Des lambeaux de peau se décollent…

Machisme à vomir(tableau: « A vomir »)

Aspergée d’essence et brûlée par son compagnon, Claudine lutte contre la mort 11 août 2010

« Il essaie d’éteindre l’incendie avec un tuyau d’arrosage:

Samuel rentre chez lui en début d’après-midi. Ivre. Et peut-être sous Rivotril. Claudine a elle aussi apparemment bu. Comme souvent, le bruit refait son apparition au 815, allée Magellan. Des cris. Des coups. “Elle a crié : Aïe, Aïe”, rapporte cette voisine qui poursuit : “Ensuite, on n’a plus rien entendu.” Une odeur de chaud se dégage alors dans l’air de la SIDR. Les pompiers ne tardent pas à arriver. C’est Samuel qui a prévenu les soldats du feu, peut-être pris par les remords. Il est aux alentours de 15 h quand les secours sont déclenchés. Les pompiers trouvent Samuel, tuyau d’arrosage en main, en train d’essayer d’éteindre l’incendie qu’il a lui même provoqué en mettant le feu à Claudine après l’avoir aspergée d’essence. La femme est découverte dans un état critique, brûlée sur 50 % du corps au deuxième degré, voire au troisième degré en certains endroits. Elle est immédiatement transportée au service des grands brûlés du centre hospitalier de Bellepierre. Hier soir, le pronostic vital était toujours engagé.
“C’est triste, mais nous ne sommes pas étonnés”
En arrosant sa victime avec le tuyau, Samuel a fait se décoller des morceaux de peau. Lambeaux qui ont ensuite été retrouvés lors des constatations par les policiers. “C’est triste mais nous ne sommes pas étonnés”. C’est ce que disent les voisins qui étaient tous au courant de ce qui se passait derrière les murs de cette case. L’annonce du drame qui s’est noué au numéro 815 n’a surpris personne. “Chaque jour, il y avait des cris et des coups” , raconte ce voisin.
Pas décidé à se rendre
Vendredi dernier, Samuel avait déjà aspergé d’essence Claudine. Mais il n’avait pas mis le feu, faute de briquet. Des riverains avaient vu la femme en train de se passer la tête sous l’eau pour enlever l’essence. “Ça lui piquait les yeux” poursuit une voisine. Claudine avait déjà fait remarquer à une amie l’odeur d’essence sur un de ses vêtements. “Lundi, c’était la troisième fois qu’il l’aspergeait”, continue cette voisine. Tous se souviennent aussi de ces coups portés en public. Devant la case, le long du mur, il l’avait frappée à coups de bâton. Une autre fois, il l’avait blessée à la main avec un sabre à cannes. La police venait régulièrement, alertée par les voisins qui conseillaient aussi à Claudine de partir. A chaque fois, elle disparaissait. Puis elle revenait au domicile. Et tel un triste refrain, les retrouvailles débouchaient à nouveau sur la douleur. Sur les coups. Sur le sang. Hier soir, les enquêteurs de la brigade criminelle de la Sûreté départementale recherchaient encore activement Samuel Amouny. Selon ses proches, il ne serait pas décidé à se livrer aux services de police et aurait quitté Le Port. Dans la commune, il connaît beaucoup de monde et risque d’être rapidement repéré s’il refait surface »
Nicolas Goinard
Source Clicanno.

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:Six ans de prison dans une affaire similaire
Six ans de prison ferme. C’est la peine à laquelle Johan Garsany a été condamné le 20 juillet dernier. Ce garçon de 28 ans était prévenu devant le tribunal correctionnel pour avoir mis le feu à sa compagne en octobre 2009. Un geste guidé par la jalousie car Johan suspectait sa compagne d’avoir renoué avec un de ses ex. Alors, le 22 octobre 2009, il saisit une bouteille d’alcool à brûler et asperge la jeune femme. Johan allume son briquet et le lance en direction de sa victime qui tente de fuir vers la salle de bains.
Une brûlure laisse plus de traces qu’un coup
La jeune femme se transforme en torche humaine. Elle sera brûlée sur 40 % du corps. C’est Johan qui, à l’aide d’une couverture, tente d’étouffer les flammes. Dans un premier temps, le pronostic vital est engagé. Elle s’en tire avec de grosses séquelles psychiques et physiques. Alors que Danielle Braud, vice-procureur, avait requis 10 ans de prison, le tribunal a décidé de le condamner à 6 ans. Les cas d’hommes qui mettent le feu à leur compagne sont extrêmement rares dans l’île. Une source proche de ce genre d’enquête raconte : “Des hommes qui tentent de tuer leur concubine, on en a souvent. Des coups de poing, des coups de sabre aussi. Mais des hommes qui mettent le feu, on en a très rarement.” Dans notre édition du 21 juillet, un psychiatre expliquait à ce sujet : “Depuis trente ans que je fais des expertises, je n’ai jamais entendu parler de tel cas. Ce n’est pas une situation classique. En général, les hommes utilisent leurs poings ou un objet contondant. Là, il faut asperger la victime et craquer l’allumette. Le geste se fait en deux temps.” Pour la victime qui s’en sort, ce genre d’agression laisse des traces qui, bien souvent, ne disparaissent pas. Le même psychiatre poursuivait : “Un coup de couteau ou d’arme à feu laisse une cicatrice, mais une brûlure peut entraîner une greffe de peau et des lésions étendues…” N.G.

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Bon, je ne dis plus aux nanas qui subissent des violences… de se BARRER !!!

Beaucoup PENSENT qu' »il » changera

Certaines ne le PEUVENT pas faute de fric ou par manque de job…

D’autres n’OSENT pas à cause des enfants…(Soi-disant)…

Beaucoup trop d’entre elles RISQUENT leur VIE en le faisant…

Etc…

…A la suivante:

Que « Six ans de prison dans une affaire similaire » !!!

Pourquoi se gêner ?

PS- d’autres violences maritales inhumaines existent: je les ai rencontrées…

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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