L’infanticide et l’avortement –
Linfanticide:
Après avoir interrogé 33 mères accusées davoir tué leur nouveau-né, Geoffrey McKee assure que cest finalement un crime assez répandu, mais qui reste souvent impuni parce quon ne retrouve pas les corps. Les cas dinfanticides à répétition comme celui de Dominique Cottrez sont par contre assez rares, selon lui..(France 24)
Geoffrey McKee : professeur de lécole médicale de luniversité de Caroline du Sud, aux Etats-Unis, et auteur du livre « Pourquoi les mères tuent ».
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En 1556, un édit d’Henri II oblige les filles et les veuves à déclarer leur grossesse dès qu’elles en ont connaissance. Le roi leur interdit, sous peine de mort, d’« accoucher occultement », et de supprimer « leur fruit » en le jetant « en lieux secrets et immondes » ou en « l’enfouissant en terre profane ». Cette mesure vise à prévenir l’infanticide, ce « crime très énorme et exécrable, fréquent en notre royaume ». En cas de non-déclaration de grossesse, si une fausse couche se produit ou si l’enfant meurt à la naissance, la présomption d’homicide est systématiquement retenue contre la mère, qui risque la pendaison. La lecture de cet édit en chaire par les curés, quatre fois l’an, et sa répétition au cours du XVIIe siècle, indiquent bien la volonté de lutter contre un véritable fléau. ..
..Spécialiste de la période, l’historienne et archiviste Claude Dulong note qu’à Paris, en 1636, nombre de petits ossements sont trouvés lors d’une opération de nettoiement des égouts. Une découverte macabre qui se répète à la ville comme à la campagne, où fosses à purin, puits, mares et fossés recueillent les petits cadavres. Les mères accusées d’infanticide sont doublement coupables aux yeux de l’Eglise : pour avoir tué leur enfant et l’avoir privé de baptême. Les enfants non baptisés, condamnés selon les théologiens à errer dans les limbes, sont enterrés dans un terrain qui leur est réservé..
(Source lindépendant
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Les statistiques sur l’avortement ont généralement un deux ans de retard. Les dernières statistiques, publiées en décembre 2009, portent sur l’année 2007. Le nombre davortement est évalué en France 227000 en 2007.( avortement IVG.com)
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Rappelons qu’environ, une Grossesse sur 5 est non désirée en France.
Chaque année 210.0000 femmes ont recours à l’avortement, un chiffre qui n’a pas évolué.
360 000 Grossesses non désirées en France, aboutissent ainsi à environ 210 000 IVG
(Santé médecine)
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Ces actes étaient effectués par des personnes incompétentes (faiseuses d’anges) sur des personnes voulant se débarrasser à n’importe quel prix de leur grossesse.
En général, les substances abortives populaires étaient inefficaces :
l’ ergot de seigle, le gaïac, le nièvre, la camomille, l’absinthe, le safran…
Il existait des substances actives mais toxiques qui provoquaient la mort du foetus : le plomb, le mercure, le phosphore, l’arsenic, des produits issus du potassium, du chloroforme…
Ces substances pouvaient provoquer des hémorragies utérines qui tuaient le foetus mais aussi mettaient gravement en danger la mère.
Des procédés mécaniques étaient également utilisés :
a- procédés populaires tels que des lavements répétés (à l’eau de javel par exemple) , des bains chauds, des saignées, des sauts à la corde,
b- traumatismes extra génitaux : chocs lors d’accidents provoqués ( voitures,…) , coups sur l’abdomen,
c- action directe sur l’appareil génital : touchers vaginaux répétés, coït abusif, injections vaginales chaudes, cauthérisation du col de l’utérus, massages violents abdominaux pour faire descendre l’utérus, avec comme conséquences des blessures du vagin, du col de l’utérus.
L’utilisation d’instruments divers pour perforer les membranes n’était pas rare :
aiguille à tricoter, tringle de rideaux, fil de fer, pointe de ciseaux, sondes de caoutchouc,…
Les avortées mouraient très souvent dans des conditions et des souffrances horribles; ces décès étaient le plus souvent liés à l’infection, à des perforations, parfois à un choc, une embolie pulmonaire foudroyante et une septicémie qui emportaient la femme en quelques heures après les manoeuvres abortives.
Vu que l’avortement était pénalement condamné, peu de médecins prenaient le risque de se voir interdire l’exercice de leur profession et de subir de lourdes peines ( 6 mois à 2 ans de réclusion et 5 ans de suspension, avant 1974).
Ce travail était donc laissé à des personnes dépourvues de toutes compétences et de tous diplômes.
Actuellement, depuis la légalisation en 1975 de l’avortement, celui-ci est un acte médical reconnu, effectué en milieu hospitalier ou dans des centres agréés par des gynécologues qui pratiquent l’extraction du foetus.
Ce sont des spécialistes qui possèdent un diplôme et qui, reconnus de tous, opérent dans de meilleures conditions.( au feminin.com)
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Et aussi :
… » L’association de ces deux produits permet un avortement avec expulsion complète de l’embryon, dans 95 % des cas4.
Les principaux effets indésirables de ces deux médicaments sont des saignements génitaux importants et des troubles digestifs divers. Cette combinaison médicamenteuse est par ailleurs contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale, hépatique, surrénalienne5, d’asthme sévère5, de bronchite obstructive, d’anémie, de troubles de la coagulation, d’antécédent cardio-vasculaire et autres contre-indications à l’emploi de prostaglandines5, en cas d’allergie à la mifépristone5, et aussi en cas de suspicion de grossesse extra-utérine5. Un âge supérieur à 35 ans ou un tabagisme exposent à des risques cardio-vasculaires4.
En cas d’échec de l’avortement chimique, il reste possible de procéder à une IVG chirurgicale5. Si toutefois la patiente renonce alors à avorter et décide de poursuivre sa grossesse, il existe un risque de malformation du ftus4.
En France, tout médecin pratiquant des IVG médicamenteuses doit avoir signé une convention avec un établissement de santé autorisé à pratiquer des IVG. L’IVG médicamenteuse nécessite au moins 5 consultations médicales : deux consultations médicales préalables, séparées par un délai de réflexion d’une semaine (réduit à 48h en cas d’urgence), une consultation pour la prise de la mifépristone, une autre pour celle du misoprostol, et enfin un rendez-vous de contrôle 15 jours après. La prise médicamenteuse s’effectue en présence du médecin, ou d’une infirmière dans le cadre d’un centre d’orthogénie4. L’IVG doit être pratiquée en établissement de santé si la femme enceinte souhaite garder son anonymat.
Voie chirurgicale
La principale méthode chirurgicale consiste à aspirer l’embryon à l’aide d’une canule introduite dans l’utérus. Cette opération nécessite une dilatation préalable du col de l’utérus, dilatation douloureuse et nécessitant donc une anesthésie qui peut-être locale ou générale6. Le taux de succès de cette méthode chirurgicale est de 99,7%3.
Le curetage (plus précisément « dilatation et curetage ») est une autre méthode chirurgicale, qui consiste à utiliser une curette à la place d’un aspirateur. Cette technique apparue au milieu du XIXe siècle tend à être remplacée de nos jours, dans les pays riches, par la méthode par aspiration, nettement plus sure et confortable7. Elle est cependant toujours très utilisée dans les pays en développement, souvent par des praticiens non compétents et avec une curette non ou mal aseptisée, ce qui peut entraîner de graves complications (hémorragies, perforations de l’utérus, infections) entraînant parfois la stérilité voire la mort.
Anesthésie
Tous les centres d’IVG ne pratiquent pas les deux modes d’anesthésie, il convient donc de vérifier que l’anesthésie souhaitée est pratiquée dans le centre où l’on prend rendez-vous. Le choix de l’anesthésie sera pris en concertation entre la patiente et le médecin anesthésiste, en prenant en compte les contre-indications éventuelles. L’anesthésie locale est effectuée par injection intra-cervicale et para-cervicale.
L’avortement sous anesthésie locale est peu douloureux[réf. nécessaire] ; néanmoins les patientes préfèrent généralement l’anesthésie générale (75% contre 20% d’anesthésies locales en France[réf. nécessaire]) afin de ne pas « assister » à l’opération » (Wikipédia).
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« En France, le taux dutilisation et de diffusion de la contraception est lun des plus élevés dEurope. Malgré cela, le nombre d’IVG reste élevé, autour de 200 000 chaque année. On estime même que plus de la moitié des femmes ayant eu recours à un avortement utilisaient des contraceptifs théoriquement efficaces. » (Doctisimo).
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L’ IVG, un « crime » commis par… Procuration ?
Tout est TERRIBLE, INJUSTE, VIOLENT, et affreusement COMPLIQUE dans la vie de beaucoup de femmes…Gardons-nous de les JUGER : CHACUNE à un moment CRUCIAL pour ELLE, fait ce qu’elle PEUT avec CE qu’elle A …A CE MOMENT là !!!