[ En 2006, 37 hommes mouraient, tués par leur conjointe, mais dans les trois quarts des cas, ces hommes battaient leur compagne…
Dans l’immense majorité des cas, ce sont les femmes qui sont victimes de violences conjugales. ( 1 femme sur 10 vivant en couple subit des violences).Cependant des hommes peuvent subir également des violences de la part de leurs compagnes. Cette brochure peut alors se conjuguer au masculin. Les conseils sont les mêmes.
Les hommes violents conscients que leur violence fait souffrir leurs proches et souffrant de cette situation
peuvent bénéficier d’une écoute spécialisée anonyme et gratuite auprès de l’Horizon: 02.43.76.93.85 ou de
l’Appui 72: 02.43.14.15.44
Réagir avant quil ne soit trop tard
La violence est une atteinte volontaire à l’intégrité de l’autre :
c’est un comportement inacceptable puni par la loi. Depuis 1994, les violences au sein du couple sont reconnues.
Il s’agit de violences aggravées car elles sont commises par le conjoint ou le concubin. Elles relèvent du Tribunal Correctionnel, quelle que soit la gravité des blessures.
Depuis le 1er juin 2006, un numéro de téléphone spécial permet aux victimes de violences conjugales dentrer en contact avec un service spécialisé : 3919.
Vu lampleur de ces violences, il nest pas inutile de rappeler quil faut savoir couper les relations dès les premiers signes de violences, même si, psychologiquement, cela peut savérer très difficile.
La violence est un phénomène de société grave et ne doit pas rester un problème privé.
VOUS ETES VICTIME DE VIOLENCES :
Votre partenaire exerce sur vous des comportements agressifs et violents
VOUS SUBISSEZ des injures, des humiliations, des menaces, des coups, des violences sexuelles, une jalousie
maladive
VOUS VIVEZ ce scénario
d’abord un prétexte : la salière n’est pas à sa place,les enfants font trop de bruit
une situation de chômage, de stress
l qui déclenche la violence : le conjoint explose, ne se maîtrise plus, quelle que soit votre attitude.
puis la culpabilisation : si vous aviez rangé la salière, calmé les enfants, il n’aurait pas agi ainsi… si vous changiez de comportement tout s’arrêterait
et la « lune de miel » et l’accalmie : regrets, promesses, pardons
…
C’est le moment où vous êtes fragilisée et susceptible de retirer votre plainte ou de revenir au domicile.
Si le désir de vous laisser convaincre est grand, n’oubliez pas que sans soins, la violence de votre partenaire risque de réapparaître.
Vous connaissez la peur, les menaces
;
Vous n’avez plus de liens avec votre entourage, plus confiance en
vous ;
Vous n’osez pas vous confier ;
Vous vous sentez responsable de l’échec de votre couple et de votre vie de famille ;
Vous êtes peut-être sans autonomie économique ou financière,
Votre situation n’est pas unique Ne vous sentez plus coupable
Contrairement aux idées reçues : « quand une femme travaille, si elle reste avec lui c’est qu’elle aime ça » ; « c’est elle qui l’a poussé à bout » ; « c’est sa faute elle ne sait pas y faire » ; « c’est peut être
un mari violent mais c’est un bon père ».
Quelles que soient les excuses données par votre conjoint :
« j’ai pété les plombs, je ne savais plus ce que je faisais » ; « elle m’a cherché, elle m’a poussé à bout » ; « je ne recommencerai plus ». ]
Vous n’avez pas à avoir honte
Source agora vox. (Préfecture de la Sarthe- Droits des Femmes)
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La vérité ?
Les hommes et les femmes ne sont PAS faits pour vivre ensemble…Sauf exceptions !!!![]()