Le "sexe fort" faible en lecture… mais fort en virilité dévoyée: le machisme !

(Se croient tout permis- non contractuel).

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[ L’auteur de Sauvons les garçons* s’en prend à ce qu’il appelle les familles « traditionnelles »,…Ce patriarcat, parfois imprégné de valeurs religieuses, catholiques comme musulmanes, prépare mal les garçons à entrer dans leur rôle d’élève… »Dans une école qui ne pratique pas la pédagogie différenciée, les garçons vont intégrer les difficultés scolaires et survaloriser leur virilité. C’est la fabrique des machos », dénonce l’ex-enseignant.]

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Par Jason Wiels:

… »Fabrique des machos »

Alors, à qui la faute ? Comment a-t-on réussi à rendre autant de garçons réfractaires à la lecture ? Pour Jean-Louis Auduc, tout se joue avant même la maternelle. L’auteur de Sauvons les garçons* s’en prend à ce qu’il appelle les familles « traditionnelles », comprendre celles qui, « aussi bien en Vendée qu’en Seine-Saint-Denis », font des filles des « auxiliaires assignées aux tâches domestiques » et transforment les garçons en « petits rois ». Ce patriarcat, parfois imprégné de valeurs religieuses, catholiques comme musulmanes, prépare mal les garçons à entrer dans leur rôle d’élève : « Quand vous demandez à une fillette de 4 ans de mettre la table, si elle se trompe, elle est corrigée. Si c’est le garçon, les parents, tellement heureux qu’il rende service, ne le corrigent pas », affirme le spécialiste. Cette situation vicie dès lors le rapport qu’entretient chaque sexe aux tâches scolaires. Si on trouve les premières « si appliquées » et les seconds « tellement brouillons », ce n’est pas pour rien, et ce n’est en rien inné. « Dans une école qui ne pratique pas la pédagogie différenciée, les garçons vont intégrer les difficultés scolaires et survaloriser leur virilité. C’est la fabrique des machos », dénonce l’ex-enseignant »…(Extrait)

http://www.lepoint.fr/societe/illettrisme-le-sexe-fort-face-a-ses-faiblesses-19-04-2013-1656912_23.php

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Je lisais justement le N° 24 d’Osez le féministe, dans lequel une journaliste s’élevait CONTRE l’affirmation suivante: « CE SONT LES MÈRES QUI ÉDUQUENT LEURS FILS EN PETITS MACHOS »

Pour ma part, je PARTAGE cette affirmation: il faudrait être aveugle pour ne pas le constater,…Mais pas QUE les mères !

L’honnêteté intellectuelle serait de préciser « ENTRE AUTRES » facteurs, c’est- à- dire: le PERE(!),mais aussi des facteurs sociaux, religieux culturels, etc…

Aaahhh les religions et le patriarcat triomphant !