(Si vous l’avez raté).
Par Renée Greusard: entretien avec lhistorien Thierry Eloi.
» Chez les Romains, le comble du plaisir est dans le baiser, pas le pénis
Le sexe chez les Romains se fondait sur une conception différente du couple…
… A Rome, lénormité du pénis, cest terrible, cest une dévalorisation, parce que cest un corps disproportionné. On remarque dailleurs que sur les statues romaines, il ny a toujours que de tous petits zizis.
Ensuite, la plus grave des insultes, ce nest pas de dire de quelquun qui est sodomisé même si ça peut être une insulte , le pire, cest de dire « Il aime sucer ». Il faut revenir pour comprendre à lorigine du mot fellation. Il vient de « fello, fellare » qui signifie « téter ».
Lorsque la nourrice voit le bébé dont elle a la charge pleurer, elle le met au sein, il « fellat ». Mais elle le fait pour lempêcher de parler, de pleurer. Or, si quelquun fait une fellation, de la même manière, il ne peut plus parler et un Romain, cest un citoyen qui parle.
Et les femmes dans tout ça ?
Une femme « libre » na pas de plaisir. Elle est éduquée à ne pas en avoir. La nourrice doit apprendre à la petite fille à ignorer le plaisir de son corps. Une femme romaine est destinée à reproduire. Dailleurs un des synonymes de femme libre à Rome, cest « le ventre ». Cest bien pour ça quil ne faudrait pas revenir à la Rome antique.
A tel point que si un homme libre prend trop de plaisir avec son épouse, la femme va se plaindre à son beau-père de cette situation et le père vient engueuler le mari.
Il y a des procès très connus dhommes qui sont traînés au tribunal parce quils sont « uxoriosis » : ils aiment trop le corps de leurs femmes. Les gens disent : « Mais si vous avez envie de vous vider les couilles, allez donc au lupanar ! »…
Et à Rome ?
La pédérastie est grecque. Les Romains nont jamais voulu transposer à Rome ce modèle. Les Romains ladmettent, ils appellent ça lamour à la grecque mais pour eux, cest un exotisme.
A Rome, cest le père qui initie son fils à lâge adulte, mais linceste est un interdit total. Il n y a donc pas de sexe dans ce rapport.
Comment les Romains conçoivent-ils le plaisir ?
Dabord, il faut préciser quun individu libre (femme ou homme) ne peut pas avoir de rapport de volupté, cest un corps qui nest pas pénétrable, cest un corps fermé. Cest un corps interdit au désir.
Cela ne veut pas dire que les Romains ne connaissent pas la volupté, mais elle est complètement différente de ce que nous appelons la sexualité.
Le plaisir, ce nest pas non plus à travers le pénis ou lanus que lhomme va le trouver, parce que cest un contact avec lintérieur du corps. Or lintérieur du corps, cest des glaires, cest visqueux. Ce ne sont que des « humeurs ». On est plus en contact avec ce qui fait la beauté décente du corps : la peau.
Car le plaisir des Romains se trouve dans le baiser sur la peau. Encore mieux que ça, le baiser autour de la bouche. Cest léchange de souffle qui est recherché. Les Romains nestiment pas que le comble du plaisir, cest léjaculation. Le comble du délice, à Rome, et pour un Romain, cest le baiser.
Le souffle, cest léternité de la chaleur, la douceur, la chasteté et de la bonne haleine. Ce nest pas une jouissance spermatique, cest la jouissance pneumatique.
Avec qui alors, ces baisers ?
Toujours avec des hommes et des esclaves, puisque les hommes libres sont interdits dêtre désirés ! Tout se déroule pendant les banquets de laprès-midi. Là, on amollit le corps rigide du sérieux du matin »…(Extraits).
LIRE tout l’article: http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2012/01/23/chez-les-romains-le-comble-du-plaisir-est-dans-le-baiser-pas-dans-le-penis-228572
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« Le plaisir, ce nest pas non plus à travers le pénis ou lanus que lhomme va le trouver, parce que cest un contact avec lintérieur du corps. Or lintérieur du corps, cest des glaires, cest visqueux. Ce ne sont que des « humeurs ». On est plus en contact avec ce qui fait la beauté décente du corps : la peau.
Car le plaisir des Romains se trouve dans le baiser sur la peau. Encore mieux que ça, le baiser autour de la bouche. Cest léchange de souffle qui est recherché. Les Romains nestiment pas que le comble du plaisir, cest léjaculation. Le comble du délice, à Rome, et pour un Romain, cest le baiser. »
« Le comble du délice, à Rome, et pour un Romain, cest le baiser. »
Heu, de nos jours beaucoup de…Romaines et autres(!) pourraient le confirmer aussi 😉
« Or lintérieur du corps, cest des glaires, cest visqueux. Ce ne sont que des « humeurs »
Hêêê oui! Mais apparemment de nos jours, il faut que les nanas aiment « ça »
Passage obligé pour être… « bonne » !
En fait, la sexualité des NANAS, se résume/varie en fonction de ce que les MECS décident/exigent/fantasment crade ou pas, à leur… place à elles ? :##
PS: lors d’une visite de musée en Grèce, – je crois!- je m’étais étonnée avec Monamoureux, de la petitesse des zizis par rapport à la taille des -super- beaux colosses sculptés 😉