En ce qui concerne…les filles:
… » Lhistoire a été contée par une vieille dame de quatre-vingt-douze ans dans ses mémoires, Berthe Vergniol, née Gueylard en 1990 (les citations de larticle proviennent dentretiens aves ses descendants vivants). Dernière dune fratrie de huit filles, nées entre 1884 et 1898, elle fut élevée comme ses soeurs dans une famille protestante de la petite bourgeoisie rurale. Catherine est née en novembre 1884 ; deux ans plus tard, cest le tour dHenriette en avril 1886 ; puis Cécile en janvier 1888, Marguerite en juin 1889, Marie-Anne en avril 1891, Gabrielle en juin 1894, France un an plus tard en 1895, et enfin, la petite dernière, Berthe, en avril 1898. Toutes les huit ont suivi des études secondaires et deux dentre elles des études supérieures. À laube du XXe siècle, le niveau détudes atteint par ces huit jeunes filles est particulièrement remarquable, sachant que cest seulement à partir de 1924 que les filles ont pu comme les garçons préparer le baccalauréat, même si des pionnières les avaient précédées.
Quels sont les facteurs qui ont concouru à de tels parcours scolaires féminins dans une même famille, parcours remarquables déducation de non-mixité dans le premier XXe siècle ? En dautres termes, quest-ce qui a pu motiver ces huit filles à poursuivre des études secondaires et pour deux dentre elles, des études supérieures notamment scientifiques ?
Les déterminants familiaux des trajectoires scolaires de ces huit filles « …
Source Christine FONTANINI, « Huit filles à laube du XXe siècle », Clio, numéro 18-2003, Mixité et coéducation, [En ligne], mis en ligne le 11 octobre 2006. URL : http://clio.revues.org/index616.html. Consulté le 22 août 2011.
Lien http://clio.revues.org/index616.html
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« cest seulement à partir de 1924 que les filles ont pu comme les garçons préparer le baccalauréat, même si des pionnières les avaient précédées. »
…On revient de loin !!!
Article passionnant.