PB (Visiteur) -jeudi, 24. avril, 2014 @ 01:44:06
Chère Tinguy,
J’aimerais pouvoir amener certaines féministes, malades d’avoir un corps, à lire votre site.
Vous savez apprécier la sexualité comme un plaisant cadeau que la nature nous a fait. L’entendre de la part d’une femme pourrait leur faire du bien.
Et quand vous citez des violences, trop fréquentes, faites aux femmes, vous ne confondez pas la « souffrance causée par un regard non-désiré » qui les préoccupe tant et celle due aux coups, blessures, viols.
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Merci à vous, cher Peter,
De n’avoir pas fait semblant de croire que j’écrivais CONTRE les mecs, -que je détesterais, donc!-
Alors que je ne fais que dénoncer le mauvais sort réservé aux femmes, par les sociétés et les religions, partout dans le monde !
» Vous savez apprécier la sexualité comme un plaisant cadeau que la nature nous a fait. L’entendre de la part d’une femme pourrait leur -certaines féministes- faire du bien. »
« Un plaisant cadeau » ? dites-vous ?
Moi je pencherais plus pour un… « tsunami », hahaha ! (Le mot n’est pas de moi, mais d’une Allemande qui a « abandonné » ex-mari et fils en Allemagne pour se remarier à un …Mauricien; comme quoi, des amoureux de la femme* et non pas seulement de leur… sexe*, savent y faire, apparemment 😉 Beaucoup trop de mecs sont amoureux de leur…pénis(!), qu’il faut satisfaire, en priorité et à tout prix :## ; en face il n’y a plus qu’un…vagin, pas une femme ! (J’ai eu pitié de vous: je n’ai pas dit des « latrines à sperme » , hahaha !)
SAMBO NANAS 
Chère Tinguy,
pour vous remercier de (presque) vous être retenue dutiliser votre terme préféré, voici quelques suggestions de synonymes du sexe féminin. J’ai fait ce choix au petit bonheur de la chance dans le « Dictionnaire des mots du sexe »d’Agnès Pierron, éd. Balland.
« Cette fente, cette cicatrice effilée qui ne s’écarte jamais que sur un monstrueux sourire sans fin. Noir. Béant. Un sourire édenté. Étrangement lascif. » (Louis Calaferte, Septentrion, 1987)
« Ça pend ? On va finir par nous vendre des cosmétiques fermeté de la lèvre, des onguents souplesse du clitoris, des lotions netteté de la fente ! Et, pour finir, de la chirurgie esthétique lifting du minou, abricot siliconé, sourire vertical liposucé ! » (Isabelle Alonso, Pourquoi je suis Chienne de garde, 2001)
« Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. » (Louis Aragon, Le Con d’Irène, 1928)
Le biribi : le sexe de la femme.
Au début du XVIIIe siècle, on jouait au biribi, un jeu de loterie. Le mot a été choisi tout autant pour son sens – l’amour envisagé comme une loterie – que pour ses allitérations en « i » : le zizi, le zinzin, le pipi.
(Saint-Marc. Rue de Cléry, hôtel d’Irlande. Jolie chute de reins. Joueuse de biribi. 12 livres et, lorsqu’elle a perdu, 6 livres. » Almanach des adresses des demoiselles de Paris, 1791)
« Emmener Popol au cirque ».
« Remuer de la charnière c’est pratiquer le coït avec ardeur » (XVIIe siècle)
L’enclume : le sexe de la femme.
Image de la masse de fer sur laquelle on bat les métaux. C’est le marteau – l’engin, l’instrument – qui fait ce travail, autrement dit, le pénis.
Dans le langage courant, on parle d’être pris entre le marteau et l’enclume, c’est-à-dire entre deux camps adverses.
« Question xxxiv. – Pourquoi les femmes ont les fesses plus grosses que les hommes ?
Tabarin : La raison naturelle pourquoi les fesses des femmes sont plus grosses que celles des hommes est que l’enclume doit être toujours plus grosse que le marteau. » (Tabarin, 1622, in uvres complètes)
Le portail. Le portail de rubis.
La porte de devant.
Vasisseau
Le vase légitime
La tranchée
Le mirliton : le sexe de la femme.
Ce mot s’est mis à circuler au printemps de 1723, un dérivé probable de « mirely », mélodie. Il était employé à la place d’un autre, jugé trop direct.
« À l’amour rendez hommages,
Disait Lisette à Colin,
Je n’ai pas un laid visage,
Et ce qui vaut mieux enfin,
C’est mon mirliton.» (Les Mirlitons, 1723, in Histoire de la Chanson française, tome I)
« [Aux commencements du monde]
Les femmes comme les hommes
Ne prenaient nulle précaution
De cacher leur mirliton. » (La Grivoise du temps ou La Charolaise, 1747,
in Anthologie erotique. Le XVIIe siècle)
Souffler dans le mirliton : pratiquer une fellation.
Équivalents : le tirliberly, la tirlirette, la tirelire.
Le réduit : le sexe féminin.
Par allusion à une petite pièce retirée ou à un renfoncement dans une pièce principale.
Vagina (latin) : fourreau d’une arme, l’étui
Le mot « vagin » viendrait, pour certains linguistes, de « maujoinct » qui, en ancien français, voulait dire « mal jointe », « mal fermée », en parlant d’une porte.
Remplir le train de voyageurs : éjaculer dans le vagin. Les voyageurs étant les spermatozoïdes.
Sauter du train en marche : se retirer avant d’éjaculer.
* Variante : le train ne prend pas de voyageurs.
* Équivalents : sauter hors du chemin, descendre avant le terme, pratiquer le coïtus interruptus.
Se faire défoncer le train : se faire sodomiser (début du XXe sit
* Variante : se faire défoncer la pastèque. Casser le train : pratiquer le coït anal.
* Variante : casser coco.
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