Malaika…Contre malaria…

African singer Anngelique Kidjjo from Benin sings love song ballad in Swahil at the Africa Rollback Malaria Concert. English subtitles. On March 12 and 13 in 2005, some of Africa’s greatest musical talents got together to play for two nights in downtown Dakar while trying to spread the message about combating malaria.
(A écouter sur youtube).

Nakupenda Malaika

Malaika, nakupenda Malaika
Malaika, nakupenda Malaika
Ningekuoa mali we, ningekuoa dada
Nashindwa na mali sina we, Ningekuoa Malaika
Nashindwa na mali sina we, Ningekuoa Malaika

Pesa zasumbua roho yangu
Pesa zasumbua roho yangu
Nami nifanyeje, kijana mwenzio
Nashindwa na mali sina we Ningekuoa Malaika
Nashindwa na mali sina we Ningekuoa Malaika

Kidege, hukuwaza kidege
Kidege, hukuwaza kidege
Ningekuoa mali we, ningekuoa dada
Nashindwa na mali sina, we Ningekuoa Malaika
Nashindwa na mali sina, we Ningekuoa Malaika

Malaika, nakupenda Malaika
Malaika, nakupenda Malaika
Ningekuoa mali we, ngekuoa dada
Nashindwa na mali sina we, Ningekuoa Malaika
Nashindwa na mali sina we, Ningekuoa Malaika

************************************************************************************************************************

Je l’ai écoutée, sur le baladeur mp3 de ma puce, pendant les interminables trajets à travers le Mexique.

Et je la chante en swahili…phonétiquement !

Viols de masse…

viol-en-rdc-kivu (Photo insoutenable: « Silence radio »)…TOUS coupables !

24 -08-2010
Les Nations Unies, présents sur place, dénoncent. Mais aucune condamnation au Conseil des Droits de l’Homme n’est prévue.

… « Entre 200 et 400 hommes … Ils ont commencé à systématiquement violer les femmes. La plupart ont été victimes non pas d’un seul homme… Non, chaque femme a été violée par, entre 2 et 6 hommes à la fois.”

“Pire, les femmes ont été violés devant leurs maisons, en face de leurs enfants, de leurs maris, de leurs parents…”

L’ONU a recensé 156 viols dans trois villages voisins, sur 24 heures. Mais “les chiffres ne cessent d’augmenter” explique l’ONU. L’organisation a une base logistique à 15 km de là mais il semblerait que les soldats en charge du maintient de la paix ne passent que très peu souvent dans l’agglomération.

Source AFRIQUE REDACTION. laredaction@afriqueredaction.com
rogerbongos@afriqueredaction.com

———————————————————————————————————————-

Wednesday, 1st September 2010
RDC : un haut responsable de l’ONU sur les lieux des viols de masse

Ces viols et agressions sont « un nouvel exemple grave du niveau de violence sexuelle et d’insécurité qui continue de ravager l’est de la RDC », avait pour sa part déclaré la veille Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité.

Au moins 240 femmes ont été violées dans 13 villages le long d’une portion de route de 21 kilomètres du territoire de Banamukira, entre le 30 juillet et le 2 août. Les assaillants ont bloqué la route et empêché les villageois d’atteindre les communications extérieures pour demander de l’aide. De nombreuses maisons ont également été pillées.

Même s’il n’est « tout simplement pas réaliste » pour les casques bleus de protéger toutes les femmes dans l’est de la RDC, « l’ONU cherche de nouveaux moyens de renforcer les politiques déjà en place, y compris les systèmes d’alerte précoce, les programmes d’appel de détresse et les patrouilles », a encore précisé Margot Wallström.

Le 26 août dernier, à la suite de consultation sur la situation en RDC, les Etats membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé « leur indignation » face aux viols de masse perpétrés vraisemblablement par des membres du Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR) et des milices Maï-Maï.
Source Afrique Actu.net

——————————————

International Afrique 02/09/2010 –
RDC: Les viols en augmentation au Nord-Kivu
Le nombre de cas signalés de victimes de viols collectifs a augmenté d’une centaine la semaine passée dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), ont annoncé les Nations unies. « Cela porte à plus de 240 le nombre total de cas rapportés à la Monusco », a indiqué Farhan Haq, le porte-parole au siège new-yorkais de l’organisation. Les casques bleus affirment avoir été informés de ces exactions plus d’une semaine après les événements, alors que la Monusco dispose d’une base située à une trentaine de km de Luvungi. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a fait de la protection des populations civiles et de la lutte contre les violences sexuelles l’un des principaux axes de son mandat à la tête de l’organisation internationale.
Source JDD.

***********************************************************************************************************************

240 viols en 4 jours: on n’arrête pas le progrès…

L’image de cette femme m’obsède…Une castration massive en réponse au viol de masse ?

Violences et domination…

… » De nombreuses femmes ont indiqué que leur première expérience sexuelle leur avait été imposée »… (Julie Derache-Haut Courant).

« Normal », du point de vue des « violeurs »: elles les avaient mis en érection*, tant pis pour ces « allumeuses »! C’est un ALIBI* recevable, non ? Dans une société machiste ! (Tingy).

Pour le Réseau canadien de la santé:
 » Question N°02
Qu’est-ce que la violence envers une femme?

La violence envers une femme, c’est toute menace verbale ou force physique utilisée pour susciter la peur et contrôler ce qu’elle fait.

Dans tous les cas de violence, l’agresseur a plus de pouvoir que la victime. L’auteur – homme ou femme – est toujours responsable de son comportement. Ceux qui maltraitent les autres invoquent souvent comme excuse l’alcool. Mais la cause réelle, c’est son besoin d’avoir recours à la violence pour dominer une autre personne.

Quelles formes la violence envers les femmes revêt-elle?

Il existe diverses manières de maltraiter une femme. En voici quelques exemples :

Violence physique

gifler ou mordre une femme, ou lui tirer les cheveux;
détruire ses biens;
maltraiter ceux qu’elle aime;
«prendre soin» d’une femme de façon abusive. Cela peut vouloir dire lui donner trop de médicaments ou l’enfermer à la maison;
utiliser une arme ou d’autres objets pour la menacer, la blesser ou la tuer.
Violence psychologique

Menaces

menacer de lui enlever ses enfants;
menacer de la faire enfermer dans un établissement de soins;
menacer d’informer ses amis, sa famille et son employeur qu’elle est lesbienne;
menacer de se suicider;
menacer de cesser de la parrainer comme immigrante ou de la faire déporter;
la poursuivre ou la harceler.
Contrôle

contrôler son emploi du temps, ses comportements, sa tenue vestimentaire et sa coiffure;
imposer des restrictions quant aux personnes à qui elle peut rendre visite ou téléphoner;
la tenir loin de ses amis et des membres de sa famille. Cela s’appelle aussi de «l’isolement»;
ne pas respecter sa vie privée;
lui refuser tout rapport sexuel, toute affection ou attention personnelle.
Violence verbale

l’humilier et l’insulter;
lui dire qu’elle est stupide, folle ou irrationnelle;
l’accuser d’être infidèle;
miner son estime d’elle-même de diverses autres façons.
Violence sexuelle

lui faire subir des attouchements sexuels qu’elle ne désire pas;
l’obliger ou la contraindre à des actes sexuels;
l’obliger à se prostituer;
l’empêcher de se renseigner ou de s’instruire en matière de sexualité;
l’obliger à devenir enceinte, à avoir un avortement ou à subir une chirurgie qui l’empêchera d’avoir des enfants;
lui transmettre le VIH ou d’autres maladies transmissibles sexuellement.
Négligence et isolement

empêcher une femme de consulter un médecin ou un dentiste;
la priver de son téléscripteur pour malentendant, de sa prothèse auditive ou de son chien-guide;
enfermer une femme à la maison sans téléphone;
l’empêcher de suivre des cours de FLS (français langue seconde) et d’ESL (anglais langue seconde).
Violence ou exploitation financière

contrôler comment elle dépense l’argent, où elle travaille et les biens qu’elle achète;
dépenser tous les revenus familiaux, y compris son argent ou ses épargnes à elle;
utiliser ses cartes de crédit sans son consentement; ruiner sa cote de crédit;
l’obliger à remettre ses prestations à son agresseur.
Violence spirituelle

critiquer ou attaquer ses croyances spirituelles;
lui interdire d’aller à l’église, à la synagogue ou au temple de son choix;
l’obliger à faire partie d’une secte ou d’y demeurer.
Cette question a été élaborée pour le Réseau canadien de la santé par Education Wife Assault et Le Centre national sur la violence dans les familles. »

http://www.womanabuseprevention.com
http://www.hc-sc.gc.ca

" Le Dieu des petits riens" Arundhati Roy (Gallimard).

Arundhati Roy

Article génial de Tirthankar Chanda, à découvrir ABSOLUMENT : « une INCROYABLE nana » !

[ Arrivée sur le devant de la scène grâce au succès populaire inattendu de son premier roman Le Dieu des petits riens (Gallimard,1998) Arundhati Roy est devenue en l’espace d’une dizaine d’années une figure majeure de la modernité indienne. Mais c’est une figure atypique au parcours original. En effet, contrairement aux autres grands auteurs contemporains de l’Inde, ce n’est pas en tant que romancière que Roy s’est imposée, mais en tant qu’écrivain-militante dans la grande tradition des Zola, des Sartre, des Orwell, prenant parti à travers ses écrits sur des questions au coeur des turbulences sociales contemporaines. Après avoir été un temps l’icône de la classe moyenne indienne, surtout à cause de ses succès en Occident, elle est devenue aux yeux de cette même classe moyenne une intellectuelle iconoclaste qui n’a eu cesse d’interroger les mythes du progrès, des bienfaits de la technologie, de la démocratie sur lesquels l’Inde moderne a été bâtie, allant jusqu’à critiquer Gandhi, Nehru et les autres. « Il est important d’être
un hooligan, un citoyen qui dérange, aime-t-elle dire. Il faut se servir de sa liberté, sinon on vous la reprendra. »
De l’icône à l’intellectuelle iconoclaste Les prémices de la transformation de cette enfant gâtée de la classe moyenne en l’enfant terrible étaient déjà lisibles dans Le Dieu des petits riens. Récit politique par excellence, ce roman d’amour tragique sur fond d’une lutte à mort des classes et des castes est une dénonciation en règle de la société indienne contemporaine née de la colonisation et d’un féodalisme millénaire et patriarcal qui perdure sous des formes nouvelles. Celles-ci ont pour noms : le Congrès, le christianisme et bien sûr le communisme dont le Kérala où se
déroule le roman est le bastion en Inde. « En fait, le communisme s’était introduit masqué au Kérala, affectant les allures d’un mouvement réformateur qui prenait soin de ne jamais remettre en question les valeurs traditionnelles d’une communauté très conservatrice, fondée sur le système des castes, écrit Roy. Les marxistes oeuvraient à l’intérieur des barrières sociales, ne contestant jamais leur existence tout en donnant l’impression qu’ils le faisaient. Ils proposaient une sorte de cocktail révolutionnaire, un mélange entêtant de marxisme à l’orientale et d’hindouisme orthodoxe, corsé d’une pointe de démocratie. »
Elevée dans le Kérala rural des années soixante, par une mère divorcée, Arundhati Roy a eu une expérience de première main de l’oppression sociale, du désespoir des individus pris au piège de l’hypocrisie des puissants et des vertueux qui tirent les ficelles du fond de leurs bungalows victoriens et s’arrangent pour que les pauvres et les marginaux restent à leur place, c’est-à-dire dans leurs ghettos. Le Dieu des petits riens est un
récit autobiographique qui puise ses matériaux dans les bonheurs et les terreurs de l’enfance de l’auteur, dans l’expérience douloureuse de bannissement et de rejet qu’a vécue la mère de Roy à la suite de son divorce, dans les hypocrisies de la minorité chrétienne dont elle est issue. En même temps, c’est un roman universel car la conteuse
hors pair qu’est Roy a su rattacher ces matériaux aux questions fondamentales de la « peur de la civilisation face à la nature, des hommes face aux femmes, du pouvoir face à la nature. » Du roman aux essais
Ce sont précisément ces questions aux implications profondément politiques que Roy va développer dans les nombreux articles et les essais qu’elle a écrits depuis 1998, abandonnant l’écriture fictionnelle
au grand désespoir des admirateurs du Dieu des petits riens. « Ce n’est pas parce qu’on a écrit un roman qu’on doit continuer à le faire toute sa vie », explique-t-elle à ceux qui s’étonnent de sa démarche. La raison véritable de cet abandon qui n’en est pas un comme on le verra, réside peutêtre dans la rupture que représentent pour l’Inde les années
quatrevingt dix. Ce sont d’une part les années de l’émergence de l’hindouisme radical en tant que force politique viable. Ce phénomène fait peser une menace réelle sur les valeurs de la laïcité et du multiculturalisme chères aux pères fondateurs de l’Inde moderne.
D’autre part, ces années marquent la fin du socialisme à la Nehru et l’entrée de l’Inde dans la danse destructrice de la mondialisation à la faveur de la libéralisation de l’économie lancée en 1991. Ces bouleversements de paradigmes sociaux et économiques son à l’origine de nouvelles injustices auxquelles des intellectuels tant soit peu attachés aux valeurs de la justice et du bien-être social ne pouvaient rester insensibles. Ils sont nombreux à mettre leur
plume au service des causes sociales et politiques car, comme Roy l’a écrit, « être écrivain dans un pays (comme l’Inde) dont les citoyens sont confrontés, au nom du « développement », à quelque chose qui ressemble fort à une guerre civile qui ne se dit pas telle est une lourde responsabilité. » La cause qui va inspirer à Roy un de ses premiers essais militants est celle des déplacés de la vallée de la Narmada, dans l’ouest de l’Inde. Le gouvernement indien y a lancé un programme hydraulique ambitieux consistant à construire 3200 barrages sur le fleuve Narmada et
ses affluents. Depuis son indépendance en 1947, l’Inde est devenue la championne en matière des constructions de barrages qui ont mis à mal l’écosystème du souscontinent et occasionné le déplacement de plus de 50 millions de personnes, essentiellement des tribaux et des populations appartenant aux castes inférieures.
Sollicitée par les écologistes pour apporter son soutien à leur lutte contre l’érection du barrage sur la Narmada, Roy s’est rendue sur le terrain et en est revenue « épouvantée » par le désastre écologique et humain en préparation. Elle tirera la sonnette d’alarme dans une enquête passionnée et richement documentée, intitulée « Le coût de la vie
» qu’elle publie dans la presse indienne. Elle y attire l’attention de ses lecteurs sur les conséquences catastrophiques de ce projet pharaonique : plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées, 4000 kilomètres carrés de forêts naturelles submergées…
« Le combat pour la vallée de la Narmada n’est pas simplement, écrit-elle, une guerre tribale au parfum exotique, une lointaine guerre rurale ou même une guerre exclusivement indienne. C’est un combat pour les fleuves, les montagnes et les forêts du monde entier. »
Ce reportage aux accents quasitolstoïens sur la bataille de la Narmada fait partie d’une série d’articles qu’a écrits Roy entre 1998 et 2007, dénonçant pêlemêle les essais nucléaires indiens (« La fin de l’imagination »), la dialisation (« Une forme génétiquement modifiée du féodalisme ») la montée du fascisme religieux en Inde (« Démocratie »), mais aussi l’invasion américaine de l’Afghanistan après le 11 septembre 2001 (« Ben Laden, le secret de famille de l’Amérique »), la guerre en Iraq (« Voici venu septembre »). Les uns plus virulents que les autres, mais toujours argumentés, ciblant avec éloquence le pouvoir dominant quel qu’il soit. « En dépit des apparences, affirme Roy, mes
écrits ne portent pas vraiment sur les nations et leur histoire, mais sur pouvoir. Sur la paranoïa du pouvoir et son inflexibilité. Sur sa mécanique. Je suis convaincue que, toute considération idéologique
mise à part, l’appropriation d’un pouvoir sans limites par un Etat, un pays, une société ou une institution, voire un individu – conjoint, frère ou ami – débouche immanquablement sur des excès. »
Une excellente nouvelle Or si ses diatribes contre Bush, contre la mondialisation ont fait de Roy le chouchou des mouvements gauchistes européens, la réaction est plus ambiguë en Inde, voire même franchement hostile. Ses prises de position contre la bombe nucléaire, contre les barrages, contre le dogme du développement se sont fracassées contre
le consensus national autour de ces questions. Ses moindres articles dans la presse attirent des courriers de lecteurs abondants, ponctués d’invectives et de menaces. On la taxe d’« anti-nationale »
et la Cour suprême indienne l’a même condamnée à un jour de prison symbolique pour outrage à magistrat. Même sa décision de porter les cheveux très courts suscite débat dans ce pays profondément patriarcal où les cheveux longs demeurent l’apanage de l’idéal féminin.
« La réussite a dévasté ma vie et a changé toutes les équations », a-telle confié récemment à une journaliste, annonçant par la même occasion sa décision de se retirer de la vie publique pour écrire un nouveau roman.
C’est évidemment une excellente nouvelle pour tous les amoureux de la littérature. ]
Tirthankar Chanda
Source; Nouvelles de l’Inde n° 391 (Ambassade de l’Inde)

——————————————————–

Lire Arundhati Roy en français : » Le Dieu des petits riens » , traduit de l’anglais par Claude Demanuelli.(Folio n° 3315)
« L’écrivain-militant ». Traduit de l’anglais par Claude Demanuelli et Frédéric Maurin (Folio document n°14)
Source Nouvelles de l’Inde n° 391 (Ambassade de l’Inde)

***********************************************************************************************************************

… » écrivain-militante dans la grande tradition des Zola, des Sartre, des Orwell, prenant parti à travers ses écrits sur des questions au coeur des turbulences sociales contemporaines  » …

« Elevée dans le Kérala rural des années soixante, par une mère divorcée, Arundhati Roy a eu une expérience de première main de l’oppression sociale »…

Aurait-elle eu le même « regard » sur le monde si elle avait été élevée avec un père présent ? (en Inde).

JE pense que personne n’aurait jamais entendu parler d’elle…

100 pays ont visité mon blog depuis le 15 avril…

Défi( Ma webcam vous salue bien 😉 )

pays visiteurs de mon blog

Mois d’août : 7171 pages vues par 5095 visiteurs et 100 pays s’intéressent à mes articles.

« D’abord, ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez » (Gandhi)

Car :
 » Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur. »
( François de La Rochefoucauld )

Mais :
 » C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière.
(Edmond Rostand) « .

A retenir:
 » Il est toujours désavantageux de combattre celui qui n’a rien à perdre. »
( François Guichardin ).

Bref, au mois d’août : 7171 pages vues par 5095 visiteurs de 100 pays ;)…

…Un défi JOURNALIER à la bêtise et à la méchanceté ?

" Bell Bajao": "Sonnez à la porte" !!!

Vidéo campagne « Sonnez à la porte »: « La Matinale » de France 2 en parlait hier matin(Violences conjugales en Inde).
[ Devant l’inertie du voisinage face aux cris des voisines battues par leur mari, une organisation internationale pour les droits de l’Homme a lancé une campagne « Bell Bajao » (Sonnez à la porte !) qui transmet un message simple : il ne faut jamais ignorer les violences conjugales. donc, levez-vous et allez sonner à la porte !
Il apparait qu’une intervention étrangère peut être le premier pas pour briser le cercle de la violence à la maison. C’est tout simplement le signe que quelqu’un sait ce qui se passe chz vous et est capable d’intervenir. Les messages télévisés pour cette campagne n’hésitent pas à utiliser une actrice connue allant sonner à la porte de son voisin.
Ce qui est intéressant est que cette campagne a été décidée par des hommes. Et on sait depuis longtemps que dans les cas « d’oppression intériorisés », l’aide doit venir de la catégorie des « oppresseurs » conscients et responsables. Rien de mieux qu’un homme pour dire à un autre homme qu’il ne doit pas battre sa femme, non ? Le peu de personnes réagissant aux violences conjugales autour d’eux sont pour 50 % des hommes. Ils deviennent des collaborateurs efficaces pour le changement des mentalités. Et agir est tellement mieux que de rester impuissant à se demander ce qu’on peut faire pour aider une femme battue !
Cette campagne multimedia « sonnez à la porte ! » lance son message non seulement à la TV, la radio, internet et les journaux, mais des bus circulent aussi déjà dans plusieurs états indiens. Les femmes viennent s’y documenter pour connaitre leurs droits et partager leur expérience.
Selon une étude officielle nationale indienne (National Family Health Survey-3) :
37 % des femmes font état de violences diverses,
32 % ont été victimes de violence dans les cinq premières années de mariage,
55 % des femmes pensent que les violences conjugales sont normales,
41 % des femmes pensent qu’elles seront gifflées par leur mari si elles manquent de respect envers leur belle-famille,
35 % des femmes pensent qu’elles seront battues par leur mari si elles négligent le ménage ou les enfants,
51 % des 75 mille hommes interrogés lors de l’enquête pensent que battre sa femme est normal si elle leur manque de respect.

Personne ne mérite de se sentir menacée dans sa propre maison. Alors, chez nous aussi, allons sonner à la porte ! Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France !
D’après un article du Times of India du 12.02.2009 ]
Source blog « écrire chanter et voyager » de bijoliane –

*****************************************************************

« Ce qui est intéressant est que cette campagne a été décidée par des hommes. Et on sait depuis longtemps que dans les cas « d’oppression intériorisés », l’aide doit venir de la catégorie des « oppresseurs » conscients et responsables. Rien de mieux qu’un homme pour dire à un autre homme qu’il ne doit pas battre sa femme, non ? »

En effet !!!

 » Personne ne mérite de se sentir menacée dans sa propre maison. Alors, chez nous aussi, allons sonner à la porte ! Une femme meurt tous les trois* jours de violences conjugales en France ! »
( *2 jours et demi- Tingy ! )

PERSONNE ne mérite « ça ». PERSONNE !!!