"Je suis toujours vivant " ! Témoignage…

villers[Visiteur]- Com sur mon article: » « Une larme m’a sauvée » (Angèle Lieby) »

je suis medecin j’ai vecu il y a 5 ans une experience moins dramatique, mais qui devait m’envoyer au cimetiere dans les 3 mois, avec des atteintes neurologiques definitives, je suis toujours vivant, mes co-patients ne sont plus la, des douleurs a passer par la fenetre mais sans pouvoir bouger, j’ai toujours cru en la vie et je semble normal a mes contemporains, masquant , sous « mort-fine » mes handicaps
ce livre ne peut etre compris que par ceux qui ont la connaissance du vecu et non par ceux qui n’ont que le savoir ( mes confreres)

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« j’ai toujours cru en la vie » *

A te lire, il n’y a AUCUN doute là-dessus !

Merci pour ton témoignage

Amicalement

PS- * moi aussi! 😉

Le Buzz du jour ? 157 PAYS visiteurs !

Alors heureuse Ouiiii!

157 PAYS visiteurs et presque…500 visiteurs hier!(Le 28.03.12 : 678 pages lues par 496 visiteurs )

Pour parodier la fable:

 » Le corbeau et le blog porno

Cette obscénité vaut bien un record d’audience, sans doute » ?

Bienvenue aux deux « petits » derniers qui nous ont rejoints !

Amitiés sans frontières !

Je vous remercie tous, pour l’intérêt que vous portez à « Sambo Nanas »

Et pour votre fidélité…Même quand je suis absente du blog 😉

"Pas de justice, pas de paix ! ": 500 tweets en 3 jours!

Tais-toi!

( Voir lien ci-dessous)

Publié le mars 22, 2012 :

… » Car lire tous ces tweets, c’est dur. C’est vrai. Mais ce qui est dur, c’est de se dire que tous ces crimes ont été commis et n’ont pas été punis. Et que derrière les quelques centaines de témoignages, il y en a des milliers d’autres. Dur aussi, de voir qu’aujourd’hui, toutes celles et ceux qui nous les livrent, vivent toujours avec. »…

… »je me suis fait coincer, dans une rue sombre de Sarlat, par un type qui m’a obligé à le masturber, je l’ai supplié de me laisser partir, c’était horrible ; près de 40 ans plus tard, je sens encore la souffrance qui revient à la surface, j’ai envie de pleurer sur l’enfant que j’étais qui n’a pas su se défendre. Cela s’est terminé par la question suivante dont je ne garantis pas l’exactitude des mots mais l’esprit : N’est-ce pas que ça fait envie une queue comme ça ? Ma main était pleine de sperme, je ne savais pas même pas ce que c’était.« (Extraits).

A lire absolument:
http://pasdejusticepasdepaix.wordpress.com/2012/03/22/merci-pour-vos-tweets-jenaipasporteplainte-pas-de-justice-pas-de-paix/

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Je me sens pétrifiée d’impuissance horrifiée, devant cette insupportable litanie cauchemardesque: le pénis, une arme de destruction massive ?

Sur blog.fr, un blogueur (celui qui avait EXIGE(!) que je change le ton de mes articles, sous peine qu’il se raye de mes amis/blog !)

Avait décrété que le fait de dénoncer les ignominies faites par beaucoup trop de mecs, pouvait porter préjudice à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dis-moi qui tu fréquentes, assidument, je te dirais QUI tu ES !

Déjà…Trois enfants ?

 » Oise : une mère soupçonnée de double infanticide mise en examen « . Le père a été mis hors de cause. Bien.(Voir plus bas).

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La mère avait-elle SPECIFIE qu’elle voulait 15, 20 grossesses, accouchements ou… IVG ?

La mère SUBISSAIT-elle SEULE l’écrasante charge de la contraception ?(Entre autres, possibilité de : cancer, thrombose, risques cardio-vasculaires, seins douloureux, gonflement ? …oubli ? )

Le père savait-il que le sperme existe pour…Féconder un ovule, dans le but de…FABRIQUER un enfant ?

Réalisait-il que CHAQUE rapport sexuel peut déboucher sur une… Grossesse ?

Avait-il PROPOSE à sa femme,… de PARTAGER la récurrente charge de la contraception: capote, cracher par terre, se masturber de temps en temps ? etc…

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« Le père des deux nourrissons, deux petites filles, a également été entendu sous le régime de la garde à vue, mais celle-ci a été levée, a-t-on précisé de même source.
Les corps des deux fillettes, dont l’âge n’a pas été précisé, ont été retrouvés mardi dans le jardin d’une maison de cette petite ville située au nord-ouest de Beauvais, selon une source proche du dossier.
L’autopsie des deux petites filles doit avoir lieu jeudi, a indiqué la source judiciaire.
Selon Le Parisien, l’enquête des gendarmes a débuté à la suite d’un renseignement fourni par le voisinage du couple, qui a indiqué savoir que la femme, déjà mère de trois enfants, avait accouché mais s’étonnait de ne pas voir le nouveau-né. »

http://reunion.orange.fr/news/metropole/oise-une-mere-soupconnee-de-double-infanticide-mise-en-examen,619517.html

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« Ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre » ?

Sexualité des Nanas: RESPECT (si, si !), tendresse, douceur…

Enquête sur la sexualité de nanas de 15 à 80 ans :
Source : PARIS (AFP)

« J’aime le sexe torride et les sentiments s’exprimant par des mots et de la tendresse » : c’est l’une des confidences recueillies dans une vaste enquête sur la vie intime des femmes en couple, qui montre combien elles sont plus libres dans leur sexualité que leurs aînées.
Désir, plaisir, préliminaires, masturbation, fantasmes, orgasme… plus de 3.000 femmes de 15 à 80 ans ont répondu à cette enquête réalisée via internet avec le concours de l’Observatoire international du couple, et dévoilé par le Dr Philippe Brenot dans « Les femmes, le sexe et l’amour ».
« La première leçon de cette enquête est lumineuse : les femmes en France sont aujourd’hui, dans la majorité des cas, libres de leur intimité, libres de la façon de vivre leur corps, leur sexualité et leur couple », dit le psychiatre, sexologue et anthropologue. « Cette femme libre a levé les tabous ».
La masturbation « n’est plus une pratique taboue pour la grande majorité ». 68% l’ont déjà pratiquée, contre seulement 19% en 1970 et 42% en 1992.
Elle confesse ses fantasmes, l’un des premiers rapportés dans l’étude étant celui… de la sexualité conjugale, « c’est à dire d’une intimité avec le compagnon, le mari, mais dans des positions ou des comportements inhabituels » :
– « Mon fantasme : être attachée et sans défense, à la merci de mon homme ».
Autre enseignement de l’étude, selon Philippe Brenot, « les femmes disent toutes leur grand besoin de respect, de tendresse et de douceur, ce que comprend une part croissante de leurs partenaires » :
– « Je souhaiterais qu’il me dise des mots doux pendant l’acte et qu’il me regarde dans les yeux ; qu’il me caresse partout sauf aux endroits stratégiques, puis qu’il me caresse à ces endroits seulement quand je lui demande ». A la question « qu’est-ce qui qui excite votre désir ? », les femmes répondent majoritairement « sa gentillesse et ses attentions » (66%), puis vient l’aspect physique masculin, « avec une intrusion particulière, celle de l’odorat » : « son odeur » (65%), « sa taille, son corps, ses muscles » (62%). La voix et l’humour arrivent ausi en bonne place :
– « Lui !! Tout simplement LUIIIIIIIIIII »
– « Ses baisers et ses caresses, son souffle sur ma nuque ».
– « L’empreinte de sa voix sur moi. J’adore sa voix grave et la chaleur de ses mains sur mon corps ».
Bémol à cet épanaouissement sexuel, l’orgasme n’est pas obligatoirement au rendez-vous. 16% des femmes l’atteignent systématiquement, 55% souvent, 21% rarement et 5% jamais.
Lorsqu’il survient, « les mots sont impuissants pour exprimer des sensations à la limite de la perception », analyse Philippe Brenot :
– « Perte d’attache et disparition dans un tout ».
– « Impression de ne plus rien maîtriser et de mourir ».
– « Y a pas plus magique ».
Les 187 questions de l’enquête n’oublient pas l’amour.
Pour Maëlys, 16 ans, « Je t’aime, ça signifie qu’il tient à moi ». Pour Léa, 20 ans, « il y a plusieurs je t’aime. Ca peut être un je me sens bien avec toi, un je t’aime tendance satisfaction sexuelle ou le je t’aime romantique et sincère ».
Pour Philippe Brenot, qui a réalisé en 2011 la même enquête au masculin, la médiation d’internet a « facilité des témoignages étonnants de sensibilité, d’émotion, de confession », permettant de brosser « le portrait d’une femme très différente de ce que nous savons par les études précédentes ».
« Les résultats chiffrés de cette étude sont l’occasion, pour toute femme, de se situer dans son histoire personnelle », estime-t-il. « Ces témoignages sont également un moyen pour les hommes, leurs compagnons, de mieux comprendre les représentations féminines afin d’être plus proches des attentes de leur partenaire ».
(« Les Femmes, le sexe et l’amour », de Philippe Brenot. Les Arènes. 301 pages, 19,80 euros. En librairie à partir de jeudi.)

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« Autre enseignement de l’étude, selon Philippe Brenot, « les femmes disent toutes leur grand besoin de respect, de tendresse et de douceur, ce que comprend une part croissante de leurs partenaires »

VOUS avez dit…RESPECT ?

" Je sais que tu sais" ?

 » Continue ta lutte. Il faut des gens conscients et courageux et même si je ne t’épaule pas tout le temps. Tu sais que je suis là. Je sais que tu sais que j’ai eu ma part (j’ai eu ci … et mon mari ça et j’ai dû assumer ceci et cela…).
plein de bisous »

 » comme j’ai déjà dû te le dire je te lis, je partage mais ne commente pas forcément car au fond quand on est d’accord. Pourquoi se répandre ? (évidemment !)

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« je sais que tu sais « … » je te lis  »

Moi aussi je sais que tu « SAIS »…Je te « lis » (évidemment!)

« quand on est d’accord »

Sur QUOI au juste ?!

« je partage »

QUOI exactement ?

PS- Pour mettre de la cohérence, de la crédibilité et de la…Sincérité(?), dans tes écrits et dans tes…ACTES, ce serait bien que tu te déconnectes de mon blog.

Je ne t’en veux pas (sincèrement!): chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il est…( Tu auras remarqué que j’ai passé sous silence tes « appréciations » sur certaine personne).
Bonne continuation à toi

La violence verbale condamnée !

« La violence verbale, les appels à la haine, au viol, à la pédophilie, à la violence physique portés par l’un des artistes, invité ne peuvent obtenir ma caution »(Le Président du Conseil Général).

Pour condamner la programmation du rappeur Orelsan (Actualisé à 17 heures 50)
La Région retire sa subvention au Sakifo

 » Ce mardi 27 mars 2012, à l’unanimité, les membres de la commission permanente du conseil régional se sont prononcés contre le versement d’une subvention de 150 000 euros allouée à l’édition 2012 du Sakifo. C’est la programmation du rappeur Orelsan au festival qui est à l’origine de cette décision. Une venue décriée par un grand nombre d’associations luttant contre les violences intrafamiliales. En cause, l’un des morceaux interprété par le rappeur français, qui a créé la polémique en 2009, en raison de ses propos violents à l’encontre des femmes. Déçu, Jérôme Galabert, directeur du festival Sakifo, dit « encaisser le choc ». Selon lui, le non versement de cette subvention, même si elle ne représente que 10% du budget, est suffisant pour mettre le festival en danger.

Les élus de la commission permanente du conseil régional ont tranché ce mardi dans le dossier de financement du Sakifo. La collectivité retirera sa subvention d’un montant de 150 000 euros au festival. Une subvention qui était conditionné à la déprogrammation du rappeur français Orelsan. En effet, depuis qu’elle est annoncée, sa participation au Sakifo est condammnée par un collectif d’associations luttant contre les violences intrafamiliales, qui le qualifie de « porte-parole de la haine, du meurtre et de la misogynie ». L’une de ses chansons avait créé la polémique en 2009 en raison de propos violents à l’égard des femmes.

Jérôme Galabert, directeur du festival Sakifo, ne cache pas sa tristesse. Il note, en substance, que cela ressemble à « un acte de censure ». Si cette subvention ne représente que 10% du budget de l’événement, l’organisateur indique qu’il faudrait 7 000 entrées supplémentaires pour combler ce manque de financement. Un manque suffisant, selon lui, « pour mettre le festival en danger ». « Cela veut dire qu’il nous faudra battre des records », explique Jérôme Galabert.

Pour sa part, Didier Robert, président du conseil régional, explique que ce sont les valeurs de « la famille, de la tolérance » ou encore « du respect déterminé et absolu que l’on doit à chaque femme, à chaque homme, et à chaque enfant » qui ont amenés les élus de la commission permanente « à rejeter la demande de subvention de 150 000 euros sollicitée par les organisateurs du Sakifo 2012 ». « La violence verbale, les appels à la haine, au viol, à la pédophilie, à la violence physique portés par l’un des artistes, invité ne peuvent obtenir ma caution », déclare-t-il. Néanmoins, le président de la pyramide inversée souligne que « la discussion reste ouverte aux organisateurs, si elle est utile ».

Si elle se félicite de ce vote, Catherine Gaud, conseillère régionale de l’Alliance, dit rester « vigilante », et ce, car dit-elle, « les droits des femmes et des enfants sont bafoués en permanence ». Cette dernière rappelle que ce coup d’éclat est, entre autres, à l’initiative de la conseillère régionale de l’Alliance, Maya Césari, qui protestait contre l’examen de ce dossier en raison des « paroles outrancières » du chanteur. « À partir de là, toutes les femmes, tous partis politiques confondus, se sont ralliées à cette cause. Le président nous alors assurer qu’il examinerait le dossier », explique Catherine Gaud. « On ne peut pas laisser financer des paroles virulentes par des crédits publics. Nous lui aurions alors donné caution, ce qui est moralement inacceptable », affirme-elle.

Rappelons que Jérôme Galabert et son équipe, avaient annoncé, le vendredi 16 mars, lors d’un point presse, que la programmation du rappeur Orelsan serait maintenue. « Nous avons fait le choix de le proposer dès le départ, il sera maintenu », avait-il alors expliqué.

S’il ne niait pas ce texte violent, il avait déploré que l’affaire soit ressortie à La Réunion, malgré les explications passées du chanteur. Jérôme Galabert avait dit également « avoir constaté l’émotion du collectif d’associations » et « avoir décidé de rester dans le dialogue potentiel avec ces associations ».

Enfin, le directeur du festival avait également annoncé que, sur chaque billet acheté pour la soirée du dimanche 3 juin – date où est programmée Orelsan -, un euro sera réservé pour la constitution d’un fonds à destination de ces associations. Et ce, afin de les accompagner dans leurs démarches de lutte contre les violences intrafamiliales »…

http://www.ipreunion.com

http://reunion.orange.fr/news/reunion/la-region-retire-sa-subvention-au-sakifo,619393.html

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« La violence verbale, les appels à la haine, au viol, à la pédophilie, à la violence physique portés par l’un des artistes, invité ne peuvent obtenir ma caution »

Dont acte!

Mais parfois, ces ingrédients servent de ciment fédérateur à des individus nuisibles et lâches, sans grande visibilité, conscients de leur nullité existentielle: en groupe on ose se lâcher pour… Le pire!

…Peut-on cautionner la violence en ligne ?

Une…. détective, me propose un job !

« La tenaille »:

 » Suite à nos échanges (mails) de ces 2 derniers jours et à vos précisions concernant l’ami/blog où figure l’IP trafiqué, je tiens à vous féliciter pour avoir eu l’idée de relier tous ces faits entre eux.

J’ai aussi rendu une petite visite au « Buzz »

Bref, je voudrais juste terminer en vous signalant que mon ex associé embauche !!!

J’ai dépassé l’âge de la retraite depuis trois ans, mais ce qui m’a fait franchir le pas cette année c’est l’arrivée d’une adorable petite-fille.

Je continue à vous suivre bien sûr

Et surtout ne changez rien à votre blog: apparemment, 155 pays pensent la même chose que moi  »

Amicalement

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J’y réfléchis ! 😉

A bientôt

" Les tenailles du remords" ?

 » Mieux vaut éprouver au réveil les tenailles du désir plutôt que celles du remords » -Amin Maalouf

Qui a mangé des clous se torche de tenailles- François Cavanna

Le calme c’est la tenaille du bourreau- Victor Hugo

C’était par-dessus tout un opiniâtre. Il se servait de la méditation comme d’une tenaille – Victor Hugo « …

Source Avene

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 » Mieux vaut éprouver au réveil les tenailles du désir plutôt que celles du remords » -Amin Maalouf

Je confirme ! 😉

Jusqu’où "voyagent" mes posts ?!

Com de farica sur mon post du 15. mai, 2009(!):  » Au-delà des races: Talisma Nasreen est une résistante pour les droits des femmes »

farica (Visiteur)
mercredi, 28. mars, 2012 @ 13:04:35

« trop cool le truc: moi j’avais un travail pour l’ecole sur la resistance de taslima nasreen »

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Site toogezer:

 » Taslima Nasreen : une résistante pour le droit des femmes

Pour avoir dit haut et fort dans son pays, le Bangladesh, que les femmes ont droit à la justice et à l’égalité, Taslima Nasreen a risqué sa vie. Aujourd’hui, toujours menacée de mort, elle est un symbole de la résistance des femmes persécutées au nom de la religion.
Taslima Nasreen est née en 1962, dans une petite ville située à l’est du Bangladesh, dans une famille musulmane, aisée et cultivée. Dès son plus jeune âge, la jeune femme a déjà « fortement le sentiment de l’importance de lutter contre l’oppression ». Alors qu’elle se destine à la gynécologie et obtient son diplôme en 1984, la jeune femme profite de sa passion pour la littérature et plus particulièrement la poésie pour aider les femmes à comprendre pourquoi elles sont opprimées et pourquoi elles doivent se battre.
Son talent est rapidement reconnu et l’écrivaine publie dans de nombreuses revues littéraires avant de connaître son premier grand succès en 1989 avec Nirbashito Bahire Ontore. Les journaux bangladais lui proposent alors d’écrire régulièrement dans leurs colonnes. C’est ainsi que, dans les années 90, Taslima Nasreen profite de ces tribunes régulières pour dénoncer le sort des femmes asservies dans son pays. Dans un style direct et assumé, cette gynécologue divorcée, féministe et athée n’hésite pas à critiquer la religion, les traditions, l’oppression culturelle et la discrimination dont sont victimes les femmes de son pays. Certains la soutiennent dans son combat, d’autres la détestent. À tel point qu’en 1991, les premières menaces de mort à son égard sont proférées. On lui reproche de diffuser des idées blasphématoires et d’heurter la sensibilité religieuse d’une partie de la population.
Elle continue pourtant d’être soutenue par de nombreux écrivains et reçoit en 1992, en Inde, le prix Ananda pour son ouvrage Nirbachito Kola. Elle profite de ce voyage pour demander aux autorités indiennes de lui prolonger son visa pour qu’elle puisse y rester et vivre en sécurité. « Mais le gouvernement indien ne m’a pas autorisée à rester », raconte t’elle dans une interview au Monde en 2005. « Quand je suis allée chercher le prix Ananda, ils ont refusé de prolonger mon visa. J’ai dû être protégée par la police.»

Début de l’exil

La publication en 1993 de Lajja (La honte), son premier roman dans lequel elle décrit les atrocités perpétrées par les fondamentalistes musulmans à l’encontre des minorités hindoues, fini de faire basculer sa vie en enfer. Le roman est censuré et interdit de publication pour « incitation à la haine interconfessionnelle », certains vont même jusqu’à brûler son effigie et ses livres en public. Une Fatwa (ordonnance religieuse), promulguée par un groupe d’extrémistes islamiques appellent « au meurtre de l’impie », sa tête est mise à prix. Quelques mois plus tard, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues pour scander « À mort Nasreen ». Contrainte de vivre recluse – le gouvernement lui ayant confisqué son passeport – et de cesser son activité professionnelle, la romancière reçoit le soutien de la communauté internationale et de défenseurs des droits de l’Homme. Elle est finalement autorisée à quitter le Bangladesh pour trouver refuge en Suède. « Je ne voulais pas quitter mon pays, on m’a forcée à partir, on m’a jetée dehors », confie-t-elle en 2003 à Amnesty International.

En dates

1962: naissance à Mymensingh, petite ville située à l’est du Bangladesh
1992: Prix Ananda
1993: publication de Lajja (La honte), son premier roman
1994: Prix Sakharov
Taslima Nasrenn a aujourd’hui 45 ans, et cela fait quatorze ans qu’elle ne peut plus rentrer dans son pays. En exil, elle a publié vingt huit livres – dont cinq ont été interdits par le gouvernement bangladais – pour nourrir son combat pour les femmes. « Même si la plupart des femmes sont analphabètes [au Bangladesh, NDLR] et ne peuvent pas lire ce que j’écris, celles qui sont instruites, elles, le peuvent », rappelle Tasliman Nasreen à Amnesty International en 2003. « Si elles prennent conscience de leur aliénation, elles transmettront ce message aux femmes pauvres et analphabètes et le mouvement se renforcera. Je pense que la résistance est essentielle. On ne peut pas lutter contre les intégristes en les lapidant comme ils nous lapident. Il faut donc avant tout changer les lois, parce que les lois elles-mêmes nuisent aux femmes ; ce sont des lois religieuses qui donnent leur pouvoir aux intégristes. S’il y avait égalité des hommes et des femmes devant la loi, on pourrait punir les intégristes lorsqu’ils commettent des crimes contre les femmes. » Mais Taslima Nasreen espère pouvoir rentrer chez elle car, pour elle, le combat doit se mener de l’intérieur. « Je ne pense pas que l’on puisse vraiment aider ces femmes de l’extérieur, le changement doit venir de leur propre prise de conscience et un mouvement doit se développer à l’intérieur même du pays. Tout ce que l’on peut faire, c’est écrire ou informer les gens de ce qui se passe ».
Après avoir été violemment prise à partie en août dernier en Inde, où elle résidait depuis 3 ans, par des activistes d’un parti musulman, la romancière a du quitter le pays. Où vit-elle aujourd’hui ? « Aussi incroyable que celui puisse paraître, je ne sais pas répondre à cette question pourtant si simple apparemment » écrit-elle dans une lettre adressée en décembre 2007 à Antoinette Fouque, Présidente de l’Alliance des femmes pour la démocratie. « On croira ce que l’on veut, mais je suis absolument incapable d’y répondre. Tout comme à la question de savoir comment je vais. Parfois il me semble que je ne sais même plus si j’existe. Je suis une morte-vivante : anesthésiée, privée du plaisir d’exister et de vivre, incapable de sortir de ma chambre où je me tiens cloîtrée. Jour et nuit, nuit et jour. La mort est devenue une intime. Elle me tient enlacée. Voilà comment je survis, et ce depuis longtemps »…
Marie Ernoult
8.03.2008

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Jusqu’où « voyagent » mes posts ! 😉

Il faudra que je lui demande quelle note il a obtenue, hahaha !