Les temples d’Angkor, origines

 » Les Origines

La civilisation Khmer semble dater du VIIe siècle. Les édifices n’étaient alors pas encore construits en pierre. Il faut donc attendre le IXe siècle pour que de réels témoignages de vie de cette civilisation nous apparaissent.
Jayavarman II est le premier roi d’envergure car il unifia un royaume alors morcelé et installa sa capitale à Angkor. Son règne dura environ 35 ans pour se terminer aux alentours de 835. Le choix de placer sa capitale près de Siem Reap est probablement du à la proximité du grand lac Tonle Sap qui offre des eaux poissonneuses et la possibilité de cultiver le riz.
L’ensemble des temples construits à partir de cette époque créé un lien très étroit entre religion et royauté, car l’objectif est aussi d’affirmer son pouvoir et sa légitimité
La religion était d’abord brahmanique pour devenir progressivement bouddhiste. Un temple-montagne est une représentation terrestre des dieux. Le mont Meru, centre mythique de l’univers est symbolisé par le sommet du temple, et les douves représentent l’océan cosmique.
Les rois s’efforceront généralement de développer des cités autour des temples en élaborant des systèmes d’exploitation hydrauliques de grande dimension, ce qui explique les douves et les barays qui se trouvent encore aujourd’hui autour des grands temples.

La puissance de la civilisation Khmer

L’age d’or d’Angkor dure environ 6 siècles. Plusieurs centaines de temples témoignent de la richesse, du raffinement et de la puissance de cette civilisation, qui régna sur un territoire couvrant l’ensemble des pays qui composent actuellement l’Asie du Sud-Est. Encore aujourd’hui, Angkor a un attrait particulier pour les bouddhistes et hindouistes du monde entier.
Pendant ces 6 siècles, certains rois ont marqué plus que d’autres. Suryavarman II, construisit à partir de 1113 le plus beau et le plus grand de tous les temples : Angkor Vat, il mérite donc d’être cité. Ensuite, Jayavarman VII (1181-1218) a été un constructeur hors pair car il a créé entre autres, le fameux Bayon au sein d’Angkor Thom et Ta Prohm en mémoire de sa mère. Il institua le bouddhisme religion d’Etat et il a bonne réputation auprès du peuple encore aujourd’hui car il construisit des hôpitaux un peu partout dans le pays « …

POur lire tout l’artice http://www.temples-angkor.fr/histoire_angkor.html

(La légende de Mme Penh…

Mme Penh et la légende (Photo perso).

… » L’origine du nom « Phnom Penh » Il y a très longtemps de cela, en 1372, une riche dame âgée appelée Penh vivait près des rives des “Quatres Bras”. Sa demeure fut construite sur un plateau à l’est d’une colline. Un jour, de fortes pluies s’abattirent et inondèrent les lieux. Daun Penh (grand-mère Penh) se rendit sur les quais et aperçut le tronc d’un koki flottant en direction de la rive. Les fortes marées semblaient maintenir le tronc d’arbre à cet endroit.

Daun Penh appela immédiatement ses voisins afin qu’ils l’aident à sortir le tronc d’arbre de l’eau. Ils attachèrent une corde au tronc d’arbre puis le tirèrent doucement hors de l’eau. Alors que Daun Penh essuyait les traces de boue sur l’arbre, elle aperçut à l’intérieur du tronc quatre statues de Bouddha en bronze et une en pierre. La dernière représentait une divinité se tenant debout avec, dans une main, un bâton et, dans l’autre, une conque.

Fiers de leur découverte, Daun Penh et ses voisins vinrent déposer les objets sacrés dans la maison de la vieille dame. Puis, elle fit construire un petit auvent afin d’héberger temporairement les statues.

Plus tard, Daun Penh mit ses voisins à contribution afin d’élever une colline à l’ouest de sa maison. On utiliserait le bois du koki pour la charpente du futur sanctuaire qui serait construit sur ladite colline.

En 1372, Daun Penh et ses voisins décidèrent d’ériger un petit temple avec un toit de chaume sur la colline. Les quatre statues de Bouddha furent disposées à l’intérieur, tandis que la statue de pierre fut dressée sur un autel à l’est de la colline. Pensant qu’elle provenait du Laos en raison de son apparence, Daun Penh la nomma “Neakta Preah, Chao”. Aujourd’hui le sanctuaire porte toujours le même nom.

Après que le temple fut construit, Daun Penh invita des moines à venir s’installer au pied de la colline. Depuis cette époque, l’endroit fut appelé Wat Phnom Daun Penh, mais il est plus connu aujourd’hui sous le nom de Wat Phnom.

Construction de la ville:

La ville de Phnom Penh fut bâtie au XVe siècle durant le règne du roi Preah Srey Soryopor (Ponhea Yat), lorsqu’il abandonna le palais d’Angkor et décida de construire un nouveau palais à Tuol Basan dans la province du Srey Sar Chhor, appelé district de Srey Santhor, dans la province de Kampong Cham.

Le roi n’occupa les lieux que pendant une année en raison des inondations incessantes au moment de la mousson. Il partit et construisit une nouvelle cité le long des rives du Tonlé Chaktomuk (la rivière aux Quatres Visages) en 1934, qui devait devenir la future Phnom Penh « …(Extrait).

http://www.blog.fr/admin/b2edit.php?blog=466581&force_sdata=1&use_old_editor=1

Les violences conjugales ici

… » 10 p. 100 des hommes cambodgiens admettent être violents avec leur femme (FVPF s.d.). Il existe dans la tradition cambodgienne l’idée que la violence conjugale est une affaire privée et que la femme appartient à son époux (Oxfam mars 1999). Il n’est pas considéré anormal, selon certaines interprétations de cette tradition, qu’un homme tente de « discipliner » son épouse avec la violence (Alternatives 1er mars 2003)…

Amnesty International met l’accent sur le fait qu’il existe toujours un grand écart entre les obligations du Cambodge en matière de droits de la personne et les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la situation (19 juin 2002). Un représentant des Nations Unies au Cambodge a signalé que le corps judiciaire et la police sont inefficaces et qu’en conséquence, la société cambodgienne a perdu confiance envers eux (AFP 9 mai 2001; voir aussi AI 19 juin 2002). Les affaires de viols, par exemple, ne sont que rarement entendues devant un tribunal, et dans les peu de cas où l’agresseur est condamné, la punition est souvent « dérisoir[e] » (Fraternet août 2000b). Bref, bien que la violence contre les femmes augmente au Cambodge, les agresseurs ne sont presque jamais punis (Cambodia Daily 2 déc. 2002). De façon générale, les autorités ne se mêlent pas des [traduction] « disputes conjugales » (Country Reports 2002 31 mars 2003,

sect. 5). Si la police intervient, ce n’est que dans les cas de violence conjugale où la femme est sérieusement blessée ou même tuée (FVPF s.d.). Souvent, une femme ne peut même pas compter sur ses voisins ou sa famille pour venir à son secours (ibid.). Au contraire, de nombreuses mères poussent leurs filles à retourner auprès de leur mari violent (ibid.) »…

http://www.unhcr.org/refworld/country,,IRBC,,KHM,,403dd24717,0.html

238 visiteurs et pas d’articles depuis 4 jours!

Désolée de mes infidélités: quand la Wi Fi marche, c’est moi qui suis indisponible 😉 ( Dans un bus bondé pendant toute la journée, dans une île tardivement…)

Pour vous faire patienter -voir article ci-dessous- et vous remercier pour votre indéfectible fidélité…

On fait des rencontres d’une grande intensité, et la séparation inévitable nous peine tous…

Mais promis on se retrouvera…Sur le Net :yes:

J’ai été frappée par le nombre de gens -« vieux » et jeunes- qui ont…Quitté leur job, leur maison, leur famille, leurs amis…Pour découvrir le monde

Depuis 6 mois…5 ans(!). Parmi eux, des couples belges qui ont une loi en ce sens, et n’ont aucun désir de se fixer…

Je les comprends 😉

Dormir non loin des esprits

 » Si Phan Don, les 4000 îles en laotien, sont un véritable havre de paix. Situé à l’extrémité Sud du Laos, cet archipel est composé de petites îles paisibles perdues au cœur du Mékong, qui atteint 14 km de large pendant la saison des pluies. L’atmosphère est détendue et hors du temps, les paysages naturels magnifiques et les habitants extrêmement accueillants, vivant de la pêche, ainsi que de la récolte de riz, de légumes et de noix de coco. Vous apercevrez également des femmes qui font du tissage de la soie leur principale activité. Cette destination, où vous vous laisserez vivre au rythme de vie local, constitue généralement la fin du circuit touristique au Laos, et permet de quitter cet adorable pays totalement relaxé, et probablement nostalgique.
La présence française se fait sentir à travers quelques bâtiments coloniaux ainsi qu’un chemin de fer laissé à l’abandon. Quelques locomotives y sont encore présentes.
A l’Ouest de l’île de Don Khone, se trouvent les chutes de Liphi, impressionnantes pour leurs rapides et leur intensité. Selon les laotiens, elles renfermeraient les esprits, c’est pourquoi les villageois ne s’y aventurent jamais »…

Source http://www.laos-roads.fr/voyage/sud-laos/4000-iles.htm

La femme au Cambodge ?

Du coton ! Tandis que l’homme c’est de l’or :##:

Article de Jacynthe poisson

… » Malheureusement, les conséquences de ces décennies de guerre se font encore sentir durement au Cambodge. Entre autres, les Khmers rouges ont ébranlé la cohésion familiale, ce qui a fortement dévalorisé le statut social de la femme. Aujourd’hui, l’homme a un statut social supérieur à celui de la femme, autant dans la famille que dans la société cambodgienne. Il doit avoir le dernier mot dans toute affaire familiale et la femme doit s’abstenir d’argumenter ou de critiquer. C’est ce que les fillettes apprennent dès le primaire avec le Chbab Srey, le Code de la femme : elles doivent « suivre les commandes de leur mari comme une esclave ». La femme doit garder sa virginité intacte pour le mariage. Un vieil adage khmer dit : « l’homme est de l’or et la femme est du coton ». Autrement dit, l’or souillé se lave alors que le coton, lui, restera usagé. Cette norme sociale est poussée à l’extrême en milieu rural : une femme ayant été violée sera ostracisée par sa communauté et sa famille et elle ne pourra pas trouver de mari.

La soumission de la femme à l’homme favorise l’acceptation de la violence physique, psychologique et sexuelle que les fillettes et les femmes cambodgiennes subissent. La violence domestique est chose courante : 22 % des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans l’ont connue et, bien souvent, elles n’osent pas la dénoncer. En effet, 81 % des femmes admettent qu’elles ne dénonceraient pas les abus commis par leur mari. Porter plainte coute l’équivalent de 14 $, soit plus de 10 % du salaire annuel cambodgien. Celles qui engagent des poursuites contre leur mari violent sont ensuite marginalisées par leur communauté. La réconciliation est toujours la solution proposée par les autorités locales, le divorce est rarement envisagé. La société et la justice cambodgienne sont par contre moins tolérantes dans les cas où la violence familiale entraine la mort de la femme. Pour tous les cas répertoriés par ADHOC en 2010 qui ont été amenés devant la justice, le responsable a été puni. Le viol est également un type de violence sexuelle répandue au pays et touche de plus en plus les mineurs. Malheureusement, aucune statistique officielle n’est disponible. De tous les cas recensés par le Cambodian Human Rights and Development Association (Ad Hoc) chaque année, plus de 60 % des viols sont commis sur des mineurs. Ce type de viol est plus facile à dénoncer contrairement à celui commis au sein d’un couple, car la femme cambodgienne est censée répondre à toutes les demandes de son mari. Encore une fois, la culture y joue un rôle primordial. Une certaine croyance est très répandue en Asie du Sud-est : avoir des relations sexuelles avec des mineurs rajeunit, blanchit la peau ou guérit du SIDA. Une autre théorie avancée est que la recrudescence du HIV/SIDA entraîne certains hommes à délaisser les prostituées, hautement infectées, pour violer des mineurs.

Dans les cas de violence domestique comme dans les cas de viols, les raisons pour lesquelles les femmes ne dénoncent pas les violences sont variées. Bien souvent, les femmes n’ont pas confiance envers le système judiciaire, parce qu’il donne plus souvent raison aux hommes et parce qu’il est corrompu. Les pots-de-vin qui doivent être donnés à plusieurs officiers de la Cour découragent bien des victimes. La peur de la stigmatisation par la communauté, le manque de connaissance de leurs propres droits et la peur des représailles par les responsables sont d’autres facteurs qui effraient les femmes violentées. Les ententes à l’amiable, où l’agresseur et sa famille donnent de l’argent à la victime en échange d’un abandon des poursuites, sont un obstacle majeur. Parfois, même la police ou le personnel de la Cour aident à obtenir de tels arrangements illégaux.

Le gouvernement, face à de telles violations, a adopté quelques lois pour punir les responsables. Depuis 2005, une loi pour prévenir la violence domestique et protéger les victimes a été adoptée et le viol est également sévèrement puni par le Code pénal cambodgien. La corruption et la banalisation de la violence faite aux femmes empêchent pourtant la mise en œuvre efficace de ces lois et les victimes peuvent difficilement trouver justice. Le tableau n’est cependant pas complètement sombre : les femmes s’organisent pour revendiquer leurs droits, des dizaines d’organisations tentent d’aider les victimes de violence. Les tabous sexuels et le statut social inférieur de la femme persisteront sans doute longtemps en milieu rural, mais la nouvelle génération de jeunes filles éduquées, surtout dans la capitale, souhaite changer les stéréotypes existants. »( Extrait).

http://journal.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/archives/2011/journal-des-alternatives-vol-2-no-697/article/au-cambodge-l-homme-est-de-l-or-la-6270

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En France, dans beaucoup de foyers…Elles ne mouftent pas non plus 😉

Et avec la certitude d’une normalité, pour ces couples …