Par AFP
» Après un long et étouffant calvaire à huis clos, un procès public, choix rare et courageux pour une victime de crime sexuel: la cour dassises de Pau juge jusquà vendredi un père de 52 ans, pour viols et agressions sexuelles sur sa fille mineure, pendant près de dix ans.
Pour se libérer, elle qui après plusieurs tentatives de suicide, navigue à présent entre psychologues, anxiolytiques et antidépresseurs.
Son père est jugé jusquà vendredi pour le calvaire quil est accusé de lui avoir fait endurer de 1994 à 2003, quand Christelle avait entre 8 et 16 ans et demi. Il encourt 20 ans de réclusion.
«Je voulais que ce procès soit public pour quil avoue et quon arrête. Jen peux plus», a expliqué la jeune femme, qui a dit ne pas «se foutre en lair» surtout pour son garçon de trois ans.
… digne à travers lénumération des masturbations, attouchements, pénétrations, -«je ne savais pas poser des mots sur ce que mon père ma fait, cest la police qui a posé les mots»-
…Dabord quand on ne la pas crue, puis «à ce jour encore dans son village basque, où elle a limpression dêtre la mauvaise fille qui dénonce un père adorable, Monsieur tout-le-monde, gentil voisin».
Une information judiciaire contre la mère de Christelle, pour non dénonciation de crime et non-assistance à personne en danger, sest terminée en 2011, les infractions étant couvertes par la prescription.
Le frère de Christelle, 24 ans, a pour sa part été condamné en janvier à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bayonne, pour menaces ou actes dintimidation envers sa soeur en vue de lui faire retirer sa plainte ».
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Ma fille aînée a été violée pendant des années par son père, prof de gym bien noté et « Monsieur tout-le-monde, copain sympa, voisin poli».
Au divorce, j’ai dû renoncer à demander la garde de mes 4 enfants: il avait promis de les tuer si je le faisais; le commissaire de la Police Judiciaire de l’époque ainsi que le tribunal étaient parfaitement au courant…Mais n’ont RIEN pu faire… Ha! j’oubliais il m’avait promis de me tuer si je restais à la maison: j’avais déjà échappé à une strangulation (l’aîné était remonté inopinément du bac à sable), à un tir de 22 Long Rifle (le garçon de 5 ans s’est jeté sur le fusil), à l’incendie de toutes mes affaires personnelles au milieu du salon (je me suis enfuie par la porte de derrière avec les enfants et nous avons dormi près de la Préfecteurs, pour plus de sécurité)…etc…
Elle a écrit une lettre au Procureur de la République quand je l’ai récupérée chez moi – en métropole, -7 ans plus tard, après qu’elle ait fugué de chez son père qui avait donc extorqué sa garde. Elle y décrivait toutes les violences et viols qu’il avait commis sur sa personne…
Mais elle n’enverra jamais cette lettre de dénonciation…
Il a aussi torturé son fils aîné, jusqu’à lui faire mastiquer et avaler ses excréments…lui non plus n’a pas porté plainte…
Tant qu’il y aura DES pères, DES filles ne seront jamais à l’abri d’agressions sexuelles en tous genres et de viols…
Ainsi soit-il !
Je n’arrive toujours pas à imaginer un pénis de papa défonçant le petit vagin de sa propre fille encore petite…