Par Marie Rousseau :
» Massachusetts : un programme miracle contre la violence conjugale ?
… » Jacquelyn Campbell a ensuite établi basé sur une liste de questions liées à « vingt facteurs de risques dhomicides » parmi lesquels :
la toxicomanie ;
la possession darmes ;
les antécédents de violence ;
les menaces de mort :
le sexe forcé ;
Les réponses de cet outil par oui/non vont permettre dobtenir un résultat mesurant le niveau de dangerosité, « extrême » lorsquil atteint dix-huit points, « grave » entre dix-sept et quatorze, « accru » entre treize et huit, « variable » en dessous de huit.
Il sagit dans chaque affaire de tenter dagir en conséquence, avec les moyens appropriés : le port obligatoire du GPS pour empêcher le conjoint dapprocher physiquement la victime, lemprisonnement systématique en attente du jugement, ou encore la suppression des droits de visites des enfants en cas de menaces « …
…Il aura fallu un crime odieux, le meurtre dune jeune mère de 35 ans et lindignation dune communauté, pour que la petite ville de Newburyport dans le Massachusetts mette en place lun des programmes les plus efficaces de prévention contre les violences domestiques.
Le 26 mars 2002, Dorothy Giunta Cotter est abattue dune balle en pleine tête dans sa chambre, des mains de son propre mari, qui retourne ensuite larme contre lui.
Quelques minutes plus tôt, lune de leurs filles alerte les voisins qui ont prévenu la police, mais ni son arrivée sur les lieux, ni les appels au calme du répartiteur ne parviennent à convaincre William Cotter, 40 ans, de rendre son arme »…(Extraits).
http://www.blog.fr/admin/b2edit.php?blog=466581&force_sdata=1&use_old_editor=1
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« Les résultats sont là. Newburyport na enregistré aucun homicide lié à des violences conjugales ces huit dernières années, et sur « les 108 cas à hauts risques recensés, huit femmes seulement ont du chercher refuge dans un foyer contre 90% des cas auparavant. »
Je ne sais pas quels sont les « vingt facteurs de risques dhomicides » figurant sur la liste de questions constituant « l’ outil dévaluation du danger », mais je peux déjà en cocher 4, concernant l’ex conjoint de MON propre enfer conjugal :
la possession darmes ;
les antécédents de violence ;
les menaces de mort;
le sexe forcé ;
( etc…)
« Mais ce qui choque le plus dans cette histoire cest que ce crime aurait pu être évité. Dorothy Giunta-Cotter se savait menacée. Un mois plus tôt, elle était allée porter plainte à la police et avait fait le récit sous serment de ses vingt années de sévices »…
La police reste souvent impuissante: je me suis « évadée » cachée dans les toilettes d’un avion, en abandonnant tout derrière moi. Je suis vivante aujourd’hui et j’ai reconstruit une famille..
Avec Monamoureux « incroyable », le même depuis 38 ans…
Merci, merci la vie !