« Quand un homme a une relation sexuelle avec une femme, il est responsable des conséquences naturelles que cela peut entraîner« .
condamnée pour « vol de sperme »
Le Point.fr – Publié le 08/12/2013 à 08:28
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… »Finalement, elle se tournera vers les tribunaux pour obtenir une reconnaissance en paternité et une contribution financière pour élever celui qu’elle considère être leur enfant. Dans un premier temps, elle aura gain de cause. Samuel sera condamné à lui verser une pension. Un jugement en sa défaveur qu’il n’accepte pas. À son tour, il porte plainte contre Déborah, pour « vol de sperme » (sic) et atteinte à la vie privée. Il vient d’obtenir satisfaction. La présidente d’un tribunal de Tel-Aviv condamne la mère de l’enfant à lui verser 110 000 shekels (22 900 euros) .
Coutume et droit
Dans les attendus de son verdict, la juge, qui a donc considéré la version de Samuel plus convaincante que celle de Déborah, explique : « Le plaignant a sincèrement cru que son amie était stérile. De ce fait, je suis arrivée à la conclusion que la défense a consciemment et délibérément cherché à le piéger afin de voler son sperme. » Cela étant, l’indemnisation de 150 000 shekels (31 236 euros) prévue à l’origine est réduite, car « lorsqu’un homme a une relation sexuelle avec une femme, il est responsable des conséquences naturelles que cela peut entraîner ». Reste que l’atteinte à la vie privée a également été reconnue par la cour. D’où le versement à Samuel par Déborah d’une seconde somme de 35 000 shekels (7 300 euros).
Les médias se sont bien sûr emparés de ce jugement sinon révolutionnaire du moins sans précédent dans l’histoire judiciaire israélienne. En effet, jusqu’à présent, tous les hommes qui refusaient de reconnaître leur paternité en accusant leur ex-compagne de les avoir piégés avaient été déboutés par les tribunaux et condamnés à contribuer financièrement à l’éducation de l’enfant concerné. Reste à savoir si l’arrêt de la cour ne sera pas contredit ou annulé lors de l’appel que l’avocate de Déborah a l’intention de déposer. Une avocate en colère qui, à peine sortie du prétoire, n’a pas hésité à parler d’un verdict qui « transforme toute femme qui vit une relation de couple hors mariage en esclave, contrainte de fournir des services sexuels tout en se préoccupant des moyens contraceptifs ». Argument de plaidoirie ? Avertissement face à une jurisprudence hasardeuse ? À moins que ce ne soit un nouvel épisode de la guerre que se livrent régulièrement la coutume et le droit »…(Extrait).
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« Quand homme a une relation sexuelle avec une femme, il est responsable des conséquences naturelles que cela peut entraîner ».
Et non pas:
« transformer toute femme qui vit une relation de couple hors mariage en esclave, contrainte de fournir des services sexuels tout en se préoccupant des moyens contraceptifs ».
Je croyais être la seule à le crier haut et fort 😉