DSK et "l’indécence" ?

Pour la presse, DSK n’est pas blanchi LEMONDE.FR

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A voir absolument la vidéo de « France 5 »; lien ci-dessous.

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« L’indécence, c’est de vouloir laver plus blanc que blanc, met en garde les Dernières Nouvelles d’Alsace. Car affirmer que DSK est ‘blanchi’ demeure un abus de langage. » Et de tacler les socialistes : « En déroulant le tapis rouge au grand expert sur le mode ‘sa voix comptera’, ils rhabillent en grandeur d’âme un manque de courage politique. Intéressée, cette générosité primaire pourrait leur coûter très cher parmi l’électorat féminin. »

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Extraits de COM suite à l’émission:
libertedop​inion Posté le 23-08-2011 à 21:44:36
Citation :

« Ecœurée, dégoutée, envie de gerber
Anne Sinclair femme libre, enfin je croyais quelle pouvait être solidaire du SEXE de la FEMME, non elle est entravée par ce clown grisonnant, dopé aux produits chimiques qui saute sur « l’objet » féminin, l’impulsion du malade de ses pulsions de son droit de cuissage
Elle a épousé ce triste mec qui ne lui donne même plus le plaisir du sexe, puisqu’il se « sert » ailleurs
Anne est incapable de lui apporter un début d’érection physique elle entretien son propre intellect son fantasme ses désirs à elle : être première dame de France
Qui est la prostituée, le Femme dans cette affaire ?
C’est du domaine de la pathologie grave de la femme soumise »

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tete de go​ndole Posté le 23-08-2011 à 19:57:03

Le 23-08-2011 à 19:14:10, cda – france 5 a écrit :

« Le volet pénal de l’ »affaire DSK » a été classé, quelle est votre réaction ? Quel regard portez-vous sur la justice américaine ? Dominique Strauss-Kahn a-t-il, selon vous, un avenir politique en France ?

la lumière sur cette affaire n’a pas été faite, elle ne peut donc être classée

la justice américaine ne s’est pas donné la peine de poursuivre et de conclure, elle avoue donc son incompétence …

il pèse désormais sur DSK une présomption de culpabilité qui partout le suivra et l’empêchera de regagner sa notoriété passée

personnellement convaincue que la femme de chambre n’a pas menti, je le trouve assez répugnant …  »

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etc….

http://forums.france5.fr/cdanslair/Politiqueinterieure/retour-sujet_1564_1.htm

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« personnellement convaincue que la femme de chambre n’a pas menti, je le trouve assez répugnant …  »

Les religions et les femmes…

… » Or c’est également sur la question de la sexualité féminine que certains pouvoirs religieux institués – surtout catholiques et musulmans – concentrent leur attention et leurs crispations. C’est, semble-t-il, une croisade personnelle que Jean-Paul II mène, dans le contexte de cette « peste » de notre temps qu’est le sida, contre les moyens contraceptifs non naturels. Au reste, lors des conférences internationales du Caire sur la population et de Pékin sur les femmes, la presse n’a pas manqué de se faire l’écho d’une alliance objective1 entre les États islamiques et le Vatican contre le droit des femmes à la libre disposition de leur corps.

Parallèlement, la question de l’émancipation des femmes crée des tensions au sein des organisations religieuses, et les échos des discussions en cours se font entendre bien au-delà des cercles directement concernés. Dans l’Église catholique, le maintien des positions traditionnelles sur la sexualité féminine par le biais de l’avortement et de la contraception (Mathilde Dubesset / compte rendu : Les enfants du Bon Dieu de Martine Sèvegrand) serait en France, d’après « l’aperçu historiographique » d’Étienne Fouilloux, à l’origine de la désaffection massive des femmes et donc de l’effondrement de la pratique religieuse dans les années 60. Les femmes, toutefois, constituent encore la partie la plus nombreuse et la plus active des croyants et des pratiquants. Ce phénomène, repéré dès le XVIIIe siècle par les historiens du catholicisme français, est encore manifeste au XXe siècle comme le démontre Claude Langlois dans une très minutieuse étude comparée des pratiques masculines et féminines depuis la seconde partie du XIXe siècle. Cette prédominance des femmes jusque dans les cadres paroissiaux va de pair avec des revendications de plus en plus vives concernant l’égalité des sexes dans l’Église »…

Claudine Leduc et Agnès Fine, « Femmes et religions », Clio, n°2-1995, Femmes et Religions , [En ligne], mis en ligne le 01 janvier 2005. URL : http://clio.revues.org/index485.html. Consulté le 23 août 2011.

Lien http://clio.revues.org/index485.html

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« Les femmes, toutefois, constituent encore la partie la plus nombreuse et la plus active des croyants et des pratiquants. » (Extraits).

…! ? …!!!!!! « 

Filles et déterminants familiaux…

En ce qui concerne…les filles:

… » L’histoire a été contée par une vieille dame de quatre-vingt-douze ans dans ses mémoires, Berthe Vergniol, née Gueylard en 1990 (les citations de l’article proviennent d’entretiens aves ses descendants vivants). Dernière d’une fratrie de huit filles, nées entre 1884 et 1898, elle fut élevée comme ses soeurs dans une famille protestante de la petite bourgeoisie rurale. Catherine est née en novembre 1884 ; deux ans plus tard, c’est le tour d’Henriette en avril 1886 ; puis Cécile en janvier 1888, Marguerite en juin 1889, Marie-Anne en avril 1891, Gabrielle en juin 1894, France un an plus tard en 1895, et enfin, la petite dernière, Berthe, en avril 1898. Toutes les huit ont suivi des études secondaires et deux d’entre elles des études supérieures. À l’aube du XXe siècle, le niveau d’études atteint par ces huit jeunes filles est particulièrement remarquable, sachant que c’est seulement à partir de 1924 que les filles ont pu comme les garçons préparer le baccalauréat, même si des pionnières les avaient précédées.

Quels sont les facteurs qui ont concouru à de tels parcours scolaires féminins dans une même famille, parcours remarquables d’éducation de non-mixité dans le premier XXe siècle ? En d’autres termes, qu’est-ce qui a pu motiver ces huit filles à poursuivre des études secondaires et pour deux d’entre elles, des études supérieures notamment scientifiques ?

Les déterminants familiaux des trajectoires scolaires de ces huit filles « …

Source Christine FONTANINI, « Huit filles à l’aube du XXe siècle », Clio, numéro 18-2003, Mixité et coéducation, [En ligne], mis en ligne le 11 octobre 2006. URL : http://clio.revues.org/index616.html. Consulté le 22 août 2011.

Lien http://clio.revues.org/index616.html

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« c’est seulement à partir de 1924 que les filles ont pu comme les garçons préparer le baccalauréat, même si des pionnières les avaient précédées. »

…On revient de loin !!!

Article passionnant.

Balader du sperme …En 2011 !

Femme de la honte

« L’AVFT assure une « permanence » tous les lundis matins aux urgences médico-judiciaires (UMJ) de l’Hôtel-Dieu à Paris. Lors de notre dernière permanence, j’ai reçu une jeune femme de 19 ans, victime d’un viol commis par un inconnu dans le centre de Paris, la veille.

Tout de suite après le viol, en fin de matinée, elle a appelé une amie pour lui confier ce qu’il venait de se passer. L’amie, en toute logique, l’a conduite à l’hôpital le plus proche de chez elle. Premier trajet en métro : pour aller chez l’amie. Deuxième trajet en métro : pour aller de chez elle à l’hôpital.

Arrivée à l’hôpital, un médecin des UMJ l’informe qu’il ne peut rien faire car « en cas de viol, il faut aller aux urgences médico-judiciaires, à l’Hôtel-Dieu ». Troisième trajet en métro : de l’hôpital aux urgences médico-judiciaires.

A l’Hôtel-Dieu, aux UMJ, où elle pense enfin être prise en charge, on lui dit que sans réquisition judiciaire (un ordre de la police), elle ne peut être examinée et que les prélèvements utiles ne peuvent être faits(1). Mais qu’elle peut se rendre aux urgences non-judiciaires, qui se trouvent dans le même hôpital. Ce qu’elle fait. Là, on lui dit que les médecins ne sont pas habilités à faire les premières constatations et des prélèvements (à vrai dire, la pratique varie selon les médecins. Une infirmière avec qui je discutais lors d’une visite des urgences me disait que parfois, les prélèvements étaient faits mais stockés de manière artisanale, dans des frigos non médicaux, en prévision du fait que la victime prendrait probablement une douche avant d’aller porter plainte.).

Direction donc un commissariat de police, pour obtenir la fameuse réquisition. Quatrième trajet en métro : de Hôtel-Dieu au commissariat du 11ème, à côté de chez elle. Logique aussi. Au commissariat du 11ème, on lui dit que… comme de toute façon, les enquêtes pour viol sont faites par les DPJ (Districts de Police Judiciaire), il vaut mieux, plutôt que de raconter deux fois la même chose, qu’elle se rende directement à la 1ère DPJ, dans le 17ème arrondissement. Cinquième trajet en métro : du commissariat du 11ème à la 1ère DPJ.

Quand elle arrive à la 1ère DPJ, le soir est en train de tomber. Elle a passé la journée trimbalée de service en service, à ne penser qu’à une chose : rentrer chez elle, se laver, se débarrasser du sperme qu’elle a sur elle et sur ses vêtements et dormir. Et oublier. Après deux heures de dépôt de plainte auprès d’un policier qui lui a expliqué qu’en cette période estivale(2), il y a un problème d’effectifs qui fait que sa plainte ne peut être prise par un-e spécialiste des plaintes pour viol mais que par lui(3), elle se rend de la première DPJ aux UMJ, munie d’une réquisition. La nuit est tombée, sixième trajet en métro. »

Lien http://www.avft.org/rubrique.php?var_mode=recalcul&id_rubrique=84&jour_pub=2011-08-01

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Balader du sperme…ou se laver, se laver, se laver, se laver, se laver…

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L’expérience de Ash…

 » Ce qu’on appelle communément l’expérience de Asch, du nom du psychologue Solomon E. Asch (1907-1996), consiste en une série d’expériences menées dans les années 50 visant à mesurer la capacité des individus à se conformer ou non à l’opinion d’un groupe. En dépit de résultats inquiétants, l’expérience met en valeur le rôle essentiel que peuvent jouer les minorités dissidentes et peut donc être interprétée comme un encouragement pour tous ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de lutter seuls contre une majorité de moutons de Panurge.

L’expérience

L’expérience sous sa forme la plus connue se déroule de la manière suivante. Tout d’abord, une annonce est passée pour inviter des étudiants de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision. Lorsqu’un volontaire (le « sujet ») se présente , on l’amène dans une pièce dans laquelle se trouvent neuf chaises côte à côte. On demande alors au sujet de s’assoir sur l’avant-dernier siège. Les huit autres participants arrivent progressivement et prennent place sur les chaises restantes. Il s’agit de complices de l’expérimentateur, mais le sujet ne le sait pas.

Une fois tout le monde installé, l’expérimentateur montre simultanément deux affiches. Sur la première, on peut voir une ligne et sur la seconde 3 lignes de taille différente (voir illustration). L’expérimentateur demande alors aux participants d’indiquer tour à tour laquelle des trois lignes de la deuxième affiche correspond à la ligne figurant sur la première affiche. Ce sont les participants situés à l’opposé du sujet qui donnent leurs réponses les premiers, à haute voix.

Dans un premier temps, les participants donnent les bonnes réponses mais ils se mettent très rapidement à commettre systématiquement des erreurs. Par exemple, si la première affiche montre une ligne de taille moyenne et la seconde affiche trois lignes de taille petite, moyenne et grande, tous les participants complices de l’expérimentateur vont répondre que c’est la grande ligne de la deuxième affiche qui est de la même taille que la ligne moyenne de la première affiche.

L’objectif de l’expérience est évidemment d’observer comment le sujet réagit à la pression d’un groupe manifestement dans l’erreur.

Résultats
Les résultats font froid dans le dos. Pas moins d’un sujet sur trois se rallie à l’opinion du groupe et soutient donc une position contraire à l’évidence pour une grande proportion de questions. Quant à la part de sujets ayant donné au moins une fois une mauvaise réponse, elle atteint 75% ! Afin de vérifier l’influence de la pression du groupe sur la qualité des réponses, on a montré les mêmes affiches à un autre groupe dans lequel l’expérimentateur n’avait aucun complice : seul un sujet sur 35 a donné une réponse incorrecte. En d’autres termes, c’est bien la pression du groupe qui explique le haut pourcentage de mauvaises réponses.

Pourtant, lorsque l‘on demande aux sujets d’expliquer les fautes, ils les attribuent à des erreurs de jugement et des problèmes de vue, refusant donc de reconnaître qu’ils se sont pliés à la pression du groupe.

L’expérience a été menée avec toutes sortes de variantes pour aller plus loin dans la compréhension de ce qu’il faut bien appeler une tendance au conformisme. Ces variantes ont par exemple permis de déterminer qu’à partir de trois complices donnant une réponse erronée, le sujet à tendance à se rallier au point de vue du groupe.

Une autre variante met en évidence un élément encore plus intéressant. En effet, si les complices de l’expérimentateur ne donnent pas tous la même réponse, le sujet est beaucoup plus susceptible de résister à la pression du groupe. Il suffit qu’un seul des complices exprime une opinion dissidente pour que le sujet ose donner une réponse différente de celle de la majorité »…

Source Lien pour lire TOUT l’article.

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« En dépit de résultats inquiétants, l’expérience met en valeur le rôle essentiel que peuvent jouer les minorités dissidentes et peut donc être interprétée comme un encouragement pour tous ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de lutter seuls contre une majorité de moutons de Panurge. »

Toute allusion à une « minorité dissidente » de blog.fr serait tout à fait non avenue… Hahaha!

Glauque* tout ça !

affronter nos démons

http://desirsdavenir.blog.fr/2011/08/20/voila-comment-segolene-royal-a-perdu-a-reims-11698231/

*Glauque au figuré(dico) : sinistre, trouble, inquiétant…

Aucune morale en politique ?

La fin justifie les moyens ?

Qui perd…Gagne ?

Tous pourris ?

Des petits « meurtres » entre « amis » ?…

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Et que penser des…Socialistes qui SAVENT et qui l’ACCEPTENT ?

De ceux qui jouent aux TROIS SINGES ?

De ceux qui regardent ailleurs, espérant en tirer profit aujourd’hui ou demain ?

De l’ex « candidat »… DSK ?!

Etc…

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MOI, je vomis tout ça !

Mère abusive ? Test !

le temps passe trop vite[Photo: no problem for me 😉 ]

« Si on reproche parfois aux enfants leur incapacité à couper le cordon ombilical, il est facile de comprendre leurs difficultés, lorsque leur mère leur a complètement entravé les pieds et les mains avec ce fichu cordon pour leur enlever tout esprit d’indépendance…
Qu’est-ce qui différencie une mère prévenante et vigilante d’une mère abusive?
Découvrez-le en quelques questions et déterminez le type de mère auquel vous appartenez: Maman « Poule », « Cool », « Out » ou franchement « Trop »? »…
Psychologies .com

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Pour vous éclairer faites le test http://www.psychologie.org/psycho-tests-psychologiques/testsenfants/tmereabusive.htm

Avant d’en arriver là : http://reunion.orange.fr/news/metropole/hautes-alpes-une-mere-soupconnee-d-avoir-tue-sa-fille-de-18-ans-ecrouee,601268.html

Macho et virago?

Cauchemrar social

Com de jean-michel (Visiteur)
mercredi, 17. aoû, 2011 @ 14:45:43

« La différence c’est que les machos se reposent sur un système qui presque partout dans le monde favorise outrageusement l’homme et légitime en pratique et parfois, dans certains pays, en droit, sa violence sur le sexe opposé alors que la virago rame à contre-courant.

Et puis, c’est plus dur pour une femme de trouver des hommes plus faibles physiquement, sauf cas particulier de femmes très fortes ou sachant se battre.

Le plus souvent d’ailleurs, on sait que les violences par des femmes sur des hommes sont des réactions de défense et de protection, parfois décalées dans le temps, par rapport à des hommes violents, en particulier quand des enfants sont menacés. »

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DEUX poids et DEUX mesures, légitimés par les sociétés et les religions (pléonasme?)

« en Roumanie, sur 1 500 prisonnières de la prison de Tagsor, 300 avaient tué un mari violent. L’état s’est montré impuissant à les protéger des violences maritales. Elles ont dû tuer pour sauver leur peau !

En France, l’auteur de violences conjugales encourt une peine de trois à cinq ans de prison, assortis d’une amende de 45 000 à 75 000 euros, pour atteintes volontaires à la personne… sur le papier ! En réalité, le policier sermonne un peu, le procureur classe beaucoup et les preuves sont difficiles à constituer. Une chute dans l’escalier, toute seule, est si vite arrivée ! D’ailleurs, le compagnon serait bien bête de ne pas se comporter en « bourreau ». Le magasine Valeurs mutualistes révèle que : « 47°° des femmes soumises à des violences physiques ou verbales répétées, se disent toujours amoureuses de leurs compagnons »…

« – Les religions concourent au malheur des femmes. Notamment, en distillant une vision machiste de l’humanité. Une Américaine de 102 ans, qui fut à la tête de l’une des premières ONG de l’histoire a dit en 2000 : « je vois que rien n’a changé pour les femmes depuis mon époque. On les bat toujours, on les viole, et personne n’arrive à empêcher cela »; partout dans le monde ! »…

Extraits du « Village des Vagins ».

Découverte d’un virus fulgurant…

Virus libérateur

 » La nouvelle a éclaté, comme une bombe, au JT de vingt heures, hier soir. Un mal d’origine inconnue, sévit uniquement chez les humains de race mâle. Cette maladie épouvantable a pris naissance dans les Émirats et des cas ont fait leur apparition en France, en Allemagne, en Italie et en Amérique du Nord.
On a bien tenté de dissimuler quelque temps cette information pour ne pas affoler les populations, mais le mal se propage à une telle allure, que l’on compte déjà des dizaines de morts.
En fait, le sujet commence par ressentir une grande fatigue physique qui va en empirant chaque jour. Au bout de quelques semaines, il voit ses cheveux blanchir et son corps tout entier vieillir comme en accéléré. Pendant cette période, le malade attrape toutes sortes d’infections, car son système immunitaire devient incapable de fonctionner. Six mois plus tard, il disparaît phagocyté par toute la flore microbienne et virale, qui a dynamiquement envahi son corps prématurément vieilli. En résumé, son horloge génétique se détraque et son système immunitaire tombe en tombe en panne.
Alarmés, de gros industriels américains lancent aussitôt des programmes de recherche financés par des budgets faramineux.
Certains de ces nababs se regroupent et font construire d’urgence, une sorte d’immense cloche transparente ou ils installent tout ce qui est nécessaire à la vie en autarcie.
Aucune femme ne veut les suivre dans leur prison dorée. Chacun son tour !

Le mal continue à se propager. La télé, les quotidiens, les hebdomadaires, le monde des arts et des lettres, les usines, les rues, les supermarchés, les moyens de transport, se vident de la race mâle. Comme la nature a horreur du vide, ce sont les femmes qui s’installent à sa place, ma foi, avec beaucoup de bonheur..
On entre jour après jour dans un univers de femmes. On ne voit plus de prêtres, pasteurs et autres imams, qui se croyaient autorisés à gouverner le sexe, le ventre et la vie des femmes. Dans les rues, on ne croise plus de Foulards Islamiques ni de Bonnes Sœurs. Les églises, les temples et autres mosquées, ferment leurs portes faute de pratiquants. Les femmes ont toujours su que la morale existe hors des religions et que l’énergie créatrice les rassemble, alors que les croyances et les dogmes, finissent toujours par les séparer.Les sex-shops font faillite et les revues pornos s’entassent dans les rayons spécialisés, avant de finir à la poubelle.
Il n’y a plus de militaires et les casernes, vides, se transforment en centre d’éducation et de formation. On ne trouve pas de femmes assez débiles, même parmi les plus revanchardes, les plus agressives, les plus perverses, pour aller prendre la relève des mâles décimés par la maladie. Elles savent, elles, le prix de la vie puisqu’elles la fabriquent pendant neuf longs mois. On assiste à l’émergence d’Assemblées Laïques qui se tiennent dans des Maisons de Quartier. Chacune peut débattre, là, des problèmes de la famille, de l’éducation, des enfants, du respect d’autrui, de l’environnement, des prix…
Les partis politiques n’existent plus, privés de leurs grands prêtres et de leurs supporters sectaires. Ce qui permet aux Maisons de Quartier et de se structurer de plus en plus et de trouver des solutions pratiques et adaptées, aux problèmes de l’habitat, de la scolarité, de la voirie, de la justice.

Les prisons se vident aux trois-quarts et le budget qui y est consacré sert désormais à la formation des petites filles et à la réinsertion, effective, des détenues. Sur toute la planète les femmes tout d’abord incrédules et désarçonnées par tant de liberté et tant de pouvoir créateur désormais entre leurs mains, commencent à s’organiser pour se construire un Univers de Femmes, c’est-à-dire une famille, un quartier, une ville, un pays, où elles participent activement, pleinement et intelligemment à toutes les décisions, à toutes les réalisations à quelque niveau que ce soit, et dans tous les domaines. Il n’y a plus de modèle mâle à singer. Elles ne vivent plus par procuration. On fait désormais appel à la compétence et non plus au pouvoir du fric et de la magouille.

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, peu de temps après, une biologiste réussit à féconder un ovule de femme avec un autre ovule féminin et obtient bien sûr, une petite fille. Plus de risque désormais, de mettre au monde un petit mâle, avec le recours, ces derniers temps, à la banque de sperme. Pendant des siècles, on avait sacrifié des bébés filles, non désirées par leur père. La nature s’était chargée d’inverser le cours des choses, à l’avantage des petites filles cette fois ; juste retour des choses !

La planète s’est comme apaisée, peu à peu, même les routes deviennent moins meurtrières, plus vivables. Les femmes ayant voté la limitation mondiale de la vitesse à quatre- vingt km/h, tous les efforts des constructrices se concentrent désormais sur le confort et la sécurité.
Les guerres ont cessé… faute de combattants. Le colossal budget de la défense, désormais obsolète, sert à financer des crèches  » quatre étoiles  » et des quasi palaces pour personnes âgées. Ce budget a aussi fourni des capitaux pour construire des théâtres, des piscines, des parcs d’attraction gratuits.

À quelques rares exceptions, les femmes jouissent de leur nouvelle vie sans regretter la disparition, massive, de la race mâle. La majeure partie d’entre elles a jusqu’à oublié son existence, parquée à l’intérieur des bulles de survie, qui se sont multipliées en vain.

Des savantes se sont penchées sur ce terrible mal et ont rendu public leurs observations. Apparemment, aucun microbe, virus, rétrovirus ou prions, n’est la cause de cette maladie. Le fait même d’appartenir à la « race » mâle, implique que l’on est porteur d’un patrimoine génétique, capable de programmer ce mal. Et le gène récessif, responsable de la maladie, jusque-là en sommeil, a été réactivé par un gène bien précis. Les savantes émettent l’hypothèse suivante : quand un organisme met en péril la survie d’un autre organisme, le premier finit par disparaître, parce qu’il est incapable d’adaptation, seulement de domination. Si la nature laissait faire les dominants, la richesse et la variété de la vie sur terre disparaîtraient au profit d’une seule et unique espèce.

Pendant que la race mâle s’éteint un peu partout dans le monde, les cités des femmes prospèrent. Toutes les lois sur l’immigration sont abrogées. Il y a du travail pour toutes celles qui s’investissent dans un métier. Celles qui préfèrent s’occuper de leurs enfants reçoivent un salaire confortable, jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de trois ans.

Bref, les femmes conjuguent leurs efforts pour arriver à construire une planète féminine, un univers de femme, sans frontières, sans barrières de couleurs, de nationalité ou de religion et dans le respect scrupuleux de l’Autre. Chaque mère, chaque éducatrice insiste jour après jour, pour que chaque petite fille assimile et intègre à sa vie la notion suivante : « je ne suis obligée d’aimer autrui, mais pour survivre sur cette planète, je suis absolument obligée de le respecter. »
Des dizaines d’années s’écoulent. La « race » mâle n’est plus qu’un mauvais souvenir, qui remonte à la surface à l’occasion de la consultation d’archives ou de vieux albums de famille. On a construit des musées, où des conférencières racontent aux nouvelles générations de filles, la vie de leurs grand-mères. Grâce aux documents conservés, elles découvrent avec stupeur, l’existence passée des pères violeurs, des maris fouettards, des filles voilées jusqu’aux yeux ou mutilées dans leur sexe, de la haine religieuse de l’Irlande, du Liban, des intégristes…

Chacune sait que l’histoire est un éternel recommencement. Un jour, dans une Assemblée de Quartier, quelques femmes soulèvent le cas du sperme conservé dans l’azote liquide depuis des lustres. Bientôt la question se pose, à l’échelle de la planète. Que faut-il faire de cette semence, stockée dans la réserve mondiale, même pas gardée d’ailleurs !
Une majorité de femmes veut la détruire. À quoi bon conserver ce produit devenu obsolète, puisque depuis des décennies, on fabrique des petites filles par fécondation d’ovules.

Une Assemblée Mondiale des Femmes de la Terre, regroupant les responsables de toutes les grandes villes de la planète, se tient à Paris. Un tirage au sort en a décidé ainsi.
Pendant des jours et des jours, les porte- paroles de chaque grande ville, argumentent à tour de rôle, leur point de vue. Deux grands courants se dessinent, les pour et les contre, avec quelques indécises. Il est décidé que toutes ces interventions de l’Assemblée Mondiale, seront retransmises à la télé et à la radio, à l’échelle planétaire. Un référendum aura lieu six mois plus tard, scellant définitivement, le sort réservé au sperme « congelé ».

Pendant cette période d’attente, des discussions passionnées se tiennent dans la rue, au bureau, au sein des familles qui regroupent souvent quatre générations de femmes. Aucune d’entre elles ne manque les retransmissions des discussions télévisées. Ce soir, une jolie rousse, d’une quarantaine d’années, ouvre le débat.
– Vous savez que les mêmes causes produisent les mêmes effets dit-elle. Avec le retour de la « race »‘ mâle, nous rentrerons dans une époque de glaciation avec le gel de toutes nos libertés. Liberté de pensée, de travailler, de gérer notre ventre, notre vie et nous perdrons à nouveau notre identité, pour rentrer dans le moule fabriqué par le père, le mari, la religion, la société mâle. On assistera de nouveau à la « désertification des femmes », dans les médias, dans les assemblées qui nous gouvernent, dans les postes de direction des administrations et des entreprises… On verra partout le retour des chefs. Les guerres « refleuriront » ici et là, ainsi que les viols, incestes et violences de toutes sortes. C’est ça que vous voulez ? C’est d’une vie pareille dont vous rêvez ?
Une toute jeune fille lève le doigt et prend la parole.
– Je sais, mes propos ne vont pas m’attirer beaucoup de sympathie, mais tant pis. Je n’ai pas connu l’époque où la « race » mâle régnait en maître sur la planète et je ne suis peut-être pas objective. Cependant, ne pensez-vous pas que l’opposition franche, massive et radicale des femmes aux lois qui les opprimaient, aurait pu dévier le cours de l’histoire ?
Une mamie qui mordille sa branche de lunettes, intervient.
– Si je résume vos interventions, le mâle est  » chromosomiquement  » enclin à dominer et asservir la femme, et celle-ci est viscéralement portée vers la passivité masochiste. La solution serait donc la destruction totale du stock de sperme « congelé », afin que l’histoire ne se répète pas.
– J’ai bien une solution à vous proposer, dit une petite voix fluette. La « race » mâle a réussi au cours des siècles, à façonner par différents moyens, une femme conforme à ses besoins. Il n’y a qu’à copier l’idée. Fabriquons non plus un mâle, mais un homme correspondant à nos désirs. Nous avons bien une banque de sperme archivée ? Lançons un vaste programme de recherches, afin d’obtenir un spermatozoïde débarrassé des gènes qui ont causé notre perte et conséquemment la leur. Si nos savantes réussissent à créer un spermatozoïde totalement « inoffensif » pour les femmes, nous devrons quand même attendre la disparition totale des témoins et des victimes de l’époque pendant laquelle vivait la « race » mâle, avant de créer le petit « Homme Nouveau ».
– Mais pourquoi ? demande une adolescente toute menue.
– Pourquoi ! S’exclame la mamie qui était déjà intervenue. Pour que la « race » mâle ne fasse plus jamais son apparition sur la terre. Non ! Jamais plus. Il ne faut pas oublier que nous sommes aussi, le résultat de notre milieu familial et de notre éducation.
Les nombreuses interventions retransmises à la télé, font le tour de la question. Le référendum a lieu.

Cinq ans plus tard, la Planète des Femmes fête la naissance du premier petit Homme Nouveau. Neuf mois après la disparition de la dernière femme, témoin de l’époque révolue.

…Le chant répétitif et proche d’une tourterelle me sort de mon lourd sommeil. Je réalise que j’émerge d’un long rêve touffu. Tout ce grand chambardement n’a probablement aucune chance de se produire un jour. Pourtant, l’espace d’un instant, j’avais cru à sa réalité : un vrai bonheur !
Exception, toujours réveillé le premier, m’a préparé un thé au lait délicieux, comme lui seul en a le secret.
– Je suis d’une humeur de bouledogue, lui dis-je, avant d’entamer les câlins du matin
Il me regarde d’un air tendre, mêlé d’un soupçon de malice. J’explique à sa place :
– C’est ça, c’est sûrement les hormones !
Il évite de me demander à quoi j’ai rêvé, comme il le fait chaque matin
– Je vais courir dans la forêt avec la chienne, dit-il quelques instants plus tard, mettant un point final aux retrouvailles matinales.
J’en profite pour faire passer et repasser la « vidéo » de mon rêve nocturne, la tête enfouie dans l’oreiller d’Exception. »

Extrait du roman : » Le Père ver  » de Lyliane Lavilgrand (paru en 2000- épuisé).

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« Les savantes émettent l’hypothèse suivante : quand un organisme met en péril la survie d’un autre organisme, le premier finit par disparaître, parce qu’il est incapable d’adaptation, seulement de domination. Si la nature laissait faire les dominants, la richesse et la variété de la vie sur terre disparaîtraient au profit d’une seule et unique espèce. »

…A méditer !

« l’utopie est la réalité de demain » affirme Victor Hugo

C’est QUAND…Demain ? 😉

"Les Animaux dénaturés" d’ André Vercors

Sructures urbaines

« L’humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir. »…

… » L’histoire s’appuie sur la découverte du ‘Paranthropus greamiensis’ (appelés communement ‘tropis’). Cet animal est un singe intelligent, le fameux « chaînon manquant » dans l’évolution du singe à l’homme. Mais ce n’est pas le fossile qui est découvert par une équipe de chercheurs mais bien toute une colonie !
Ces singes, qui enterrent leur mort, sont-ils des hommes ? Une question que se posent certains mais qui, ma foi, n’a guère d’intérêt et de sens pour les chercheurs bien trop occupés qu’ils sont à étudier comportements et physiologie des tropis.
Pourtant un homme d’affaire voit dans les tropis une potentielle main d’œuvre à bon marché. Leur protection ne dépend que de leur nature humaine ou non.
Malheureusement il n’est pas aisé de trancher le problème. On hésite, on tergiversse, bref : on tourne en rond…
C’est Doug Tremplemore, le héros de cette satire (qui somme toute, sait ne pas trop se prendre aux sérieux), qui va risquer sa tête – au sens premier du terme – pour obtenir la réponse à cette question… »
Avis par winny_51 sur Les Animaux dénaturés – Vercors

lien pour lire TOUT l’article http://www.ciao.fr/Animaux_denatures_Les__206062

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« « L’humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir. »…

Quand beaucoup de nanas et de… Mecs(!) le comprendront, en ce qui concerne les femmes,

le Monde ira mieux :yes:

AUCUNE société ne vit en « PAIX »et dans la DIGNITE sans le RESPECT, l’EGALITE et

la JUSTICE pour TOUS ses citoyens Mâles et Femelles.

Les femmes et les hommes sont DIFFERENTS( Pas supérieurs/inférieurs), et

COMPLEMENTAIRES