Maîtres et servantes…

thumb-le-viol   le site de Jo99.fr(Illustration du site http://www.jo99.fr/).

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… » Marie Pichard, 20 ans, raconte : « Il m’a prise la première fois à de force, dans la cour, près du poulailler ; sa femme était à la messe. Je ne pouvais me défendre. Je lui ai quasiment cédé par force. La deuxième fois, il m’a promis bien des affaires. Je me suis laissée aller à lui.»
Certaines succombent devant les promesses de mariage : Anne 17 ans : «En rentrant chez mon maître, il m’a fait tout de suite des promesses de mariage, mais j’ai refusé, sachant qu’il avait rendu sa première femme malheureuse. Puis j’ai accepté ses promesses.»
Une seule avoue ressentir du sentiment pour son maître : Stéphanie Monier, 22 ans : « Je l’aimais beaucoup, je ne pouvais pas m’en empêcher. Je l’aimais trop pour lui causer de l’embarras».

Lorsque survient la grossesse, la servante se confie en général à son maître et attend de lui une aide, des conseils et dans le meilleur des cas, la réalisation des promesses de mariage. Ces dernières ne se réaliseront pas, bien qu’Alexandre Névouet, 37 ans, cultivateur, promette encore : «Dans 14 ou 18 mois, lorsque les bruits du monde auront cessé, je l’épouserai ».
Jean-Louis Mauclerc, 39 ans, cultivateur, a même promis d’épouser sa servante après sa sortie du prison si elle est condamnée.

L’attitude du maître varie à l’annonce de la grossesse : certains prennent en charge la direction des opérations, prenant seuls la décision de se débarrasser de l’enfant sans même consulter la principale intéressée, cantonnée alors à un rôle passif. Moïse Dantin, 55 ans, ancien prêtre, Alexandre Thiébau. 70 ans, cultivateur, Jules Chevallery, 38 ans, cultivateur, assistent à l’accouchement et y participent, puis ils se chargent de faire disparaître l’enfant, informant à peine leur servante du sort de celui-ci. « Il est bien fait ton ouvrage, ne t’occupe pas de cela», dira Moïse Dantin.
A. Thiébaut, questionné par sa servante, lui répond qu’elle n’a pas besoin d’en prendre de l’embarras.

Ces maîtres ont usé de leurs rapports d’autorité pour leur interdire la consultation d’un médecin, pour imposer silence aux jeunes femmes qui leur obéissent sans plus oser questionner.

Dans d’autres cas, le maître, averti de la grossesse, conseille sa servante, exigeant d’elle qu’elle se débarrasse de l’enfant sans intervenir directement »…( Extrait).

Marie-Agnès Mallet-Histoire.
Maîtres et servantes: des histoires d’infanticide France XIXème siècle

Source, pour lire TOUT l’article http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=664&themeid=625

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En somme, pour le pénis, la fin justifie TOUS les moyens, de nos jours encore ?

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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