« Super Trash », réalisé par Martin Esposito, est le film coup de poing de la rentrée:
…« Jai eu la possibilité de filmer deux fois des cercueils durant les 18 mois de tournage…
La première fois que je les ai vus, cétait surtout des empilements de planches pourries, mélangés à des cheveux, des vêtements et des os éclatés. Un jour, un camion pousseur arrive et là, au milieu des planches, je découvre ce cercueil denfant, avec dedans une grande quantité de chaux… De ce que je sais, cétait des cercueils en fin de concession, qui devait dater dune soixantaine ou une centaine dannées…
Il nous tend le miroir de ce que nous ne voulons voir à aucun prix : les conséquences dune société où tout est à vendre et dont lappétit de consommation résume les moyens et la fin…
La fable du recyclage et du tri sélectif, qui donne bonne conscience aux bobos écolos y est pulvérisée et nous renvoie tous à nos responsabilités individuelles et collectives « …(Extraits).
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» Il nous tend le miroir de ce que nous ne voulons voir à aucun prix : les conséquences dune société où tout est à vendre et dont lappétit de consommation résume les moyens et la fin… »
« les conséquences dune société où tout est à vendre », y compris même des êtres humains: des femmes utilisées comme latrines à sperme…