Forum :
« J’ai vraiment la nostalgie de notre passé quand nous n’étions que deux!
Je n’ai plus cette liberté de mouvement, le loisir de faire les choses que j’ai envie de faire .. A vrai dire, je regrette fort de l’avoir eu.
A un moment, j’ai cédé.. J’ai arrêté la pilule.J’aurais dû surtout suivre la raison et non pas mon coeur!! Car si j’ai arrêté cette pilule c’était pour lui prouver mon amour pour lui..
Tout ce que j’ai envie, c’est d’être tranquille quand je rentre du travail et de me reposer le week-end, avoir une sexualité normale, profiter de notre vie à deux, voyager.. Avec un enfant, c’est plus possible!
Je savais qu’au plus profond de moi-même, que je n’étais pas faite pour être maman…Je ne sais pas ce que je dois faire pour changer cette situation… »
» j’ai éclaté en sanglots ce matin!!!J’ai eu la « bonne » idée de me regarder dans le miroir en sous-vêtements!Et qui je vois dans le reflet? Moi, enfin plutôt une monstruosité. Mon corps est ravagé! Et je ne me fais pas d’illusions, jamais je n’aurais le physique d’avant, va falloir que je fasse le « deuil » de ça »
« je suis en pleine reconstruction physique la route est longue »
« je suis crevée!!Avec mon mari parfois on se dit des choses qui dépassent aussi notre pensées, mais sur le coup moi, ça me fait mal. »
« accumulation de frustration quotidienne, de ne plus savoir faire un geste seule, être tout simplement libre de mes mouvements..
Il n’y a que le travail qui me permet de souffler.. Et encore, car sur le lieu de travail c’est souvent source de stress aussi!
En fait je suis quelqu’un de très indépendant, j’aime faire les choses seules et être maman ne me permet plus d’être « tranquille »… »
« …Bref, j’étais contente de m’occuper de mon bébé.
Après seulement 2mois avec mon fils, j’étais une vraie loque.
Une grossesse pénible les 4 premiers mois(vomissements 6-7 fois par jour et la nuit aussi parfois!)Un accouchement qui à duré 12h… »
« j’aime ma compagne… c’est moi qui part mais sans retour, je vais refaire ma vie sans ce gosse pour me gêner
Je vais aller chercher ailleurs l’amour, la passion, la complicité bref ce qui forme une vraie vie de couple et que cette chose ma volé
Alors oui un enfant ça change la vie mais pas toujours comme on le dit ou comme on essaie de sen convaincre pour faire belle figure devant les autres, pour moi il a tout détruit »
« Moi aussi il m’arrive d’être « nostalgique » de notre vie à deux. »
« Est-ce qu’il est difficile pour toi de voir que toutes les femmes ne s’épanouissent pas dans leur rôle de mère ? Pourquoi lui dire qu’elle se sert de son fils comme d’un bouc émissaire ? Elle dit qu’elle a eu un enfant plus pour son conjoint que pour elle….je comprends très bien ce qu’elle peut ressentir. Quand ce n’est pas un désir profond et que ça bouleverse à ce point la vie, c’est forcément très dur d’assumer et d’être heureuse.
Pourquoi lui conseiller d’aller voir un psy ? Ce n’est pas une solution pour tout le monde et tous les cas. Un psy ça ne règle pas tout et il ne faut pas non plus tout rapporter à la psychologie. Derrière un mal être ne se cache pas toujours une obscure raison mais celles simplement citées. »
http://forum.doctissimo.fr/grossesse-bebe/baby-blues/venue-enfant-couple-sujet_145489_1.htm
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…Stabilité depuis 1995
… » La moitié des personnes qui nont pas denfant vivent en couple, souligne létude. Et dans un tiers des cas, le conjoint a déjà un enfant, le boulot est fait: «Etre beau-parent permet une parentalité moins engageante, avec un investissement minimal et modulable dans léducation des beaux-enfants», notent les chercheuses. Cette parentalité à la carte permettrait de «neutraliser les tensions conjugales» autour du projet denfant, souligne létude sans développer les tensions conjugales propres aux familles recomposées(!), mais ce nest pas le sujet du jour.
Finalement, l«infécondité définitive» reste stable depuis 1995. Sa philosophie ? La liberté individuelle: «être bien sans enfant».
Marie-Joëlle GROS
http://www.liberation.fr/societe/2014/02/12/les-non-parents-une-minorite-qui-resiste_979451
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Avec le recul, et après avoir beaucoup lu et vu, pendant tant d’années
Je me dis que beaucoup de personnes choisiraient l’option :
« être bien sans enfant » 😉
Si elles « savaient », réellement, ce qui les attendait
SURTOUT des femmes ! Parcours du combattant avant: nausées, accouchement, épisiotomie, césarienne…; vie rétrécie et harassante après:triple journée pan bagnat. Dégâts corporels horriblement « défigurants » et difficiles à vivre pour beaucoup trop d’entre elles, …
Sans oublier la tendance manifestée par la progéniture, -une fois adulte,-
à abandonner leurs parents dans un hospice, un hôpital ou dans leur logement (parfois retrouvés morts des mois ou des années après)
Une camarade de classe -qui habite à Montpellier- m’a raconté l’année dernière qu’après avoir demandé à sa fille résidant à Paris, s’il n’y aurait pas quelque chose à vendre dans les environs -elle envisageait de vendre son appartement dans le Sud, pour se rapprocher de ses 2 enfants, -elle s’était vu répondre sèchement: « tu ne crois tout de même pas que l’on se verra plus souvent pour autant, au contraire ! »
Elle a ajouté que sa fille lui laissait chaque année ses 2 petits, -pendant un mois, -pour aller en vacances à l’étranger, en croisières et autres, sans jamais avoir la gentillesse/attention de lui demander de les accompagner, ne serait-ce que pour un… week-end
« Est-ce qu’il est si difficile pour toi de voir que toutes les femmes ne s’épanouissent pas dans leur rôle de mère ? »
Et que tous les couples ne sont pas capables d’accueillir un enfant, pour X raisons tout à fait recevables ?
Car c’est parfois « cher payé », pour 3 risettes et 2 bisous, me disait une voisine agricultrice
Et on n’en est pas « quitte » quand ils grandissent
Une amie de France métropolitaine, a vu son fils de 40 ans sombrer dans la drogue après un divorce douloureux:
Il a emprunté des sommes importantes aux gens de sa petite ville, en leur disant que son père – honorablement connu et apprécié de tous- s’en portait garant. Des sommes que le fils n’a jamais remboursées (il m’a emprunté des sous aussi…)
A l’évidence, le mariage, comme les enfants, ne conviennent pas à tous
Mais la pression sociale est si forte que beaucoup trop de gens se laissent entraîner dans le « flot commun » de la norme sociétale
Réalisant après coup « qu’au plus profond deux-mêmes, ils n’étaient pas faits pour être parents* et ne savent pas ce qu’ils doivent faire pour changer cette situation*… »
Et pas faits pour vivre en couple, amoureux/heureux/en paix/dans le respect de l’intégrité de chacun(e)…pendant des décennies** ?
« Le cur a ses raisons que la raison ne connaît point » dit Pascal
Et le pénis a ses « raisons »(!) que l’Eglise feint d’ignorer, dans son sacrement du mariage** ?(Comptant sur l’abnégation des femmes)