" Tu DOIS le TUER "…

FOI n'est pas VERITE(Huile sur carton).

[ Et après on s’étonne que le monde marche sur la tête!

Citations de la Bible:

« Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »
(Luc 14:26)

« Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l’esclave meure sous sa main, le maître sera puni.
Mais s’il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car c’est son argent. »
(Exode 21 :20-21)

« Tu ne te prosterneras point devant elles (les idoles), et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. »
(Exode 20:5)

« Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. »
(Lévitique 20:10)

« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. »
(Lévitique 20:13)

« C’est des nations qui vous entourent que tu prendras ton esclave et ta servante qui t’appartiendront, c’est d’elles que vous achèterez l’esclave et la servante.Vous pourrez aussi en acheter des enfants des étrangers qui demeureront chez toi, et de leurs familles qu’ils engendreront dans votre pays; et ils seront votre propriété. »
(Lévitique 25:44-46)

« Ainsi, dit le Seigneur à son peuple, si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou l’ami que tu aimes comme toi-même, t’incite secrètement en disant :
« Allons et servons d’autres dieux ! des dieux que ni toi, ni ton père n’ont connu »,… tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l’épargneras pas, tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir, tu dois le tuer, que ta main soit la première sur lui pour le mettre à mort… »
(Deutéronome 13:6)

« Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu’un. »
(Deutéronome 22:8)

« Celui qui est issu d’une union illicite n’entrera point dans l’assemblée de l’Éternel; même sa dixième génération n’entrera point dans l’assemblée de l’Éternel. »
(Deutéronome 23:2)

« Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »
(Epître de saint Jacques 5:14-15) ] …

Traduction de Louis Segond (1910):

Source Athéisme L’Homme debout ( l’Homme: l’Humain y compris la femme !

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Les religions induisent un comportement schizophrène ?

 » spike636 – 17 novembre 2011 à 0 h 33 min
Même en étant croyant, plus le temps passe, et plus j’éprouve de la haine profonde envers toute forme de religion ».

source http://lesmoutonsenrages.fr/2011/11/16/une-jeune-egyptienne-pose-nue-pour-denoncer-lobscurantisme/

Quand la Bible enseigne de TUER une population précise, il y a comme un GROS problème, non ?

Il suffit qu’elle soit DICTEE par une religion, pour qu’une incitation au meurtre reste impunie ? (Voir la récente vidéo sur le blog d’Andreas : l’appel d’un islamiste à tuer des homosexuels :## )

Le comble ? Ce sont Des femmes qui sont les courroies de transmissions les plus acharnées et les plus convaincues de ce fatras violent, sectaire et misogyne !

Les violences misogynes et beaucoup de clivages sociaux et planétaires SONT les dommages collatéraux des religions.

Too much !!! Et la nana est trop belle en plus !

A écouter et…ENTENDRE(!)jusqu’au bout: jubilatoire !

C’est la faute à Eve

D’abord elle a goûté la pomme
Même que ce n’était pas très bon
Y avait rien d’autre, alors en somme
Elle a eu raison, eh bien, non ?
Ça l’a pourtant arrangé, l’homme
C’était pas lui qui l’avait fait
N’empêche, il l’a bouffée, la pomme
Jusqu’au trognon et vite fait

Oui, mais c’est la faute à Ève
Il n’a rien fait, lui, Adam
Il a pas dit : « Femme, je crève
Rien à se mettre sous la dent »
D’ailleurs, c’était pas terrible
Même pas assaisonné
C’est bien écrit dans la Bible
Adam, il est mal tombé

Après ça, quand Dieu en colère
Leur dit avec des hurlements :
« Manque une pomme à l’inventaire !
Qui l’a volée ? C’est toi, Adam ? »
Ève s’avança, fanfaronne, et dit :
« Mais non, papa, c’est moi
Mais, d’ailleurs, elle était pas bonne
Faudra laisser mûrir, je crois »

Alors c’est la faute à Ève
S’il les a chassés d’en haut
Et puis Adam a pris la crève
Il avait rien sur le dos
Ève a dit : « Attends, je cueille »
Des fleurs, c’était trop petit
Fallait une grande feuille
Pour lui cacher le zizi

Après ça, quelle triste affaire
Dieu leur a dit : « Faut travailler »
Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ?
Ève alors a dit : « J’ai trouvé »
Elle s’arrangea, la salope
Pour faire et porter les enfants
Lui poursuivait les antilopes
Et les lapins pendant ce temps

C’est vraiment la faute à Ève
Si Adam rentrait crevé
Elle avait une vie de rêve
Elle s’occupait des bébés
Défrichait un peu la terre
Semait quelques grains de blé
Pétrissait bols et soupières
Faisait rien de la journée

Pour les enfants, ça se complique
Au premier fils il est content
Mais quand le deuxième rapplique
Il devient un peu impatient
Le temps passe, Adam fait la gueule
Il s’aperçoit que sa nana
Va se retrouver toute seule
Avec trois bonhommes à la fois

Là, c’est bien la faute à Ève
Elle n’a fait que des garçons
Et le pauvre Adam qui rêve
De changer un peu d’horizon
Lui faudra encore attendre
De devenir grand-papa
Pour tâter de la chair tendre
Si même il va jusque-là

En plus, pour faire bonne mesure
Elle nous a collé un péché
Qu’on se repasse et puis qui dure
Elle a vraiment tout fait rater
Nous, les filles, on est dégueulasse
Paraît qu’ça nous est naturel
Et les garçons, comme ça passe
Par chez nous, ça devient pareil

Mais si c’est la faute à Ève
Comme le bon Dieu l’a dit
Moi, je vais me mettre en grève
J’irai pas au paradis
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit
Le bon Dieu est misogyne
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah !

J'aime

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« Mais si c’est la faute à Ève
Comme le bon Dieu l’a dit
Moi, je vais me mettre en grève
J’irai pas au paradis
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit
Le bon Dieu est misogyne
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah  »

Jubilatoire: haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Et pour une raison que je PEUX expliquer 😉
Je sais que Saint Pierre n’appellera pas mon nom : YES !

Justice rendue…Ou pas ?

balance

« La première fonction de la Justice dans un État de droit est d’assurer le respect du

droit par tous et de sanctionner les infractions à la loi. »
(Source http://www.ado.justice.gouv.fr/php/page.php?ref=1a)

A chacun sa croix, mais celle-ci semble insurmontable, pour ces parents !

Si tout est vrai, il y a un gros problème…Pour nous tous

…Reçu par mail hier; faites-vous VOTRE opinion :

http://pacte2012.fr/video.html

PS: beaucoup de nanas SAVENT ou ont su, à un moment donné de leur vie, ce que cela veut dire « Déni de Justice », seulement parce qu’elles sont…Des femmes !

A cause du sexisme rencontré à tous les échelons du règlement du « problème » …

Le plaisir féminin ? Un "puits de plaisir"

4209067_1abd0b51f7_tLa jouissnace féminine

 » Le clitoris, une affaire de femmes ?

En ce qui concerne le plaisir féminin, il y a des cultures pour et d’autres contre. Du côté des cultures favorables, au VIe siècle av. J-C, en Chine, le taoïsme naissait pour le plus grand bonheur des femmes. Dans cette pensée, l’homme doit exciter le plaisir de la femme tout en retenant sa semence.

En Inde, une philosophie du même ordre existe, c’est le tantrisme (yoga sexuel), qui doit apporter aux deux partenaires plaisir et volupté.

Du côté des cultures plutôt hostiles au plaisir féminin, on trouve l’Egypte. On y a retrouvé des momies excisées, ce qui en dit long sur le plaisir féminin à l’époque.

En ce temps-là, en Afrique, on excise ou on infibule, c’est-à-dire que l’on mutile le sexe de la femme ou qu’on le coud. Certains peuples croient que le clitoris est un dard qui tuera le partenaire lors du premier rapport sexuel.

Dans la Rome antique, les fresques et autres peintures ont une fonction érotisante mais, le Romain moyen était plutôt prude. On ne devait faire l’amour que la nuit et sans lumière.

On se méfiait des femmes et de leur ventre : « puits de plaisir », gouffre d’hystérie. Le corps de la femme est plutôt une terre nourricière. Il doit être reposé. On conseillait de suivre un régime de vie équilibré avant de passer à l’acte !

Au Moyen Age, Thomas d’Aquin condamne le plaisir de la femme. D’autres théologiens disent que le plaisir participe à la beauté de l’enfant. Si la femme retient son plaisir, c’est pour ne pas concevoir.

Il est conseillé au mari de prolonger l’étreinte jusqu’à ce que sa femme parvienne à l’orgasme. Il est même conseillé à l’épouse de se caresser pour l’atteindre.

A la Renaissance, le plaisir de la femme est considéré comme nécessaire à la conception. Il ne faut pas que les relations sexuelles la fassent souffrir.

Selon le chirurgien Ambroise Paré, le « vice vient de la trop grande longueur de la verge… qui ne doit entrer si profondément ». Il conseillait à la femme de se faire des fomentations d’herbe chaude et de vin à appliquer sur ses parties génitales, avec un peu de musc et de civette dans sa matrice.

Le plaisir féminin doit aussi être entretenu par les plaisirs de la bouche, en dégustant pigeonneau, testicules et crête de coq, membre génital du taureau, riz au safran, marrons, truffes, menthe, pignons, pistache et persil.

Ambroise Paré ajoute : « Lorsque la femme se sentira aiguillonnée et émue, elle le dira à son mari et ils se joindront ensemble et accompliront leur jeu doucement. »

Au XVIIe siècle, les médecins ont acquis la certitude que les femmes peuvent concevoir sans orgasme. Les femmes froides procréent plus aisément. Leur tranquillité les aide à mieux garder le sperme. Le mari n’a plus besoin de se fatiguer à l’ouvrage…

Au XIXe siècle, en Europe, le plaisir féminin est corseté par la bourgeoisie et « les bonnes manières ». Seules les aventurières et les femmes de mauvaise vie le fréquentent !

Il faudra attendre mai 68 pour que le plaisir féminin soit de nouveau abordé au grand jour.

Aujourd’hui, en Occident, le plaisir féminin est loué à longueur de pages dans la presse féminine… mais l’ombre obscurantiste plane encore sur lui. Actuellement, 150 millions de femmes sont excisées (6 000 fillettes par jour) dans le monde »…

Ce sujet de Pascal Pistacio a été diffusé sur france5.fr
« Le magazine de la santé au quotidien »- « Le clitoris : une affaire de femmes ? »
Mis en ligne par Beaujarret dans fiftiz.

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« Le clitoris, une affaire de femmes ?  »

Et…de mecs, pour les plus chanceuses 😉

Ou SEULEMENT une affaire de …MECS pour les plus mutilées :##

[ Citations : La Femme dans le Nouveau Testament:

Violences sexistes(Monotype à la gouache).

« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. »(Epître aux Ephésiens / 5:22-24)

« L’homme ne doit pas se couvrir la tête puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. »(1ère épître aux Corinthiens / 11:7)

« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.(1ère épître aux Corinthiens / 11:3)

« Toute femme qui prie ou parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu’elle se tonde; ou plutôt, qu’elle mette un voile puisque c’est une faute pour une femme d’avoir les cheveux tondus ou rasés. »(1ère épître aux Corinthiens / 11:5-6)

« C’est pourquoi la femme, à cause des anges doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. »(1ère épître aux Corinthiens / 11:10)

« Jugez-en vous-même : Est-il convenable qu`une femme prie Dieu sans être voilée ? »(1ère épître aux Corinthiens / 11:13)

« Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d’y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu’elles interrogent leur mari chez elles, car il n’est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée. »(1ère épître aux Corinthiens / 14:34-35)

« Femme, qu’y a-t-il de commun entre toi et moi. »(Jean / 2:4 / Jésus s’adressant à sa mère)

« Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur. »(Epître aux Colossiens / 3:18)

« Votre parure ne sera pas extérieure: ondulations des cheveux, bijoux d’or, élégance des toilettes; elle sera toute intérieure: une âme douce et paisible en son secret. Voila ce qui est précieux au regard de Dieu. »(1ère Epître de Pierre / 3:3)

« Que la femme écoute l`instruction en silence, avec une entière soumission.Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme : mais elle doit demeurer dans le silence. C’est Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, mais c’est la femme qui séduite, s’est rendu coupable de transgression. »(1ère Epître de Timothée / 2:11-14)

« Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. »(1ère Epître de Timothée / 2:15)

« Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est mortes, quoique vivante. Déclare-leur ces choses, afin qu’elles soient irréprochables. » (1ère Epître de Timothée / 5:5-7) ]

Source Athéisme l’homme debout.

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« l’homme debout »: l’homme c’est l’Humain y compris… La FEMME !), par opposition à « l’homme couché » devant des religions et croyances obscurantistes.

Heu, ces citations sont la définition SACREE… D’un esclavagisme ?

La soumission à un Maître qui dispose de votre vie…

Il faudrait un GROS « Livre Sacré de Femmes », pour répondre à tant d’inepties

Cela pourrait faire sourire, si elles ne pourrissaient pas la vie de millions de femmes dans le monde

Ces hommes qui ont dit NON !

OK

« OUI à une masculinité qui se construit et se vit dans le respect de l’autre, de sa liberté et de son désir !

DES HOMMES S’EXPLIQUENT:

Francis Thomas, avril 07
La prostitution est une des plus vieilles plaies du monde. Le meilleur moyen de lutter contre, et surtout contre ceux qui en profitent, serait qu’il n’y ait plus un seul client. Pour moi, la prostitution s’apparente à l’esclavage, ce qui la rend inacceptable. La prohibition n’est pas vraiment une solution, car elle renforce le trafic. La solution ne peut être trouvée que dans le long terme, par une meilleure éducation, des filles comme des garçons.

Gérard Delobel, mai 2006
Payer pour ça, c’est nul !
Je n’ai jamais envisagé d’avoir des rapports avec une prostituée.
Même dans les pires moments de solitude qui nous invitent parfois à s’offrir une ‘ compensation ‘ pour passer le cap, je n’ai jamais pensé à cette solution.
Intérieurement, cela reviendrait pour moi à constater que je suis tombé très bas dans mon intégrité.
Car le rapport que propose la prostitution est bien un rapport de domination ultime, pas un rapport d’amour.
Sur une nationale pas loin d’ici, une prostituée est là, seule, à des kilomètres de toute habitation, soumise au trafic incessant des voitures et des camions qui entrent et sortent d’une carrière en exploitation.
Son dénuement, loin de tout secours possible, crée malgré tout pour le passant occasionnel que je suis, une impression de puissance absolue : je peux me la payer pour quelques euros, elle est tellement démunie dans cet environnement, et moi tellement tout-puissant qu’elle ne peut que m’être soumise et exécuter tous mes désirs, même les plus morbides.
Cette mise en scène est à coup sûr excitante pour des hommes en mal d’assurance et de ré-assurance, des hommes qui peuvent exercer toute la violence qu’ils ont intériorisée dans la vie sociale et intime là et maintenant pour quelques euros.
Le problème de la prostitution pour moi restera entier tant que l’on ne s’attaquera pas à la demande.
Pourquoi ne pas pénaliser les clients, puisque dans de nombreux cas, la loi réprime toute atteinte à l’intégrité physique de l’individu ?
Et pour moi la prostitution en est une.

Christian Dyssli, juillet 06
« Disons-nous et disons à nos enfants que tant qu’il restera un esclave sur la surface de la Terre, l’asservissement de cet homme est une injure permanente faite à la race humaine toute entière » Victor Schoelcher
1848, voilà plus de 150 ans que l’esclavage a été aboli et cependant, au sein même de l’Union européenne, dans un Etat souvent cité pour son modernisme et son avance sociale, sous prétexte de la présence de quelques milliers d’excités, l’Allemagne a instauré à grande échelle « l’esclavage sexuel » sans que les autres nations s’en émeuvent…
Nous n’entendions plus les voix « nègres » s’élever des champs de coton, nous entendrons les gémissements de supporters vidant leurs c……. pour quelques euros. Injure à la race humaine, injures à la Femme, injures aux Femmes.
Si dans le respect et la dignité humaine, faire l’Amour devrait être un moment privilégié où deux êtres offrent, reçoivent, partagent du Plaisir, toute dérive doit être dénoncée et condamnée. Il est plus que grand temps que l’on puisse trouver parmi les grandes dates de l’histoire : « 1848 abolition de l’esclavage. 2006 abolition de la prostitution ».

Denis Réserbat-Plantey, mai 06
Pour être sincère, je crois que, grattée l’enveloppe idéologique et militante, mon refus de pouvoir imaginer d’avoir recours à la prostitution est une position d’une certaine manière « macho » ! En ce sens que je me sentirais totalement dévalorisé au plan de mon narcissisme, de ma conscience « satisfaite » de pouvoir séduire si je payais une femme pour avoir des relations sexuelles.
Si je peux dissocier la relation amoureuse d’une relation sexuelle (dans la durée), je ne peux jamais dissocier une relation physique sexuelle et intime d’une tendresse partagée, même si c’est bref et volatil. Or dans la relation avec une prostituée, je ne peux imaginer être dupe de ce décalage entre la fille qui « satisfait » le client avec les codes en vigueur et mon désir éventuel. Je ne peux en aucun cas désirer une femme qui ne me désirerait pas.
Je me souviens de Jeanine, la Babe doll qui tapinait en bas de chez moi à Bordeaux et qui me demandait parfois du lait pour le goûter de son gamin. C’était ma voisine du dessous. Elle m’impressionnait, cette femme, avec sa force inusable dans la misère, ses mots gentils dans l’escalier, la tendresse de son regard pour son enfant. Une mère merveilleuse, avec une histoire de merde et des cars de salopards venus se vider de leur vie en papier mâché.

Roger Gonnet, mai 06
Pourquoi refuser la prostitution?
Parce que dans la grande majorité des cas, c’est l’esclavagisme d’une femme à un paresseux criminel qui la pousse à prêter son corps sans désir à d’autres.

Eric Stephan, 26 septembre 2004
Tenter d’expliquer ma signature me fait dire tout simplement que j’ai un cerveau et que c’est lui qui pilote mon corps !
J’ai eu des occasions de vivre des relations sexuelles (consenties) avec des femmes que je n’aimais pas, autant dire tout de suite que si, sur l’instant, j’y ai pris du plaisir, après je ne me sentais pas franc, sale et salissant, donc, salaud. Je me dois, d’ailleurs, de relativiser le terme « plaisir » dans de telles situations.
En y réfléchissant, il m’était nécessaire, lors de ces rapports, de débrancher mon cerveau et de n’être, au fond, qu’un « Etre » qui assouvissait des besoins « instinctifs »…
Je prends certainement autant de plaisir à respecter la femme que j’aime quand elle me dit « pas ce soir, je ne suis pas libre mentalement » qu’à faire l’amour à « Tout(s) Prix », puisqu’il m’est arrivé de ne pas être libre moi-même et de me sentir blessé à me faire accuser ainsi d’ « impuissant » !
Si je signe ce manifeste, c’est aussi que j’ai eu l’occasion de vivre en empathie des témoignages de ces violences et que j’en ai, sincèrement, souffert !
J’ai imaginé les déchirures, physiques et mentales vécues et les incidences sur la vie quotidienne qu’ont ces actes de non-choix.
Je suis sensible aux trois raisons qui sous-tendent ce manifeste, mais si les deux premiers doivent faire l’objet de combats « sans fin ? », le troisième est un hymne à la tendresse, à la reconnaissance du besoin de vivre et faire vivre des émotions, pleines et entières.
Si je m’engage dans cette voie, c’est pour faire entendre la voix d’un homme qui s’assume en tant qu’homme, respectueux de ma mère qui m’a fait naître, elle qui est décédée trop tôt, elle qui portait la souffrance de sa propre mère, que des hommes ont voulu faire avorter par la violence, niant ainsi que l’enfant qu’elle portait était enfant de l’AMOUR !
Je suis fils de cet enfant qui a survécu, je suis moi-même enfant de l’AMOUR, donc je ne peux accepter de laisser vivre aucune violence à qui que ce soit, qui plus est, de violences touchant au plus intime de la personne.

Jacques Raffin, enseignant, Paris, 21 septembre 2004
S’offrir une relation sexuelle pour le prix d’un livre, d’un disque ou de quelques litres d’essence, c’est évidemment profiter de la détresse économique d’un être humain qui n’a pas trouvé dans la société de travail
normal. À ce titre, être client d’une prostituée est un acte profondément
méprisable, à peu près autant que de voler un infirme, un enfant, ou tout
autre abus de faiblesse caractérisé.
Que des médias puissent considérer la fréquentation des prostituées comme une pratique sexuelle normale, montre clairement que leur conception de la société et de l’humanité dans son ensemble est fondamentalement inégalitaire et méprisante.
Si l’on est sincèrement intéressé par un avenir humain meilleur, il faut
dénoncer fermement ces comportements archaïques qui ne font qu’engendrer et nourrir de nouveaux problèmes sociaux.

Jeff Chartrand, étudiant, Montréal, Canada, 4 février 2006
Faire l’amour, avoir des relations sexuelles… Autant de termes qui n’admettent pas l’achat d’un service et la marchandisation d’une personne.
Payer pour de la sexualité, c’est affirmer sa façon de penser. C’est dire que l’on conçoit l’achat des personnes, que l’on se paye des femmes; qu’elles sont des marchandises que l’on prend, des objets que l’on possède pour une durée déterminée! Ce n’est pas le seul achat du travail, mais une appropriation complète d’une personne physique. En ces termes, le viol n’est plus que le vol d’un produit, la jouissance d’un service sans sa rétribution. L’esclavage n’est plus qu’un CDI; un contrat à durée indéterminée…
Oui, payer pour avoir du sexe, c’est de l’exploitation. C’est exploiter la pauvreté, c’est acheter la misère. C’est affirmer haut et fort son pouvoir d’homme dominant, de riche possesseur de tout, d’usufruitier des femmes. C’est affirmer son dégoût pour la dignité
Abolir, décriminaliser, légaliser la prostitution? Comment faciliter la vie et la survie des femmes, sans hypocritement les sacrifier et encore faire retomber sur elles le fardeau des oppressions. Je n’oserais en quelques lignes me prononcer plus avant sur un débat si important dont les femmes les plus concernées se chargent et n’ont nul besoin d’avis d’experts mâles. Par contre, je peux aisément me positionner en refusant d’y participer et en n’admettant pas que cela se passe en toute impunité. Souhaitant seulement, que pour une fois, les décisions se prennent dans le seul intérêt des principales concernées.

Xavier Lainé, février 2006
Au risque d’être catalogué parmi les ringards et les refoulés sexuels, j’ai toujours considéré que la pulsion devait être soumise au contrôle de mon jugement, non que le fantasme me soit interdit, pouvant se révéler sous une création artistique, mais son examen et le regard porté sur elle devenant au contraire profondément libérateurs.
J’ai donc toujours agi en considérant que la violence justifiée par la pulsion sexuelle ne pouvait être qu’avilissement, tant pour celui qui glisse vers ces attitudes, que pour celle qui en est la victime.
Dans le mercantilisme omnipotent des systèmes occidentaux, les relations perverties deviennent la norme, aimer ne rime plus qu’avec baiser, le sexe prend la forme de canons dont le tonnerre nous assourdit chaque jour.
Ce système pour durer a besoin d’esclaves d’un nouveau genre, ceux que la pression financière endette, fragilise, ceux qui ne peuvent plus vivre sans l’assistance intéressée des hommes de pouvoirs.
La prostitution, si elle relève d’une logique de système où l’homme ne cherche rien d’autre en la femme que la réalisation de ses fantasmes, est elle-même le moyen d’un asservissement qui vise le maintien d’un état de fait inacceptable, porte ouverte à toutes les barbaries.
Il est de notre devoir, dès lors que nous ouvrons nos sens à de nouvelles et riches sensibilités, de refuser de cautionner un tel mode de fonctionnement.
L’amour a tout à gagner quand il est mutuellement partagé et consenti, c’est la porte ouverte à d’autres schémas cognitifs, à des horizons de créativité plus riches. Tout nous incite à penser que l’humain ne s’est pas constitué sur la domination, d’apparition récente dans le processus d’humanisation, mais sur le partage. Des peuples et des civilisations surent édifier des millénaires écrits sur des pages de paix et de respect entre hommes et femmes. Ne saurions-nous pas retrouver cet Eden ? Ou du moins le reconstruire ?

de Bernard CHARQUET, mars 2006
C’est en lisant l’article du journal « Le Monde » du 26 – 27 février 2006 que je me suis aperçu de la gravité de ce qui se passe en Allemagne, en vue du Mondial de foot.
Déjà que « McDo » me donne des haut de cœur par son implantation agressive dans les pays pauvres, imaginer qu’une entreprise qui a pour but l’exploitation des femmes se réfère au « modèle McDonald’s » dépasse l’imagination du mauvais goût et de la honte.
Cet article présente bien la situation et il n’est pas nécessaire d’en rajouter.
Par contre, je souhaite donner mon avis sur l’exploitation des Femmes dans le monde.
Toute exploitation d’êtres humains est liée à la misère. Que ce soit dans les pays en guerre ou en crise économique, ce sont toujours les femmes et les enfants qui en sont les victimes.
Sans vouloir jouer les « vieux moralistes », il est important que les jeunes sachent que le plaisir ne s’accomplis que dans le partage, et ce, quelque soit l’âge.
S’il n’y a pas de partage, de consentement dans le plaisir, il n’y a pas d’amour, il n’y a que violence et mépris de l’autre.
Il n’est pas question ici de porter des jugements et des interdits, mais de mettre les hommes, et surtout les jeunes devant leur responsabilité. Être responsable de sa vie, de ses actes, c’est pouvoir regarder l’autre, et surtout le plus faible, avec compassion, avec AMOUR. Or, dans la prostitution ce n’est pas l’amour qui domine, c’est la violence destructrice de l’être. Et un être détruit un jour l’est pour la vie.
Et pourtant, l’amour partagé est sublime ! Il grandit les êtres.
Alors, « faites l’amour et pas la guerre », oui… Mais faire l’amour dans la prostitution, c’est faire la guerre.
A chacun de choisir le camp de la paix (de l’amour) ou le camp de la guerre (la violence infligée à la femme).

de Jean-Marie Orosco, mars 2006
Je signe ce manifeste car le slogan « ma liberté se termine là où commence celle de l’autre » est pour moi une philosophie de vie ; que ce soit le viol, la prostitution ou la force nie cette philosophie de vie.

Alan Bennett (musicien, chef de choeur, Dordogne) avril 2006
Dans ce monde dominé par les rapports marchands et le fric, une saine
relation entre les hommes et les femmes, basée sur l’estime et la
confiance réciproques, me paraît être un des derniers remparts contre la
barbarie et la vulgarité qui nous menacent de tous les côtés.

Yves Le Gloahec (retraité Ptt, Violay 42)
L’acte sexuel sans amour m’a toujours paru anormal, et la prostitution, acte sexuel tarifé, une extraordinaire anomalie de la société humaine.

Azzedine Badis (étudiant sciences-po, Toulouse)
Je refuse la prostitution, parce que c’est l’incarnation la plus vraie de la domination masculine et de la réification du corps féminin.
Parce que c’est l’expression la plus aboutie d’une idéologie du genre qui aliène les femmes et les hommes.
Enfin parce que, et ce d’autant plus sous sa forme « moderne », elle participe de la marchandisation du monde et des hommes.

Benoît Omont, mai 2006
Je refuse la prostitution parce qu’elle représente une indignité et disqualifie l’amour humain. L’amour n’est pas à vendre et le plaisir sexuel non plus : c’est la seule chose gratuite pour tout le monde. PAYER POUR CA C’EST NUL

Gérard Delobel
Je suis heureux de signer ce texte et apporter ma contribution à la lutte contre cette forme d’esclavage moderne qu’est la prostitution.

Bernard Sabathé
La prostitution reste l’une des dernières aliénations. Elle se rapproche du racisme car elle en possède les mêmes fondements de dévalorisation d’une espèce humaine par rapport à une autre qui se considère comme supérieure ou ayant des droits sur la première. Spécifiquement, la prostitution prend pour alibi le mythe du besoin irrépressible de l’homme. Besoin sexuel, évidemment. Or le besoin sexuel n’existe pas. La sexualité est un désir , ce n’est pas un besoin vital comme manger, boire, uriner, déféquer, voire dormir. Des milliers, des millions d’hommes et de femmes n’ont jamais de relations sexuelles. Qu’ils soient frustrés, perturbés, c’est possible lorsque ce n’est pas un choix, ce ne sont pas pour autant des criminels et des violeurs en puissance.
De plus, il est fondamental de dissocier, sans être moraliste pour autant, faire l’amour et baiser. Le besoin sociologique d’amour est intrinsèque à l’anthropoïde plus ou moins évolué que représente l’être humain. Les exemples plus ou moins romancés tirés des relations sociales qui existent chez les bonobos, les singes qui nous sont les plus proches sur le plan comportemental, nous montrent que les relations sexuelles sont des facteurs d’apaisement des tensions sociales. En revanche, les bonobos ne baisent pas, quand la femelle ne veut pas, elle décline la proposition du mâle. Et si celui-ci insiste, les matriarches sont là pour le remettre à sa place. Au sein de notre culture, personnellement, je déplore le discours des prostituées, tout du moins de certaines, qui ne revendiquent que la possibilité d’exercer leurs métiers, les métiers du sexe, en toute tranquillité.
La sexualité ne peut et ne doit être un métier, c’est un avilissement, une dégradation, une réification du corps humain. Il est fondamental de tenir un discours philosophique, politique sur ce phénomène. Je ne crois pas au discours de la prostitution choisie. Elle n’est que le résultat d’une paupérisation de certaines parties de notre monde. Et dans notre monde occidental, soi-disant, plus évolué, plus libre, elle participe de la justification d’un système social pyramidal au sein duquel certains individus ou groupes sociaux sont au service d’autres privilégiés.

André “Pepito” Gracia
Dans le grand et complexe débat sur la prostitution, il convient en tant qu’homme de s’élever – quoi qu’on puisse argumenter et a priori – contre la violence et la domination faite aux femmes (et aux hommes) qui se prostituent. Violence physique et morale, domination et avilissement de la personne soumise aux lois du fric là aussi. Avilissement et dénigrement inadmissible à travers la vision que portent la majeure partie des gens qui les considèrent avec mépris. Partout et en tout, le respect de la personne doit être la règle pour qu’évoluent les rapports humains et que nous sortions enfin de la barbarie quotidienne. A ce titre et de la même manière, le viol est insupportable et doit être lourdement condamné. Sur ces deux sujets, le machisme quotidien et ridicule, ou les mecs se tapent dans le dos en se moquant avec mépris de « la salope, la pute ou de la tantouze qui… » ou tout autre gaudriole de cet acabit m’est insuportable en tant qu’être humain et de sexe masculin.
Je me refuse à utiliser l’argent pour monnayer une satisfaction sexuelle et du coup considérer la personne en face comme chair d’abattage. Ceci me semble autant dommageable pour ma dignité que pour la sienne. D’autant qu’il est beaucoup plus de plaisir dans la rencontre et la dynamique amoureuse ou du désir que dans une satisfaction physique qu’à la limite on peut se procurer tout seul.

Hakim Arabdiou
J’ai signé la pétition d’abord parce que cela s’inscrit dans mon combat
général pour le respect de la dignité humaine, et la prostitution est avant
tout une atteinte grave à cette dignité, en plus des autres conséquences sur les victimes que sont les prostitué(e)s.

Pierre-André Milhit
Comme mâle, je peux être sensible (excitation des sens) face à des femmes qui me proposent leur corps pour du plaisir sexuel. Je suis certainement fasciné aussi par le côté caché, anonyme, amoral d’une relation sexuelle sans prise de tête, sans risque affectif.
Mais j’exècre par-dessus tout cet esclavagisme, ce rabaissement de la personne humaine au rang de corps à plaisir. Cette violence faite aux femmes me met en colère permanente. J’ai en horreur que des mafieux contraignent des femmes à un marché de sexe. L’idée de déporter des femmes exotiques et étrangères par troupeaux pour le défoulement de supporters de foot m’a révolté.
Alors autant apporter ma pierre, non pas pour lapider, mais pour l’ôter aux murs des prisons que le mâle a bâties pour la femme.
Voilà, ce n’est rien de particulier. Juste une prise de conscience de mes ambiguïtés et un acte citoyen de féministe.

Andrei Rizoiu
Un être humain (femme ou homme) n’est pas une marchandise, c’est pourquoi on ne peut le vendre ni l’acheter, pas même pour quelques instants. C’est pourquoi on a (presque) aboli l’esclavage dans le monde civilisé… En effet, c’est la (petite) partie d’esprit de chaque être humain qui s’oppose à une telle marchandisation. Et ce n’est pas seulement le cas de la prostitution « officielle », mais c’est aussi celui du harcèlement sexuel : les victimes (c’est-à-dire les personnes qui sont prostituées ou harcelées) se sentent salies et insultées en tant qu’êtres humains. Bien sûr, c’est la même (petite) partie d’esprit qui devrait empêcher d’autres êtres humains de devenir « clients » ou harceleurs. Malheureusement, la manque de respect de soi peut déterminer tant de personnes à accepter de payer (le harceleur paie aussi, en exercant son pouvoir) pour faire aussi disparaitre l’esprit, voire l’humanité de ses victimes: « je suis un salaud, moi, certes, mais il y a de plus grandes salopes dans le monde; finalement, je me sens mieux ».
C’est pourquoi je crois que « prostituée » est bien un participe passé, car on ne naît pas ainsi, mais on peut le devenir, dans certaines conditions … C’est pourquoi je crois que la prostitution, loin d’être un problème privé, est une menace sociale, et refuser de s’en occuper est bien plus que de la lâcheté…
Je suis né en Roumanie et j’y ai vécu pendant des années sous le plus absurde régime politique (bibliographie obligatoire: « 1984 », par George Orwell), où de simples mots comme « liberté, égalité, fraternité » n’avait aucun sens, où mentir était la première condition pour survivre, où la prostitution était officiellement interdite, pour des raisons humanitaires et politiques, mais elle était souvent utilisée pour le chantage (politique), et être sexuellement harcelée par les chefs (à partir du plus proche jusqu’à ceux du sommet de la « pyramide ») était parfois une chance pour une femme… Même maintenant, lorsqu’une femme a du succès, on pense – j’aime bien ce pronom indéfini, il nous permet d’être à la fois lâches et polis! – c’est-à-dire les personnes bien traditionnelles, hommes et femmes, sans aucune différence liée à leur éducation, pensent presque toujours « avec qui a-t-elle couché pour y arriver? » On dirait que nous sommes perdu(e)s…
Quand même, les femmes ont été les vraies survivantes du régime : la plupart travaillaient, elles étaient bien égales aux hommes pour 8 heures par jour, voire 48 heures par semaine, en tant qu’êtres asexués, dont le seul but était de gagner son salaire ou bâtir le Socialisme ; ensuite, elles devenaient des esclaves (la tradition exige que la femme fasse le ménage tout seule, sinon elle est traitée comme « salope » ou, pire, « intellectuelle »… plus de 75% des familles étaient assez traditionnelles ) En outre, les femmes n’avaient pas même le droit de disposer de leur corps, car toute planification familiale était interdite, l’éducation sexuelle était considérée comme « occidentale » et « décadente », et l’IVG etait sévèrement punie…
Enfin, respecter les autres êtres humains était devenu la plus profonde manière de s’opposer au régime totalitaire qui se déclarait humaniste et égalitaire.
Je crois trop à l’évolution de l’espèce humaine pour admettre qu’elle soit incapable de se débarrasser de cette preuve de sexisme agressif qu’est la prostitution. » …

Site encorefeministe.

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« La sexualité est un désir , ce n’est pas un besoin vital comme manger, boire, uriner, déféquer, voire dormir. Des milliers, des millions d’hommes et de femmes n’ont jamais de relations sexuelles. Qu’ils soient frustrés, perturbés, c’est possible lorsque ce n’est pas un choix, ce ne sont pas pour autant des criminels et des violeurs en puissance. »

A bon entendeur, salut !!!

Une fonction… sociale ?

« Le recours à la prostitution n’est pas une forme de sexualité mais une violence »

Il est temps d’être cohérent et cesser d’affirmer que la pédophilie est un acte horrible tout en continuant d’encourager la prostitution, présentée comme une fonction sociale bienfaisante alors qu’elle n’est qu’un système de recyclage des violences. Il ne faut pas s‘arrêter à la barrière virtuelle des 18 ans.

On ne peut pas se battre contre l’inceste et la pédophilie si on pérennise le système prostitutionnel et si on autorise les gens à faire sur des adultes ce qu’on interdit sur des enfants. C’est une hypocrisie : on reprend d’une main ce que l’on donne de l’autre ».

Judith Trinquart, médecin, qui a travaillé au Bus des Femmes.

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Comment des sociétés en sont arrivées à accepter que des femmes servent de …latrines à sperme ? ? ?

Le corps humain…Une chose !

« Réduire le corps humain à une chose constitue le crime le plus avancé contre l’humanité. Rayer un humain de la carte des êtres parlants produit chez celui qui s’y livre une illusion de toute puissance. »Joseph Rouzel, psychanalyste, diplômé en ethnologie de l’école des hautes Etudes en sciences sociales, titulaire d’un DEA d’études philosophiques et psychanalytiques, a créé et anime l’Institut européen «  »Psychanalyse et travail social ».
Dans le texte « Violence et prostitution ».
http://www.psychasoc.com/print_article.php?ID=228

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 » Si la question du choix doit être posée, posons-la aux clients. Pourquoi des hommes choisissent-ils d’acheter les corps de millions de femmes et d’enfants, d’appeler ça du sexe, et d’en tirer, apparemment, un grand plaisir? (J. Raymond sur le site de l’Unesco).  »

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Michel Dorais, professeur agrégé et chercheur à l’Université Laval et travailleur social au Québec, dit : « La prostitution est paradoxalement une façon de s’adapter aux traumatismes causés par les abus sexuels antérieurs. Etre traités en objets sexuels, c’est, pour certains, continuer de faire ce qu’ils ont appris lors d’agressions sexuelles subies » (Dossier : Les chemins de la prostitution, Le Nid)

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Christian Besnard, psychologue spécialisé dans les affaires d’agression sexuelles, chargé de cours, insiste sur le fait que l’agression sexuelle provoque une effraction de l’enveloppe corporelle et affective : « Il y a à la fois un sentiment de honte, de culpabilité et de salissure. Si ce sentiment perdure, il peut se créer la répétition, ce qui fait que le corps va être sali en permanence. C’est ce qui se passe par exemple dans la prostitution.
Dans certains cas, les jeunes filles vont avoir l’impression de faire payer les hommes. En réalité, elles se déstructurent en pensant se venger. Elles paient le fait d’avoir été victimes. La violence subie se reproduit, soit en conduite active de destruction, soit en état de dépendance et de passivité. Seul l’argent, comme versant social de la prostitution, permet de faire croire à la prostituée qu’elle ne subit pas.
(Dossier : Les chemins de la prostitution, Le Nid)

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Olivier Douville, psychanalyste, maître de conférence, directeur de publication de la revue Psychologie Clinique : » Quelqu’un qui aura été bien traité dans sa sexualité ne deviendra pas prostitué « .(Dossier : Les chemins de la prostitution, Le Nid)

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Jorge Barudy, psychiatre, psychothérapeute et thérapeute familial, Amérique Latine, dit:
« La prostitution est à la société ce que l’inceste est à la famille » Conférence du Cri, Dijon, 1995

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Max Chaleil, écrivain, démonte les idées reçues sur la prostitution Ici, il parle de la violence qui fait partie intégrante de la prostitution.

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No comment!

Un jouet sexuel…HUMAIN pour DES mecs !

Prostitution honte de soi et mépris de tous

Témoignage à découvrir: (lien ci-dessous)

… »Quand on prend son vagin pour un tiroir-caisse, son corps pour un bien marchand et monnayable. Quand on met son amour-propre, sa pudeur aux oubliettes pour ne pas dire dans sa culotte. Il n’y a pas de p*** au grand coeur qui tienne ou je ne sais trop quelles fadaises et inepties du même genre. Nous sommes toutes sans aucune exception que de pitoyables traînées de bas étage…

Ces prostituées qui décident librement de montrer leur visage à la France entière, sans aucune honte ni pudeur, sont dans un tel état de déchéance, de négation et de non respect d’elles-mêmes, qu’elles n’éprouvent vis a vis d’elles-mêmes, ni honte ni pudeur…

Étant donné que les hommes sont des petits monstres de vanité imbue d’eux-mêmes. Étant donné qu’ils sont bêtes et crédules ; ils sont encore capables de croire qu’ils réussissent à me procurer un réel orgasme en me faisant grimper au rideau en me tringlant alors que la seule chose qu’ils réussissent à faire c’est à détruire la tringle à rideau…

Ma honte par rapport à ma condition de *****, me permet d’être maintenue par un fil qui fait que j’ai encore un pied dans le monde des humains et que je ne suis pas encore un animal. Je suis fière de ma honte. Le jour où je n’aurais plus honte d’être une ***** je serais irrécupérable et perdue à tout jamais »…

…Quant à mon mépris face aux clients. Je vous garantis que quand on est au minimum observatrice, quand on se rend compte de ce que sont réellement des hommes et surtout à quel point ils peuvent être stupides, je vous assure que c’est très dur de ne pas les mépriser »…

Certains me demandent au téléphone si ça va être plaisir partagé…

D’autres me disent qu’ils veulent que je leur donne de la tendresse…

Il y a également l’éjaculateur précoce qui s’excuse de n’avoir pas été suffisamment performant et qui me dit qu’il fera mieux la prochaine fois…

Certains de mes clients, quand ils s’en vont, me souhaitent bon courage. Dans ce bon courage, il y a tout un monde. Cela signifie qu’il a bien compris que je ne suis pas une nymphomane, une hystérique, une *****. Je me sens infiniment plus respectée par ce genre de clientèle que par l’abruti qui s’imagine que je prends un plaisir immense à éponger sa conversation insipide en s’imaginant que j’attends après lui pour éprouver un quelconque plaisir sexuel…

…Occulter (ma condition) ne ferait qu’aggraver les choses et laisserait en moi des souvenirs et images impérissables. Accepter, accepter encore et toujours accepter, surtout ne pas me sentir utilisé, essayer tant bien que mal de poser un regard détaché sur ce client qui m’utilise comme un jouet pour adultes.

Je devais accepter le regard méprisant que la société pose sur moi. Je devais apprendre à ne plus occulter, je devais apprendre à faire avec. J’ai passé toute ma vie d’adulte à dépasser mes limites pour copuler avec des hommes qui me répugnaient au plus haut point »…(Extraits).

Lien http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=595

Foi et…Vérité : ni Dieu, ni Maître

Ni Dieu ni Maître à part le RESPECT(Aquarelle).

Tingy – En parodiant une prière juive, j’affirme : » Je te remercie, Ô dieu, de ne pas m’avoir faite juive, ni chrétienne, ni musulmane, ni POLLUéE par AUCUNE religion existante. »
JE n’obéis qu’à un SEUL « Dieu »: le RESPECT (des AUTRES et de moi-même!).

A.D. – Il lui faudrait encore avoir lu, méditer, explique et traduit et instruit tous les « Livres » pour pouvoir l’affirmer, avec une telle force de conviction, voire d’affirmation.

Tingy – Ta…FOI dans les « Livres » est tout à fait respectable : mais la FOI n’a RIEN à voir avec la… « VERITE » ! Et ma foi dans le « RESPECT » n’est ni moins, ni plus «vraie»(!) que la tienne …

A. D. – Ce que je pourrai en douter, car l’espace et le temps humain reste et restera très limites quelque soit sa grandeur d’esprit!!!!

Tingy – Je crois voir poindre une ironie un peu méprisante. Peux-tu me donner TA définition de la « grandeur d’esprit » ? Grandeur du savoir total ingurgité ? Grandeur morale de cet esprit ? Grandeur d’un secteur du savoir jugé « supérieur », sur des critères X ou Y ? Etc…

A.D. – L’humilité pour ce genre d’affirmation est souvent demandée, devant la complexité, et la hauteur du sujet, que nous offre toutes les plus grandes des bibliothèques réunies.

Tingy – En ce qui concerne les « bavardages » retranscrits dans les « Livres », ils manquent à MON avis, « d’humilité, de sagesse, de bienveillance, de doute, de hauteur, de réflexion éclairée », en ce qui concerne les femmes, les non-croyants et les adeptes d’autres religions ( J’ai déjà publié un article sur les « Livres », où il était question d’infériorité et de soumission féminines ainsi que d’incitation au meurtre des impies… )

A. D. – c’est un point de vue,qui vient du fait, que tous le monde veut sa part de raison inextensible a souhait maintenant, que je déplore parfois avec un seul langage plutôt vindicatif!

Tingy – Le « langage vindicatif » n’a d’autre but que de donner SON point de vue, son… AVIS, tandis que les « Livres » se veulent la…CONSCIENCE de millions d’individus !
Avec les dommages collatéraux irréversibles que l’on connaît, affectant la vie…Ou la MORT de millions de femmes dans le Monde

Amicalement