Par Pascale Krémer journaliste:
… »Le suicide chez des adolescentes de 15 ans: « Le niveau atteint, au dessus de la barre des 20%, et l’augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes filles est très impressionnante », insiste le docteur Philippe Binder, médecin…
…LA FRANCE PARTICULIÈREMENT TOUCHÉE
D’autre part, pourquoi une évolution du sens donné au mot « suicide » ne concernerait-elle que les filles ? Et s’il est moins difficile aujourd’hui que par le passé de déclarer une tentative de suicide, pourquoi les garçons garderaient-ils davantage de réticences ? Pourquoi, enfin, la France semble-t-elle particulièrement frappée par ce phénomène ? Aux Etats-Unis par exemple, les jeunes filles de 16 ans ne sont que 5% à reconnaître avoir voulu mourir.
Quoi qu’il en soit, il est urgent, à en croire le docteur Binder, de lancer une étude spécifique. « Ces jeunes filles ont, en tous cas, vécu une détresse telle à un moment donné qu’elles sont capables, a posteriori, de dire qu’elles ont essayé de mourir. Que ce soit vrai ou imaginaire, cela traduit quelque chose, qu’il faut creuser. Qu’est ce que cela veut dire, dans notre société, qu’autant de jeunes filles veuillent mourir ? » …(Extraits)
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« Ces jeunes filles ont, en tous cas, vécu une détresse telle à un moment donné qu’elles sont capables, a posteriori, de dire qu’elles ont essayé de mourir.»
Peut-on penser, -entre autres, -que les filles d’aujourd’hui s’adaptent moins bien que leurs aînées au monde largement misogyne inventé par les religions
Et que le harcèlement de rue, les agressions sexuelles, les viols, de plus en plus commis de façon « décontractée »(!), (au sein des familles, dans la rue, des écoles/collèges/lycées, du travail et dans la société en général), la sexualité à la manière trop souvent hard de mecs, etc…contribuent à créer un monde pas rassurant et peu attirant pour des petites nanas ?