Par Marie-Laure Zonszain:
» Ces femmes qui ne veulent pas denfant
Dans son livre « pas de bébé à bord » (ed J.Lyon), Gisèle Palancz raconte le choix de ces nombreuses femmes de ne pas avoir denfant, en dépit dune certaine pression sociale. Une réflexion sur un tabou bien réel, tant limaginaire collectif associe femme et maternité.
Elles ont tout entendu : ton copain nen veut pas ? Tu vas changer davis. Tu na pas peur de te retrouver seule ? Comme sil était impossible pour une femme « normale » écrit lauteur, de ne pas vouloir denfant ! De toutes les femmes rencontrées, Gisèle Palancz en tire la conclusion que le plus difficile nest pas de décider de ne pas avoir denfant, mais plutôt de lassumer en ayant sans cesse à le justifier. Maternité à travers les âges, évolution de la perception de la maternité, contraception…
Lauteur rappelle comment, à travers lhistoire, ce lien femme-enfant sest construit dans les sociétés. Elle donne ensuite la parole à de nombreuses femmes qui, toutes, font part de leur choix rationnel en dépit de préjugés tenaces. Extraits.
…Jai 40 ans, je vis seule. ( ) Je repense à cette vieille femme qui habite à deux portes de chez moi. Elle est mère de cinq enfants. Aucun dentre eux ne lui rend visite. Alors donner naissance, ça ne garantit pas de bâton de vieillesse ( ) Cest en parlant dune façon naturelle, en ne mentant pas, que les femmes qui ne veulent pas denfants vont réussir à abolir les préjugés qui entourent leur choix »…( Extrait de l’article).
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« Je repense à cette vieille femme qui habite à deux portes de chez moi. Elle est mère de cinq enfants. Aucun dentre eux ne lui rend visite. Alors donner naissance, ça ne garantit pas de bâton de vieillesse ( )
Toutes les femmes ne sont pas des mères en puissance: à chacune SON choix de vie !
C’est à la société de changer son regard sur les femmes,
Et non pas aux femmes à enfanter pour être dans la « norme sociale » !
PS- J’ai eu 7 petits, mais je n’ai jamais imaginé en faire des « bâtons de vieillesse »: trop indépendante pour cela 😉 !
« (…) le choix de ces nombreuses femmes de ne pas avoir denfant, en dépit dune certaine pression sociale. Une réflexion sur un tabou bien réel, tant limaginaire collectif associe femme et maternité. »
Je ne polémiquerai pas avec le livre de Gisèle Palancz que je n’ai pas lu, mais avec l’affirmation précitée, très fréquente.
Les femmes comme les hommes (eh, oui, les hommes sont concernés tout autant…) peuvent décider de ne pas avoir d’enfants, mais s’ils n’y renoncent pas à cause des conditions défavorables dans lesquelles ils vivent ou, éventuellement, par conviction philosophique (par exemple pour ne pas contribuer à aggraver la crise démographique), s’y résoudre est presque toujours difficile.
Il ne s’agit pas de vaincre uniquement le « tabou » social et de s’opposer à « l’imaginaire collectif » qui « associe femme et maternité ». Nous sommes tous « programmés » à nous reproduire et ne pas nous y soumettre signifie de nous opposer à notre condition humaine. La pression de l’instinct de féconder et de se faire féconder (gentiment enveloppé dans la recherche du plaisir sexuel…) est extrêmement puissant.
A part cela, avoir des enfants ouvre une avalanche de nouveaux sentiments et offre une occasion de redécouvrir le monde. Ne pas vivre cette expérience est autrement plus dure que d’affronter les préjugés. Heureusement, le plus souvent ceux qui prennent cette décision ne savent pas de quoi ils se privent – ou sont privés.
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« (…) le choix de ces nombreuses femmes de ne pas avoir denfant, en dépit dune certaine pression sociale. Une réflexion sur un tabou bien réel, tant limaginaire collectif associe femme et maternité. »
Je ne polémiquerai pas avec le livre de Gisèle Palancz que je n’ai pas lu, mais avec l’affirmation précitée, très fréquente.
Les femmes comme les hommes (eh, oui, les hommes sont concernés tout autant…) peuvent décider de ne pas avoir d’enfants, mais s’ils n’y renoncent pas à cause des conditions défavorables dans lesquelles ils vivent ou, éventuellement, par conviction philosophique (par exemple pour ne pas contribuer à aggraver la crise démographique), s’y résoudre est presque toujours difficile.
Il ne s’agit pas de vaincre uniquement le « tabou » social et de s’opposer à « l’imaginaire collectif » qui « associe femme et maternité ». Nous sommes tous « programmés » à nous reproduire et ne pas nous y soumettre signifie de nous opposer à notre condition humaine. La pression de l’instinct de féconder et de se faire féconder (gentiment enveloppé dans la recherche du plaisir sexuel…) est extrêmement puissant.
A part cela, avoir des enfants ouvre une avalanche de nouveaux sentiments et offre une occasion de redécouvrir le monde. Ne pas vivre cette expérience est autrement plus dure que d’affronter les préjugés. Heureusement, le plus souvent ceux qui prennent cette décision ne savent pas de quoi ils se privent – ou sont privés.
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