Un com :
« Quand on voit le nombre de fautes d’orthographe parmi les commentaires ajoutés par les signataires, professeurs ou chercheurs pour beaucoup d’entre eux, on ne peut s’empêcher de sourire (pour ne pas pleurer). »
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Un autre com: MC, visiteuse
Il est clair que les personnes du côté de la domination masculine vont trouver cela futile et inutile … La solution ici proposée est fort intéressante bien qu’elle ne puisse résoudre tous les problèmes d’accords. En réalité, l’illogisme des règles de grammaire actuelles (qui prétendent que le masculin l’emporte sur le féminin voire même que le masculin inclut le féminin) est très réducteur et sexiste. Vous pensez que ce n’est pas important et que les féministes perdent leur temps dans cette lutte? … Essayez d’imaginer le lavage de cerveau que ces règles de grammaire produisent sur les femmes dès leur tendre enfance et l’effet qu’elles ont sur leur confiance en elles-mêmes! On leur dit ainsi tous les jours, tant dans le langage parlé que dans le langage écrit, qu’elles ne comptent pas, qu’il faut laisser la première place aux garçons et aux hommes, qu’elles doivent s’effacer…! Bref, quand on n’est pas nommée, on n’existe pas! Cette lutte devrait être la base de la lutte pour l’égalité!
Même dans ce commentaire je ne suis pas une visiteuse, mais un visiteur! Je n’existe pas autrement qu’au masculin, donc je n’existe pas!
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« Le masculin l’emporte sur le féminin. »
Cette règle de grammaire apprise dès l’enfance sur les bancs de l’école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin.
En 1676, le père Bouhours, l’un des grammairiens qui a uvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. »
Pourtant, avant le 18e siècle, la langue française usait d’une grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait s’accorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité : en latin et en grec ancien, elle s’employait couramment.
Plus récemment, l’éminente linguiste, Josette Rey-Debove, l’une des premières collaboratrices des dictionnaires Le Robert, disait à ce sujet : « J’aime beaucoup la règle ancienne qui consistait à mettre le verbe et l’adjectif au féminin quand il était après le féminin, même s’il y avait plusieurs masculins devant. Je trouve cela plus élégant parce qu’on n’a pas alors à se demander comment faire pour que ça ne sonne pas mal. »
335 ans après la réforme sexiste de la langue
Nous appelons chacun-e à révolutionner les écrits, les correcteurs d’orthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité !
Nous demandons à l’Académie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande de liberté créatrice. »
http://www.petitions24.net/regleproximite
A l’initiative de : L’égalité, c’est pas sorcier ! – La Ligue de l’enseignement – Le Monde selon les Femmes – Femmes Solidaires
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« Même dans ce commentaire je ne suis pas une visiteuse, mais un visiteur! Je n’existe pas autrement qu’au masculin, donc je n’existe pas!
Mais la messe n’est pas dite…complètement ! :##
Faire circuler cette pétition, en parler, c’est déjà un grand pas de fait: les petites écolières -françaises(!)- pourront s’imaginer : aussi « NOBLES » que les petits mecs !
Considérant les grandes nanas…cela se fait, aussi,(!) chaque jour un peu plus
Et à ceux et celles(!) qui taclent: « les féministes n’ont pas d’autres choses plus importantes à faire ? » (remarque récurrente quand il s’agit d’égalité de traitement femmes/hommes revendiquée par des…féministes ! :## )
JE réponds -de préférence avec ma « voix de minitel rose »- : de plus important comme fellater, par exemple ? « Chose » qui -comme chacun(e)le sait- est d’une extrême importance pour le masculin qui l’emporte,…sexuellement aussi !(Fellater : » personne ou animal qui accomplit l’acte de fellation. » Urban dictionary.)
« Vous pensez que ce n’est pas important et que les féministes perdent leur temps dans cette lutte? … Essayez d’imaginer le lavage de cerveau que ces règles de grammaire produisent sur les femmes dès leur tendre enfance et de l’effet qu’elles ont sur leur confiance en elles-mêmes! On leur dit ainsi tous les jours, tant dans le langage parlé que dans le langage écrit, qu’elles ne comptent pas, qu’il faut laisser la première place aux garçons et aux hommes, qu’elles doivent s’effacer…! Bref, quand on n’est pas nommée, on n’existe pas! »
Mais les temps changent et la roue tourne aussi: des femmes veulent EXISTER… en DEHORS(!) du moule façonné par des mecs, des sociétés et des religions !(Tous les « trois » étant la même… entité, en fait! :## )
Non, le masculin n’est en aucun cas plus « noble » que le féminin, ce sont juste des – tous PETITS, petits » ? – mecs(!) qui en ont décidé, un jour, ainsi
Le féminin n’est pas plus, mais pas… moins ! :no:
Et un jour viendra, c’est sûr, où le masculin ne l’emportera plus au… paradis!