(Pastel gras- Cliquer pour agrandir).
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… » «Ils mirent une éponge mouillée sous mon cou et mallongèrent sur une table électrique. Ils me firent subir des chocs électriques durant plusieurs heures… Ensuite ils me mirent sur une autre table… Et ils apportèrent un bâton. Ils me dirent : « Agenouille-toi. » Et ils insérèrent lentement le bâton dans mon anus. Brusquement, ils me poussèrent et me forcèrent à masseoir sur le bâton. Je me mis à saigner… Lun deux sapprocha, sallongea sur moi et me viola. » Les officiers de la police turque présumés avoir torturé Zeynep Avei fin 1996 ne furent pas poursuivis…
…Les supplices infligés aux femmes prennent leurs racines dans une culture universelle qui leur dénie légalité des droits et qui légitime lappropriation violente de leurs corps au profit des hommes ou à des fins politiques. De nombreuses femmes et des militants des droits humains à travers le monde ont lutté courageusement durant ces dernières décennies afin dempêcher les violences et pour obtenir une plus grande égalité pour les femmes. Dans de nombreux pays, ils ont réalisé dénormes avancées et, au plan international, ils ont modifié de façon irréversible les termes du débat sur les droits de la personne. Cependant, en dépit de tout ce que les femmes à travers le monde ont obtenu en affirmant leurs droits, elles continuent à gagner moins que les hommes, possèdent moins de biens et ont moins accès à léducation, à lemploi et à la santé. Une discrimination largement répandue leur refuse toujours la pleine égalité politique et économique.
Cette violence se nourrit dune discrimination qui contribue à la pérenniser. Lorsque les femmes sont martyrisées en détention, lorsquelles sont violées par des militaires en tant que « butin de guerre », lorsquelles sont maintenues à la maison sous la terreur, cela révèle dinégales relations de pouvoir entre les hommes et elles.
Les auteurs de ces actes de violence sont parfois des officiers dEtat comme des policiers, des gardiens de prison ou des soldats. Parfois, ce sont des membres de groupes armés en lutte contre le gouvernement. Cependant, la plupart des violences subies dans la vie quotidienne proviennent des personnes avec qui elles partagent leur vie, soit des membres de leur famille, de leur communauté ou leurs employeurs. Il existe un faisceau continu de violences subies par les femmes de la part des hommes qui exercent un contrôle sur elles… »
… » Amnesty International publie un accablant rapport sur la violence, dont nous reprenons quelques extraits. Deux leçons essentielles se dégagent : le foyer est le principal lieu de cette brutalité ; les gouvernements sont peu actifs pour protéger les victimes et punir les coupables »…
Lien pour lire TOUT l’article : Le Monde Diplomatique: http://www.monde-diplomatique.fr/2001/03/A/14918
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