le valiha ?

L’ambassadeur de la vali

 » Sa rencontre avec le musicien producteur iranien Sir Ali dans la capitale française lui offre sa première opportunité discographique : « Rambala ». Il y conjugue tous les styles de l’île tout en mettant en valeur « l’âme » de chacun, une promesse faite à ses aïeux. On y trouve par exemple « Izahay Sy Malala », une valse malgache qui évoque un roi du XVIIIè siècle. Ce dernier, le premier pianiste de l’île (l’instrument fut offert par la Reine d’Angleterre) rassembla diverses traditions vocales de l’île et créa les premières fusions euro-malagaches. « Vaqu’sauv » est une forme de rap très ancien utilisant le kabossy/ « Dada be » mêle vali et guitare acoustique , valorise le salegy et privilégie les styles de Toamasina et Antananarivo.
L’année 1991 le révèle à un public français plus large : outre sa participation au Mela de Bordeaux, il anime au sein du festival Africolor de St Denis trois formations et fait un duo avec Emeline Michel, une chanteuse haïtienne aux accents jazzy. Passionné de fusion, Justin Vali travaille également avec des musiciens comoriens, le joueur de luth Mohamed Khan et l’anglaise Kate Bush. Son « Justin Vali Trio » acoustique et très swing avec Tao Ravao (kabosse) et Dudu (guitare et voix) remporte un franc succès aux Etats-Unis, au Canada et au Japon en 1992. »
Nago Seck.

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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