"Belle-de-nuit : répulsion/fascination

Entendu dans un film, avant-hier : « Ce sont des hommes qui ont recours au sexe tarifé qui se montrent les plus méprisants et les plus injurieux envers ces…FEMMES. »
Peut-être…pour ne pas SE mépriser et s’injurier ?

« Belles-de-nuits, filles-de-joie boucanières, cocottes, coureuses, croqueuses, demi-mondaines, femmes de petite vertu, galantes, légères, fleurs de macadam, gaupes, gourgandines, grues, hétaïres, horizontales, marchandes d’amour, marmites, michetonneuses, peaux, péripatéticiennes, pierreuses, raccrocheuses, racoleuses, sirènes, souris, trimardeuses, turfeuses, catins, putes, asphalteuses, béguineuses, travailleuses du sexe  » …

« Mais à l’heure où les affaires à répétition mettent en cause l’Etat, l’argent sale et les mœurs, il semblerait que la « pute » évoque aussi et violemment la part maudite, en tout cas un danger pour l’ordre public et les valeurs de la République.

Les sentiments que le commerce de la sexualité suscitent sont soit la fascination, soit le rejet et la stigmatisation, (ces deux sentiments ne s’excluant pas).

La première représentation se situe du côté d’une réjouissante frivolité (on parle des « filles de joie »). Elle s’appuie sur des clichés tenaces : la littérature et le cinéma ont largement contribué à l’image de la « libertine au grand cœur », des romans de Maupassant aux films de Guédiguian en passant par le cinéma des années 50 et l’incontournable « Pretty Woman ».

Dans le second cas, les fantasmes de violence et de rapports de domination sont largement entretenus (et de façon sordide) par une vision de la prostitution dans les quartiers, associée aux réseaux des « filles de l’Est », au sida, à la drogue, à la mafia.

Régulièrement, la presse, la radio, la télévision font écho d’évènements survenus dans le « Milieu ». Et les journalistes ne sont pas spécialement « grivois ». La prolifération des reportages « racoleurs » montre surtout que le sujet et ses connotations coquines font toujours recette. »

//www.journaldesfemmes.com/societe/phenomenes-de-societe/prostitution-etat-des-lieux/fascination-et-repulsion

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« Dans le second cas, les fantasmes de violence et de rapports de domination sont largement entretenus (et de façon sordide) par une vision de la prostitution dans les quartiers, associée aux réseaux des « filles de l’Est », au sida, à la drogue, à la mafia. »

Et dire qu’il y a encore des…Femmes(?!) pour prétendre qu’il existe des prostituées… « Volontaires » et heureuses de l’être !

La prostitution : la part maudite de certains et… certaines ?

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

2 réflexions sur « "Belle-de-nuit : répulsion/fascination »

  1. D’accord avec toi pour le mot « prétendre »…heureuses vraiment, pas sûre.

    Depuis le temps que ça me titillait je l’ai enfin acheté…Maison close…je te le conseille si tu as l’occasion, c’est une suite de séries mais ça,se regarde vraiment facilement, à mon goût en tout cas… 🙂

    Bizzzzz

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