« Qui se cache derrière la nouvelle super-héroïne pakistanaise en burqa, combattant islamistes et politiciens corrompus à coups de crayons et de livres ? Un chanteur dans la quarantaine au comble du bonheur car sa série danimation pourrait être bientôt diffusée dans 60 pays…
…Dans la ville fictive de Halwapur, linstitutrice « Jiya », une orpheline entraînée aux rudiments du « takht kabaddi », un art martial exigeant la « paix intérieure », se transforme en une sorte de Wonder Woman en burqa pour combattre « lignorance et la tyrannie », incarnées par Baba Bandook, un « faux magicien » barbu coiffé dun turban et Vadero Pajero, un politicien corrompu qui détourne largent destiné à la construction des écoles…
Source : Rawalpindi (Pakistan) (AFP)
« La réaction a été absolument phénoménale, bien au-delà de nos attentes. Cette série danimation était destinée au Pakistan mais il semble que le monde entier veut en savoir davantage sur Burka Avenger », confie à lAFP le chanteur de 40 ans au sourire extatique…
…Burka Avenger est dune actualité brûlante dans ce pays musulman où plus de la moitié des jeunes filles ne sont pas inscrites à lécole, une situation décriée par la jeune militante Malala Yousafzaï, qui a survécu en octobre à une attaque des talibans.
Les thèmes de la Vengeresse en burqa » semblent empruntés directement à lhistoire et au combat de Malala, mais les créateurs de la série ne connaissaient pas ladolescente lorsquils ont arrêté le concept de leur série au printemps 2012.
La série a toutefois été critiquée par des féministes au Pakistan qui soffusquent de voir une burqa « donner du pouvoir » aux femmes, mais aussi par des islamistes pour qui lidée de « jouer » avec le symbole de ce long voile ne laissant entrevoir que les yeux passe mal.
Le directeur artistique de la série, Yousaf Ejaz, se défend de manquer de respect à la burqa et affirme avoir voulu intégrer un aspect de la culture locale pakistanaise, et plus spécifiquement des régions pachtounes du nord-ouest du pays…
… »Burka Avenger ne porte pas tout le temps la burqa : elle choisit de la porter pour protéger son identité. Cest un personnage fort, pas faible et oppressé », se défend le créateur de la série qui commencera sous peu à préparer la deuxième saison des aventures du premier super-héros pakistanais »… (Extraits).
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« La série a toutefois été critiquée par des féministes au Pakistan qui soffusquent de voir une burqa « donner du pouvoir » aux femmes, mais aussi par des islamistes pour qui lidée de « jouer » avec le symbole de ce long voile ne laissant entrevoir que les yeux passe mal »…
Décidément, on ne peut pas plaire à tout le monde ?
Bravo « Burka Venger » on est avec toi! 😉
Youpiiii !