elles ne pouvaient entrer dans une église durant leurs règles ou après un accouchement, et ainsi de suite, comment pouvaient-ils imaginer une femme présidant l’Eucharistie à l’autel ?

Par conséquent, il est indéniable que leur opposition aux “femmes prêtres” reposait, dans une grande mesure, sur le préjugé que les femmes constituaient un danger rituel.

Il est évident que cette prévention culturelle et sociale rend invalide leur jugement sur l’aptitude de la femme à être ordonnée. »..(Extrait).

http://www.womenpriests.org/fr/traditio/unclean.asp

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Pour l’Eglise, les règles des nanas sont signe d’impureté mais pas le sperme des mecs ? Pas fous les bourdons ! Ne pas se marier pour les prêtres OK ! Mais ne pas se masturber, mission impossible pour beaucoup ?

Concernant les propos religieux hystériques au sujet des règles il n’y a pas une religion pour sauver l’autre !

Cependant, ce sont les…femmes qui sont les courroies de transmission les plus zélées des religions

Plus masochistes, tu meurs ? :##

On demeure incrédule à la lecture de ce fatras misogyne: COMMENT en est-on arrivé là ?

Et POURQUOI les femmes n’ont-elles pas bronché ???

Quand ce Gaillard mime les chiens en rut des rues ?

Par Laetitia Reboulleau :

… »«Rémi Gaillard est un sombre connard» dit Audrey Pulvar …

Dans la rue, au travail, à l’école, dans les transports en commun… La vidéo se veut humoristique, mais pour beaucoup, il s’agit ni plus ni moins d’une banalisation des attaques que les femmes subissent au quotidien…

Et à la stupeur générale, ces personnes scandalisées ont été prises pour cible par les fans de Rémi Gaillard. «Cathos coincées et féministes», «Bande de connes», «Putain de féministes de merde». Selon ces internautes, principalement des hommes, les personnes choquées par ces agressions sexuelles n’ont tout simplement pas d’humour. Un constat alarmant qui n’est pas sans rappeler que beaucoup de femmes agressées sexuellement sont souvent jugées non pas comme des victimes, mais comme des coupables, à cause de leur tenue ou de leur attitude.

Rémi Gaillard : «victime de la course au buzz» ?
Face à la polémique, l’humoriste incriminé a choisi de s’exprimer dans Le Plus Nouvel Obs, afin de s’expliquer. Il dénonce les réactions «disproportionnées» et se dit «victime de la course au buzz». Son excuse ? «Il y a bien pire sur le web». Malgré tout, Rémi Gaillard a présenté des excuses… En demi teinte : «Honnêtement, si j’ai profondément heurté des femmes avec ma vidéo, j’en suis sincèrement désolé. Mais à ceux qui me disent que finalement tout ça me sert bien pour faire le buzz, sachez que je n’ai pas besoin de ça».

Des mots qui risquent bien de ne pas satisfaire toutes les personnes remontées contre lui !… »(Extraits).

http://www.marieclaire.fr/,free-sex-de-remi-gaillard-c-est-en-faisant-n-importe-quoi-qu-on-devient-un-sombre-connard,715432.asp?xtor=EPR-169

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Quand ce type affirme user de son droit* à la liberté d’expression

Alors qu’il le* dénie(!!!) aux partenaires non consentantes,

Dont il exploite l’image pour le buzz !

Je parie que le Gaillard trouverait cette vidéo crade beaucoup, beaucoup moins hilarante si un mec s’était amusé à créer une vidéo où on le voit mimer des va-et-vient sexuels avec la mère du Gaillard, ou sa compagne,ou bien sa fille,… utilisées à leur insu, pour buzzer (baiser?) ?

Vidéo reluquée par plus de trois millions de paires d’yeux lubriques

Chui d’accord avec Audrey Pulvar: je pense aussi que c’est un pôv mec !

Bienvenue à: Argentine, Japon, Madagascar, USA, Israël, GB, Italie, Tunisie, Cameroun, Suisse…

Maurice
Mardi 1 avril :

‎- @ ‎21‎:‎24: Tel Aviv, Israël
‎- @ ‎20‎:‎44: Mountain View, California, US
‎‎- @ ‎20‎:‎28: Mannedorf, Suisse
– @ ‎18‎:‎01: San Jose, California, US
– @ ‎17‎:‎58: Mahajanga, Madagascar
– @ ‎17‎:‎38: Vesenaz, Suisse
‎- @ ‎15‎:‎07: Tokyo, Japon
‎- @ ‎14‎:‎30: Tunisia, Tunisie
– @ ‎13‎:‎20: United Kingdom, GB
– @ ‎09‎:‎13: Simi Valley, California, US
‎- @ ‎05‎:‎27: Antananarivo, Madagascar
‎- @ ‎05‎:‎13: Nord-Ouest, Cameroun,
‎- @ ‎04‎:‎48: Pedro Luro, Argentine
‎- @ ‎04‎:‎30: Le Gosier, Guadeloupe
‎- @ ‎04‎:‎29‎: Foggia, Italie
‎- @ ‎02‎:‎58: Québec, Canada

Entre autres…

Merci pour la visite et douce nuit 😉

Racisme: sketch « J’suis pas un imbécile » de Fernand Raynaud ?

(Sketch « J’suis pas un imbécile » de Fernand Raynaud. lien ci-dessous)

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Par Fabrice TASSEL:

 » Selon le rapport 2013 de la CNCDH, l’immigration est de plus en plus regardée comme un péril en France, alors même que les flux migratoires restent stables. (Stefano).

les conclusions du rapport de la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme), résonnent bien au-delà d’un «simple» rapport comme l’administration aime tant en produire. Constitué de sondages et d’études d’un groupe de chercheurs (Nonna Mayer, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale), il dresse un tableau sombre de la perception qu’ont les Français des étrangers, ou des Français d’origine étrangère. L’immigration est de plus en plus regardée comme un péril, alors même que les flux migratoires restent stables et plutôt en dessous de ceux des grands pays développés ; la population arabo-musulmane concentre les crispations, et est observée comme souhaitant avant tout profiter des prestations sociales tout en demeurant repliée sur sa culture d’origine. Pire, l’indice de tolérance, un outil sociologique construit pour mesurer l’évolution de l’opinion publique à la diversité, est en net recul.

la garde des Sceaux s’alarme de la libération de la parole sur certains réseaux sociaux: «là où la bêtise peut circuler même quand le mazout de la haine et de la vulgarité lui englue les ailes, des doigts bouffis par la lâcheté flasque de l’anonymat tapaient, dans la rage de leur insignifiance, des mots qui se voulaient méchants, blessants et meurtriers».(Extrait)…

http://www.liberation.fr/societe/2014/04/01/la-perception-des-etrangers-en-france-se-degrade_992287

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Concernant l’étranger en général, écouter ou réécouter le Sketch : « J’suis pas un imbécile » de Fernand Raynaud, peut-être ?

http://lewebpedagogique.com/ressources-fle/comprehension-orale/sketch-jsuis-pas-un-imbecile-de-fernand-raynaud/

« la population arabo-musulmane concentre les crispations*, et est observée comme souhaitant avant tout profiter des prestations sociales tout en demeurant repliée sur sa culture d’origine. Pire, l’indice de tolérance, un outil sociologique construit pour mesurer l’évolution de l’opinion publique à la diversité, est en net recul. »

Il est vrai que certains(aines), font tout pour cela* : défier les LOIS(!) d’un pays laïque en s’exhibant voilée dans des lieux publics, générant ainsi des troubles à l’ordre public, par exemple; ainsi que d’autres pratiques relatives à la religion et qui n’ont pas à être revendiquées dans l’espace publique ?

Sans compter le terrorisme…revendiqué par d’autres ?

« sugar daddies » et « sugar babies »: une nouvelle forme de prostitution ?

Par Catherine Rollot :

 » C’est une version « cash » des sites de rencontres. Au sens propre comme au sens figuré. L’argent a ici l’odeur du sucre. Les hommes, en majorité des quadragénaires ou des quinquagénaires, sont fortunés, on les appelle « sugar daddies » (littéralement « papas gâteaux »). Les filles, les « sugar babies » sont jeunes, séduisantes, souvent étudiantes. Elles sont là pour l’argent et le reçoivent en échange de ce qu’elles ont à offrir, leur compagnie et souvent plus.

Depuis quelques semaines, le site américain seekingarrangement.com, qui revendique 2,7 millions de membres dans le monde, communique pour faire connaître son « modèle » en France, avec une invitation dérangeante à se faire entretenir par un « bienfaiteur » fortuné pour financer des études et éviter de contracter des emprunts bancaires. Derrière ce qui est aussi présenté comme une version décomplexée des relations amoureuses se cache en réalité la perspective inquiétante d’une nouvelle forme de prostitution étudiante. Un phénomène difficile à quantifier faute d’étude d’ampleur »…
(Extrait).

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/26/riches-businessmen-cherchent-french-sugar-babies_4389868_3224.html

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« Derrière ce qui est aussi présenté comme une version décomplexée des relations amoureuses se cache en réalité la perspective inquiétante d’une nouvelle forme de prostitution étudiante. »

En effet !

Et comment réussir à gérer le problème qui consistera, pour les petites nanas, à pouvoir vivre « normalement » avec « ça » plus tard ?

Car la prostitution touche à l’intime d’un être humain…

Ceci dit, il existe aussi des petites nanas… amoureuses(!)que des mecs traitent sexuellement « pareil »(prostituée!), – ou pire ? violences – mais sans débourser, de fric !:##