Com: « Bonjour,
Un poète et philosophe qui a marqué sont temps et pourtant que le peuple musulman n’a pas oublié.
Egal à lui-même, profond et détaché, courageux et réaliste, objectif et provocateur, Abu Al Ala al Maari est de la trempe des libres-penseurs rigoureux, doublés de poètes prolifiques au verbe expansif, symbolique et méditant.
« Qui parlera de moi au sable du désert
Humecté de rosée, fin collier de dunes
Qui leur dira que je respire en paix aux voix
des chameliers poussant leurs bêtes devant eux (…)
Voyez les avancer, portant ces lourdes outres
tout emplies de fatigue à grand’peine amassée.
Mais rien ne justifie cette terreur que tu ressens
Il suffit de réfléchir sainement
pour que s’allège le difficile
car, valide, la raison laisse à l’âme le temps d’aller à sa fin
appelant jeu le sérieux qu’elle rencontre
et pures images éphémères
les belles qui vont et viennent, insouciantes
Vie comme un pont entre une mort et une autre
Et la perte de l’homme est que le pont soit traversé »
Bonne soirée, Sophianne
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» Vie comme un pont entre une mort et une autre
Et la perte de l’homme est que le pont soit traversé »
A-t-on un autre choix ?
« la raison laisse à l’âme le temps d’aller à sa (propre ?) fin »…
Je le pense aussi :yes:
Bonne journée à toi
