" Sa façon de m’aimer" !

(Vidéo interview)

Programme des Nations Unies -Centre de Presse

 » Thaïlande : rompre le silence sur les violences domestiques

Personnalité de la télévision, experte en droit constitutionnel et ancienne Miss Thaïlande, Khun Areewan a toujours été le symbole du glamour et de la réussite.

Mais comme on le sait de plus en plus, elle a été victime de violences conjugales, et en tant que telle, elle est devenue un symbole de force et de défi.

« Dès le plus jeune âge, j’ai été élevée dans une structure familiale thaïlandaise où la femme n’est pas l’égale de l’homme, explique-t-elle. Mon petit ami voulait qu’on se marie. Je l’ai présenté à mes parents. C’est alors qu’il a commencé à me battre. À l’époque, je croyais que c’était sa façon de m’aimer. »

Elle a subi ses mauvais traitements pendant des années. Comme beaucoup de femmes dans la même situation, elle lui trouvait des excuses. Mais un jour, elle a trouvé le courage de le quitter.

« J’ai compris que j’étais victime de violences conjugales. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser aux questions féminines. »

Pendant qu’elle s’en remettait, elle a découvert que d’innombrables femmes avaient subi les mêmes épreuves. C’est alors qu’elle a décidé de raconter publiquement son histoire. Autorités, partis politiques, associations de femmes, magazines, télévision… partout où elle pouvait s’exprimer, elle le faisait.

Son militantisme, sa volonté d’être un porte-parole expliquent en partie la vague de soutien qui a permis à la Thaïlande de passer sa première loi en faveur des victimes de violences domestiques.

La violence domestique est un crime à présent. Les femmes qui en sont victimes peuvent traîner leurs agresseurs devant les tribunaux. Au cours des trois dernières années, le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres agences des Nations Unies ont collaboré avec le gouvernement royal thaïlandais pour faire appliquer la loi. Cela comprend la création d’un système de suivi et de rapports et le lancement de campagnes d’information sur la violence domestique.

La participation de femmes comme Khun Areewan est essentielle pour que d’autres y trouvent la force de dénoncer les maltraitances et de chercher un soutien.

« La première chose à faire, c’est de changer la structure de la société thaïlandaise, explique Mme Areewan. On considère encore que les hommes se situent à un niveau plus élevé. »

« Les femmes jouent un rôle majeur dans l’économie thaïlandaise et la Thaïlande s’est souvent engagée en faveur de l’égalité hommes-femmes. Pourtant, ces dernières n’ont pas toujours un statut correspondant à leur rôle au sein de la société », constate Gwi-Yeop Son, coordonnatrice résidente des Nations Unies et représentante résidente du PNUD en Thaïlande.

Maintenant que la loi pénalisant la violence domestique a été votée et que des femmes comme Khun Areewan continuent de parler publiquement du problème, il n’est plus possible d’ignorer la violence domestique en Thaïlande. » (Extrait)

pour lire tout l’article http://content.undp.org/go/newsroom/2010/march/thailand-breaking-the-silence-on-domestic-violence–.fr?lang=fr

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J’ai vu dans « Marianne » ce jour, un article de blogueur qui parlait de la violence des femmes envers les hommes

Pour bétonner son discours, il cite des statistiques: 31 hommes tués par leurs compagnes et ce serait (seulement) à la suite de disputes.

C’est PROFONDEMENT malhonnête de… TRONQUER -ou d’occulter- les données statistiques

Il est EXPRESSEMENT mentionné que les trois-quarts des meurtres de ces femmes sont…L’aboutissement d’extrêmes violences répétées de leurs mecs

Pour ne pas être tuées, elles tuent !!!

J’ai dû fuir en me cachant dans les toilettes d’un avion et en abandonnant TOUT, derrière moi, pour rester en vie ( J’avais été la cible, entre autres, d’une 22 long rifle, d’un pistolet, d’un étranglement, d’un incendie, d’un accident de voiture provoqué, etc…)

PS: j’ai déjà eu l’occasion de dire et de répéter que les femmes peuvent être plus violentes que les hommes (même sur blog.fr), mais 147 assassinées est un chiffre qui m’est insupportable. Et je ne comptabilise pas les *chutes mortelles dans les escaliers – *dixit Marie-Claire magazine-…)

Beaucoup de femmes sont dépendantes matériellement parlant…et physiquement moins fortes…ce qui n’est pas le cas pour des mecs: POURQUOI ne pas partir, si c’est insupportable ?

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

2 réflexions sur « " Sa façon de m’aimer" ! »

  1. Comparer la violence des hommes sur les femmes avec les violences des femmes sur les hommes c’est un peu comme comparer la délinquance quotidienne des villes mexicaines près de la frontière US ou dans la banlieue de Lagos en pleine nuit avec celle de Saint-Flour sur les plateaux du Cantal ou de Neuilly à midi à l’heure du marché !

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