Par Cécilka
« Je vais prendre trois exemples : lépisode de « Black Mirror » mentionné ci-dessus, « Lila dit ça » de Ziad Doueiri (France, 2004) et « Irréversible » de Gaspar Noé (France, 2002).
Ces trois films font des violences sexuelles subies par une femme un élément important du scénario.
Or ces trois films dépeignent ces violences « de lextérieur » : elles ne sont guère plus quune manière de faire progresser lintrigue.
Au fond, on pourrait dire que les violences y ont un mérite : celui de faire évoluer le héros, de lui faire prendre conscience de la triste vie quil mène, et éventuellement de le pousser à agir. La souffrance centrale, dans ce récit, nest pas celle de la victime, mais celle du héros masculin. Le héros du film nest pas la personne qui subit des violences sexuelles : il protège celle-ci (ou, justement, il échoue à le faire).
De même, la personne qui visionne le film est censée sidentifier à la souffrance du héros masculin, et non à celle du personnage féminin » …
http://cultures-genre.com/2012/11/09/femmes-violees-une-affaire-dhommes-12/
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C’est curieux, j’avais éprouvé le même sentiment, « désagréable », en visionnant « Irréversible » :##