Source : PARIS (AFP)
Le 30 juin, le Samu social ferme lhébergement d’URGENCE des femmes à Paris:
[… »Ces 38 places du centre Yves Garrel étaient les seules places que le Samu Social de Paris proposait aux femmes en situation dhébergement d’urgence »
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« Le Samu social, soumis à des restrictions budgétaires par lEtat, son principal financeur, a annoncé jeudi quil fermerait le 30 juin son seul centre dhébergement durgence parisien accueillant des femmes, « une population tout particulièrement vulnérable ».
« Le 30 juin 2011, le Samu social ferme le centre d ?hébergement d ?urgence parisien Yves Garrel, qui accueillait 57 hommes et 38 femmes. (…) Ces 38 places du centre Yves Garrel étaient les seules places que le Samu Social de Paris proposait aux femmes en situation dhébergement d’urgence », a indiqué Julia Peker, bénévole au Samu social.
La direction générale du Samu social a confirmé linformation : « Certaines femmes seront envoyées dans des hôtels, ou dans dautres centres dhébergement durgence dautres associations. Mais le fait est quon naura plus ces 38 places », qui ne seront pas totalement compensées par dautres structures.
Les locaux du centre Yves Garrel, « extrêmement vétustes, étaient mis à disposition par la Ville de Paris. En attendant la construction dici 4 ou 5 ans d ?un nouveau centre – très hypothétique -, un bâtiment provisoire a été trouvé dans le XVe arrondissement pour accueillir les hommes. En revanche lEtat refuse de financer un centre pour les femmes », explique Julia Peker.
Le Samu social est financé à 92% par lEtat. Lhébergement des sans abri à lhôtel fait lui aussi lobjet de drastiques restrictions budgétaires, de 25%.
Quant aux centres dhébergement, cest-à-dire accueillant des précaires dans leurs murs, ils sont « totalement saturés », selon la mairie de Paris, qui estime « quil manque 13.000 places en Ile-de-France ».
« Cest plein, archi-plein toute lannée », renchérit la direction du Samu social.
« La politique est de créer zéro place dhébergement durgence, la priorité est donnée au logement dabord. Mais dire que lhébergement durgence na pas dutilité, cest une erreur », déplore la même source.
Dautant que les femmes concernées, « souffrant de pas mal de problématiques » (femmes battues, alcooliques, jeunes filles rejetées par leurs familles…), sont « souvent des personnes qui ne sont pas en capacité de supporter un hébergement autonome ». « On les a informées officiellement de la fermeture du centre, mais beaucoup ont même du mal à se projeter jusquau 1er juillet », ajoute-t-on à la direction du Samu social.
« Totalement engorgés, les rares centres des autres associations ne pourront en aucune manière compenser » cette fermeture, estime Julia Peker, accusant le Samu social de se rendre « coupable d ?une discrimination envers une population tout particulièrement vulnérable, négligée depuis des années et aujourd ?hui totalement abandonnée ».
Le centre dhébergement durgence Yves Garrel ouvre ses portes le soir à 19H00 aux sans-abris, et les referme le lendemain à 11H00. Entre-temps, les personnes accueillies peuvent sentretenir avec des travailleurs sociaux, médecins, psychologues, alcoologues, etc]
– Publié le 24/06/2011.
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Qu’elles aillent « crever » ailleurs ?
Un monde de mecs fait pour des mecs ?
Je pense à toutes ces femmes qui QUITTENT leur boulot pour élever des petits (ou celles qui ont décidé d’être DEPENDANTES à vie de leur compagnon :
Que deviennent DES femmes quelques années plus tard, quand elles ne peuvent plus supporter le conjoint violent, ou coureur, ou boulimique sexuel… ou bien quand IL finit par abandonner la « vieille » pour une plus jeune ?(Il existe des femmes violentes et volages, mais leur mec – en général,- restera toujours « indépendant » parce qu’il ramène un salaire).
Ne JAMAIS, JAMAIS abandonner son indépendance financière! :no:
